Film "La mort Suspendue"

Posté en tant qu’invité par dani:

J’ai lire le libre en une semaine et est superbe mais je ne trobe pas la salle ou est que ja la peux voir a Paris. Si quelq’un peut m’aider!!!

Posté en tant qu’invité par Ptitseb:

Il passe a l’UGC des halles seances toutes les 2 ou 3H je crois…

Posté en tant qu’invité par JF:

Je sors à l’instant de voir le film.
J’avais été très impressionné par le livre mais je le suis encore plus par le film :

  • c’est très bien filmé d’un point de vue montagne
  • idem d’un point de vue technique, ceux qui ont fait de la glace apprécieront
  • c’est très fidèle au livre, les deux auteurs témoignent, gage de fidélité
  • pas de gloriole ni de muscles saillants, que des sentiments vrais.

Alors, allez le voir et n’y amenez pas vos proches si vous êtes alpinistes et qu’ils ne connaissent pas ce milieu : plus jamais ils ne dormiraient tranquiles pendant vos courses !

JF

Posté en tant qu’invité par eric:

Présent vendredi soir à la remise du Piolet d’or, le film est fidèle et fait honneur au livre .

A voir au ciné !

Eric

Posté en tant qu’invité par Pascal R.:

Il passe au Grand Bornand vendredi soir, dimanche…

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Vu aujourd’hui.

J’avais lu le livre.

Très fidèle.

Epoustouflant !

Posté en tant qu’invité par David:

Aujourd’hui dans le monde, un article sur Joe : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3246,36-352884,0.html

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par isabelle:

je vais y aller dès que possible, à quand un film sur henry et Vincendon ??

Posté en tant qu’invité par Ben:

Je suis allé voir le film mercredi soir (on peut le voir au club en VO, à nef chavant et pathé echirolles pour grenoble). Et comment dire…je suis resté scotché dans mon siège pendant le générique de fin. Comme toute la salle d’ailleurs. Ce film vous prend dans les tripes, Joe Simpson est inhumain et on a des difficultés à croire à ce qu’il a pu réaliser (j’avais pas lu le bouquin). On souffre avec lui et le passage est Boney M est surréaliste mais évocateur à souhait de la folie qui l’empare.
J’ai adoré. Un film-doc qui fait aimer l’alpinisme et qui le montre sous son vrai aspect, dur mais aux vrais valeurs (malgré la polémique sur le geste de Simon Yates, non fondé pour ma part).

Posté en tant qu’invité par Mehdi:

La VF est vraiment mauvaise ?

Posté en tant qu’invité par rémi:

A voir la qualité du sous-titrage en français, déjà pas très bonne (il y a souvent un écart de nuance fort entre le discours des acteurs en anglais et la transcription du sous-titre français), on peut douter de la qualité d’une VF…
A voir absolument.

Posté en tant qu’invité par nechalla:

Tu as bien de la chance de l’avoir vu en VO. Je l’ai vu en VF (à Lyon) et je pense que cela fait perdre un peu d’intensité au film. C’est tout de même un vraiment bon moment à passer.

Posté en tant qu’invité par Kiki:

J’avais lu le bouquin, j’ai trouvé le film fidèle et bien fait. On en prend plein la figure, même si on a lu le livre et qu’on connait le récit par coeur.
Je me pose beaucoup de questions sur la façon dont ça a été tourné. Est-ce que toutes les scènes ont été tournées sur place, ou bien parfois dans des lieux + faciles d’accès (pour les équipes… et les secours éventuels), comment ont été acheminés les équipes et le matériel de tournage pour les scènes tournées dans la paroi du Siula Grande, est-ce que les protagonistes sont retrournés là-bas pour le tournage, etc.
Quelqu’un sait s’il existe un « making off » disponible ??? Ou des articles sur le tournage ???

Posté en tant qu’invité par JF:

quelques info dans un article de plusieurs pages dans le dernier VERTICAL mais pas trop de détails sur le tournage.

Posté en tant qu’invité par Lucio:

Concernant les lieux de tournage (source http://www.allocine.fr/film/anecdote_gen_cfilm=54644.html) :

Le tournage s’est déroulé en partie au Siula Grande, dans les Andes du Pérou, sur les lieux mêmes du drame. L’équipe s’y est rendue pendant une courte période de beau temps, au mois de juin. Darlow Smithson s’est appuyé sur l’expérience de Brian Hall, un des plus grands alpinistes anglais, président de la société High Exposure, spécialisée dans les tournages sur des lieux extraordinaires et dangereux. Ce dernier a notamment travaillé avec l’équipe de Meurs un autre jour en Islande, et de celle d’Ernest Shackleton, naufragé de l’Antarctique en Antarctique.
La dernière partie du film a été tournée en octobre dans les Alpes, sur un terrain dangereux, dans des conditions extrêmes avec des températures avoisinant les - 20 degrés.

Posté en tant qu’invité par Kiki:

Merci bcp, Lucio !
Eh bien, j’imagine que l’équipe n’est pas près d’oublier le tournage. Rudes conditions.

Posté en tant qu’invité par arnaud:

joe simpson a doublé sur place la scène de ramping sur le glacier ! y parait que ça lui a fait tout drôle …

Posté en tant qu’invité par rémi:

(Le texte de l’article, avant qu’il ne devienne payant)

Joe Simpson, encordé à l’écriture

LE MONDE | 13.02.04 | 13h38 • MIS A JOUR LE 13.02.04 | 15h48

Alpiniste et écrivain, il pensait avoir échappé à l’accident de montagne qui l’a rendu célèbre en 1985. Mais « La Mort suspendue », documentaire de fiction adapté de son livre, sort sur les écrans.
Il est écrivain. Enfin, il s’en était convaincu : un écrivain qui grimpe plutôt qu’un alpiniste qui écrit. Dans son sixième livre, La Dernière Course, il racontait comment il essayait de décrocher de cette passion qui lui a pris trop d’amis. Un succès, comme les cinq précédents. On cessait enfin, dix-sept ans après, de le harceler avec « cette putain d’histoire ». Mais il y a maintenant ce putain de film, un bon film, « remarquablement fidèle au livre », et tout a recommencé.

Joe Simpson, auteur de La Mort suspendue, plus d’un million d’exemplaires vendus dans le monde, est à Paris pour la promotion du documentaire de fiction réalisé par Kevin MacDonald. Il en est à sa centième interview. Depuis quatre mois, il parle de l’incroyable drame de 1985 dans les Andes péruviennes. Acte I : descendant de la Siula Grande, un sommet où il vient de réussir une première, Joe se casse la jambe. A plus de 6 000 mètres d’altitude, c’est une condamnation à mort, mais Simon Yates, son compagnon, improvise un remarquable sauvetage. Acte II : au crépuscule, Joe tombe et reste pendu au bout de la corde. Son compagnon le retient mais est peu à peu entraîné vers l’abîme. Pour sauver sa propre vie, Yates coupe la corde. Au matin, convaincu que Joe est mort, il s’en va. Acte III : au fond de sa crevasse, Joe a survécu à une chute de plus 30 mètres. Il parvient, malgré sa jambe brisée, à sortir à la surface du glacier et rampe. Trois jours et trois nuit plus tard, il rejoint, à demi-inconscient, le camp que son compagnon s’apprête à quitter.

Joe Simpson est un survivant. Quand on lui demande comment ça va, il répond : « Alive ! » Vivant. Des multiples accidents mortels dont il a réchappé en montagne, il a fait des livres. Il a une cicatrice sous la narine (Népal, 1991), une cheville un peu raide (Pérou, 1985). Il s’est aussi retrouvé en pleine nuit, pendu en chaussettes sur un piton branlant au-dessus de 800 mètres de vide (Mont-Blanc, 1983). Ou encore assis, ses cheveux orange punk dressés sur la tête, au pied d’une face de 800 mètres qu’il venait de descendre dans une avalanche.

Il vit à Sheffield. Il a 43 ans, un diamant dans l’oreille, un humour abrupt et pas d’enfants. « Je ne veux pas de ces petits bâtards, c’est pour moi la façon la plus coûteuse de perdre son temps. » Il dit qu’en 1985 il était « un alpiniste sans le sou, borné, caustique, anarchiste et ambitieux ». Il n’a plus de problèmes d’argent depuis que Tom Cruise a racheté les droits de La Mort suspendue. Le projet ne s’est pas fait, il a récupéré les droits pour une fiction (distincts de ceux du documentaire) et vient de les vendre de nouveau. Il a refusé de travailler sur le scénario. « Je suis écrivain, ce n’est pas mon métier. » Il vit pour raconter, il raconte pour survivre. Il sait que les victimes de catastrophe ont besoin de ça pour surmonter le « complexe du survivant »: raconter encore et encore leur histoire pour qu’elle ne soit plus qu’un récit, extérieur à eux-mêmes. Et il pensait y être parvenu. Mais il y a eu le film. Le tournage l’a ramené au pied de la Siula Grande.

CONDAMNÉ À RACONTER

Les personnages de Joe et de Simon sont joués par des acteurs, mais au Pérou, pour des raisons d’économie, Joe Simpson est devenu sa propre doublure. C’est lui qui, endossant ses habits d’alpiniste des années 1980, a joué son rôle. Il a enroulé sa jambe dans un matelas de mousse jaune et s’est traîné sur le glacier, filmé au téléobjectif. L’épreuve a réveillé de vieilles angoisses, il les analyse avec une lucidité qui est pour beaucoup dans la qualité de La Mort suspendue (son interview et celle de son compagnon, Simon, fournissent la trame du récit). En guise de dossier de presse, il a écrit un chapitre introspectif pour tenter encore de comprendre ce qui lui tombe sur les épaules, si longtemps après : « Nos pires cauchemars, écrit-il, proviennent d’une zone du cortex appelée l’amygdale. A chaque traumatisme, ce « centre de la peur » grave dans le cerveau ces sensations terrifiantes. L’insupportable devient inoubliable. »

Pendant les trois semaines de tournage, puis les deux mois qui ont suivi, Joe a été sujet à des crises de panique, « de brusques envies de pleurer, un sentiment persistant de vulnérabilité. » Cette histoire qu’il avait mise à distance le submergeait à nouveau. A son retour en Angleterre, il a pris rendez-vous chez un psychothérapeute. Mais bientôt, invité à donner une « conférence de motivation » dans une entreprise, il est revenu sur son histoire. « Quelques jours plus tard, les symptômes avaient disparu. »

Raconter, tel est son destin. Pour le film, Kevin MacDonald a enregistré vingt-cinq heures d’interview. Joe a exploré comme jamais les dernières heures de son aventure, lorsqu’il bascule dans l’inconscience, la tête envahie par une chanson de Bonney M. « J’ai lu des récits de montagne où la survie apparaît comme quelque chose d’héroïque. Dans la réalité, ça n’a rien de glorieux : juste une lente destruction de toi-même, avec un tube de merde dans la tête. Quand je pense qu’il a fallu payer 25 000 livres pour remixer ça ! »

Il ne voit dans le film qu’une infidélité. Non, au fond de sa crevasse, il n’a pas juré, pas hurlé. Juste pleuré. Ses nerfs ont craqué. « C’est arrivé au milieu de la nuit. J’étais gravement dans la merde. J’avais trop reçu. Je m’étais cassé la jambe, j’étais en hypothermie, déshydraté, j’avais fait une grosse chute… Pendant peut-être une heure et demie, j’ai sangloté comme un gosse, je n’étais plus maître de moi-même. Puis je me suis repris. »

Il dit, pourtant, que cette aventure n’a pas changé sa vie. « On a eu un accident, on a survécu. Quand on est alpiniste, il n’y a pas de quoi en faire un plat. » Non, ce qui a changé sa vie, c’est le succès du livre, qui lui a ouvert les portes d’une nouvelle existence. Simon Yates ne le voit plus beaucoup : « Joe passe beaucoup de temps dans le monde des médias, dit ce dernier. Il aime ça, il a du talent pour ça. Moi pas. Ça l’a endurci, c’est le jeu : il a du succès, il ne doit pas se laisser bouffer. » Pour Simon aussi, le tournage a été difficile. Comme si les mêmes absurdes censeurs se réveillaient vingt ans après, l’accusant d’avoir condamné son compagnon, alors qu’il lui a sauvé la vie. « Personne n’y peut rien, dit Joe Simpson. Je serai toujours celui qui s’en est sorti en rampant, et Simon celui qui a coupé la corde. »

Joe va bientôt reprendre l’écriture de son prochain roman : 2 000 mots par jour, du lundi au vendredi, sans interruption, malgré la météo, parfaite pour le parapente. Il se roule une mince cigarette. Sur le paquet, une énorme étiquette : « Fumer tue ».

Charlie Buffet


Biographie

1960
Naissance en Malaisie.

1985
Accident dans la Siula Grande, au Pérou, avec Simon Yates.

1988
Publie « La Mort suspendue ».
Puis « Encordé avec des ombres » (1994) et « La Dernière Course » (1999).

2004
Sortie en France du film « La Mort suspendue », de Kevin MacDonald.

• ARTICLE PARU DANS L’EDITION DU 14.02.04

Posté en tant qu’invité par Math84:

Pour le making of, c’est par ici:
http://www.ifcfilms.com/ifcfilms?CAT0=3127&CAT1=4309&SHID=19906&VID=3704&CLR=red&BCLR=CC0000&VTYPE=5912

Mathieu

Posté en tant qu’invité par Fabrice:

J’ai lu le livre il y a quelques années. Je viens d’aller voir le film. A la sortie du ciné, j’ai dis à ma copine, « j’ai pas aimé, il y a un truc que je comprends pas ou que j’ai du mal à apprécier ». Et puis voilà, c’est finalement un film qui donne lieu à réflexion, à de longues réflexions, surtout lorsque l’on connait ce milieu et les moments de galère où l’on voit la mort à ses côtés. Au bout de 3 jours, j’ai enfin trouvé le problème, le point noir de ce film à mon goût. Tout le récit de Joe, toute cette partie de sa vie, finalement ne nous regarde pas. Certains passages racontés par Joe ne regarde que lui, ce sont des secrets pour lui, des moments qui ne peuvent se partager. C’est trop intime ! Le passage de Boney M, m’a choqué car j’ai connu des moments comme ça et je me demande de quelles manières on peut les raconter.
Au bout de toutes ces reflexions, je dois me rendre à l’évidence. Ce film est tellement réaliste qu’il est de toute beauté. Je n’aime pas ce côté de la montagne, mais la fin de l’histoire est si belle. Nous pouvons tirer note chapeau à ces 2 alpinistes pour ce qu’il s ont fait. Ce film est une leçon de courage pour nous tous et nous fait voir qu’une prise de décision en cas de difficultés en montagne est une rude épreuve. Merci