Posté en tant qu’invité par Remi:
Bonjour,
Je voudrais avoir votre avis concernant l’accumulation des cordées dans les voies, et notamment les goulottes. C’est un phénomène qui doit exister depuis longtemps, mais qui maintenant doit prendre une vraie ampleur.
En fait j’ai fait une goulotte la semaine dernière, et c’est l’une des première fois que je faisais ça à Chamonix. Nous étions les premiers et on progressait à notre rythme, c’est-à-dire pas très vite, mais pas trop doucement non plus, on ne tirait pas de longueurs dans les pentes de neige.
Et on s’est fait rattraper pas 2 cordées, dont une qui faisait tout à corde tendue, ce qui à mon avis, dans c’est circonstance, est vraiment dangereux pour tout le monde.
La première cordée était vraiment décidée à passer devant nous, ils couraient en oubliant de faire l’échange de matos au relai, du coup le leader ce retrouve sans broche pour finir la section raide dans laquelle il n’était pas vraiment à l’aise, avec son second qui lui gueule de continuer corde tendue (pour aller plus vite)…
La question ce pose donc : mais pourquoi autant de précipitation ? on n’est pas là pour faire la course et prendre autant de risque.
Une autre question ce pose, beaucoup plus subjective… a-t-on le droit de doubler une cordée ?
Il n’y a (heureusement) pas de règle de ce genre en montagne. Mais il me semble que ça doit faire parti du bon sens et du respect par rapport aux autres.
Quand quelqu’un commence très tôt un itinéraire, c’est qu’il a vraiment envie d’être tranquille, et surtout, il ne veux pas se prendre des glaçons sur la tête. Si une cordée arrive pour faire cet itinéraire, c’est son droit ce s’engager dedans en prenant un risque supplémentaire de chute glaçons, mais il me semble qu’ils n’ont pas à décider de faire prendre ce risque à ceux qui sont arrivé avant eux ! ils n’avaient cas se lever plus tôt !
Il me semble qu’il y a suffisamment de risque dans ces activités pour le pas en rajouter avec la sur fréquentation. Mais je sais qu’il est possible de trouver une cordée à chaque relai dans les grandes classiques, alors mon sujet ne va intéresser personne… à part ceux qui ont l’habitude de doubler qui vont dire « t’as cas aller plus vite ! »
Mais je me demande ou est le plaisir, car dons mon cas, une fois la cordée devant nous, j’ai grimpé sous un flux continu de poudreuse car les types tapait les rappels dans les pentes de neige supérieur, et que, comble du bonheur, quand j’étais à la sortie de la section raide, le type a tiré sa corde qui s’est enroulée autour de mon coup…alors qu’il aurait pu attendre que je sois dans la pente de neige…quel grand moment de grimpe !
J’attends donc vos réponses qui vont éclairer un grimpeur découvrant qu’en montagne, comme dans les autres domaines, c’est la loi du plus fort (et du plus con) qui décide…
Remi.
[%sig%]