Posté en tant qu’invité par la marmotte:
Il ne s’agit pas que de l’avifaune,
la grande faune de montagne est autant sujette a dérangement que les oiseaux.
Ie est d’ailleurs plus fréquent de déranger les chevreuils que les tetras.
Par ailleurs cet article ne travaille pas sur la statistique des populations et l’impact mesuré de la pratique sur la dynamique de la population. Et c’est bien ce qui est important. Le stress energétique est bien connu, et s’il n’avait peut etre pas été aussi finiement étudié, c’est une notion ampirique constatée.
Enfin, et pour éviter de justement partir dans tous les sens, il serait interessant, pour compléter cette étude des populations et de l’impact des pratiques, de mettre en regard une recherche sur le développement des protections des niches de repli de cs especes. Il peut s’agir par exemple de densifier un boisement en amont d’une zone a tetras. Un embroussaillement peut trés facilement et trés rapidement dévoyer le « flux » de skieurs hors piste. Il s’agit bien entedu de mesures a adapter sur des sites particuliérements fréquentés et particuliérement sensibles. Certaines actions ont permis de dégager des espaces a tetras permettant par un entretien de la vagétation de dégager des aires d’acceuil et de développement, pourquoi ne pas poursuivre dasn le sens de la protection? Ces solutions sont d’ailleurs sous entendues dans cet article (tu vois, on lit…)
Mais encore une fois il ne s’agit pas tant de doser les pertes enegretiques lors du dérangement que de véritablement travailler sur la dynamique des populations.
Pour finir, il serait interessant que les espaces naturels protégés intégrent TOUS des mesures d’action dans leurs zones peripherique pour les PN ou dans leurs plans d’action. Les conflicts d’usages auront toujours lieu, apr contre il existe des action en profondeur qui peuvent aider à la tenue des populations.
L’avancée de la foret en montagne, la perte des espaces ouverts, des écotones riches, la poussée des especes invasives est aussi en partie liée à la déprise agricole des zones de montagnes (manque de rentabilité, absence de labels agricoles etc) et à la montée du foncier, ce qui induit une fuite des montagnards pour une mutation vers l’habitat secondaire qui bien évidemment n’est pas pour encourager l’entretien des bois et clairieres.
Bref le porbléme n’est pas tant dans la constatation du phénoméne que dans sont appréhension statistique et la recherche de pratiques de protection acceptables tant économiquement que politiquement. Je ne pense pas que manifester pour la survie du tetras devant le siege de la compagnie des alpes servira a grand chose…
Il ne s’agit pas simplement du tetras mais de l’usage et de l’aménagement de la montagne au sens large, le probléme est complexe, multidisciplinaire. A la recherche fondementale doit se substituer la recherche appliquée.