Posté en tant qu’invité par Cyril Faure:
Voila votre réponse :
Les techniciens de China Aerospace ont donc imaginé de placer la torche sous « assistance respiratoire ». De même que les alpinistes chargés de la porter sur le Toit du monde utiliseront de l’oxygène en bouteille, la flamme olympique sera alimentée par un mélange de propane et d’oxygène. Mais comme ce brûleur produirait la même flamme bleue et peu photogénique qu’un réchaud à gaz, une deuxième rasade d’oxygène sera « vaporisée » dessus pour produire une belle lumière jaune. Après essais, le Comité d’organisation assure que la torche pourra résister à des vents de 65 km/h - un seuil souvent franchi sur les pentes supérieures de l’Everest…
Une fois réglée la question de l’outil, reste un petit casse-tête logique. Le capitaine Wang Yongfeng, chef de l’équipe des alpinistes, a annoncé que le relais « commencerait à 8 300 mètres d’altitude ». Comment l’ascension peut-elle « démarrer » à une altitude où aucun hélicoptère n’est capable de se poser ? La solution est un petit tour de passe-passe : après avoir été allumée à Olympie, la flamme va se dédoubler à son arrivée à Pékin, le 31 mars. Une première torche partira pour un tour du monde d’un mois, tandis que son clone gagnera le camp de base de l’Everest puis se mettra en position au dernier camp, à 8 300 m. Une fois la flamme de retour en Chine, le 4 mai, le relais pourra s’arrêter à tout instant pour ouvrir la parenthèse himalayenne. Le jour J, quand les conditions météo seront bonnes, les caméras de CCTV suivront en direct l’ascension vers le Toit du monde, puis sa descente jusqu’à Lhassa, où la torche numéro 2 attendra le passage de la torche numéro 1…
Je vous conseille de lire entiérement l’arcticle :