Faut-il vraiment un relais aux normes fédérales?

Ca arrive quand même.

Le CAF ne finance pas de compétitions et je ne suis pas sûr du tout que le CAF commercialise des topos.


.

This post was flagged by the community and is temporarily hidden.

Bien entendu, le CAF publie des dizaines de topos (on pourrait ajouter à la liste ci dessus ceux de Bourgogne…) mais ce qui est certain c’est que le CAF n’impose pas les règles du jeu, participe à la gestion des SNE, est un interlocuteur reconnu comme association de protection de l’environnement…
Merci pour vos commentaires et le lancement de ce sujet.
Bonne grimpe à tous,
avec ou sans relais :wink:

des quoi ??

l’inverse des SAE :stuck_out_tongue:

Pour en revenir au coeur du sujet (« relais aux normes fédérales »), il faut quant même en revenir aux fondamentaux, c’est à dire aux normes.

Les N.O.R.M.E.S !!!

Le gros mot qui en impose et qui revient à chaque phrase, surtout lors des réunions « statutaires ».

Mais au niveau équipement, savez-vous ce qu’elles édictent concrètement ces fameuses normes ? Non ?
Alors je vais être sympa et faire l’énorme effort de synthétiser les … 6 pages du doc de référence FFME (« Norme d’équipement des voies et des sites naturels d’escalade », version du 16 juin 2012) :

  • Conforme à la norme européenne NF EN 959 (que je ne connais pas et que je n’ai pas réussir à avoir pour l’instant … sauf à payer 50€)
  • Résistance de 2.5kdaN en traction verticale et 1.5kdaN en arrachement
  • deux amarrages par relais, reliés par une chaîne dont la résistance est supérieure à celle des amarrages (bref elle doit tenir au moins 2.5kdaN)
  • Pour le passage de corde, un anneau, un maillon rapide ou un système à verrouillage automatique (mais exit les mousqueton à fil type ceux de chez Fixe)
  • et … et c’est tout !
    sans le titre, le sommaire et les photos, le document ferait à peine une page.

(Après il y a aussi une référence à la charte fédérale de l’équipeur et à la norme NF EN 12275 relative aux équipements d’alpinisme)

Rien sur la qualité du rocher, la longueur des points, l’altération de leur résistance dans le temps, la fréquence de renouvellement, la distance entre les poids, la prévention des retours au sol, etc. etc.
Pas de trace d’une quelconque obligation de validation fédérale pour « normer » une voie.
Et pas le moindre début d’une méthodologie pour tester la conformité du matériel en place aux normes (en tout en ce qui concerne la résistance à la traction et à l’arrachement).

Bref, avec des normes si light, je ne comprends toujours pas comment que l’on puisse continuer à ressortir aussi souvent et facilement la martingale des normes pour brandir des blocages ou faire passer des interdictions.

Oui, et bien évite de leur donner de mauvaises idées…

sinon, on parle souvent de déconventionnement,
mais y a-t-il eu des conventions signées récemment (disons depuis 6 mois)?

[quote=« FMJ, id: 1513132, post:29, topic:133312 »]Pour en revenir au coeur du sujet (« relais aux normes fédérales »), il faut quant même en revenir aux fondamentaux, c’est à dire aux normes.

Les N.O.R.M.E.S !!!

Le gros mot qui en impose et qui revient à chaque phrase, surtout lors des réunions « statutaires ».

Bref, avec des normes si light, je ne comprends toujours pas comment que l’on puisse continuer à ressortir aussi souvent et facilement la martingale des normes pour brandir des blocages ou faire passer des interdictions.[/quote]

Voilà pourquoi du temps où la fédé travaillait avec le COSIROC (dont elle était membre) on parlai de RECOMMANDATIONS !
L’ouvrage co-édité et signé en grande partie par Daniel Taupin et Vigier fait une large place à la physique et la géologie pour expliquer en quoi la résistance du métal c’est bien, celle du rocher autour c’est plus important et au respect des règles de l’art !

En dehors de ça, la norme EN… fait aussi référence aux tests d’arrachement nécessaire à la certification. Et c’est bien le problème. Ces tests (qui coûtent cher) sont réalisés par des organismes agréés (type Socotec). Ils ont par exemple étaient faits à Orpierre. La limite de l’exercice c’est que le calacaire n’est pas homogène sur l’ensemble d’une falaise donc certifier une falaise suppose que l’on fait des tests sur l’ensemble de celle-ci… Ainsi, pour les fidèles lecteurs de la TL²B, rappelez vous l’an dernier notre article sur ce point de relais qui à laché à Venasque ! Heureusement, chaine et maillon on sauvé la vie du grimpeurs.

Toujours à Orpierre, il y a quelques années, dans un des secteurs écoles (voies en 4), nous avons arraché plusieurs broches scellées à la main ! La colle n’avait pas durcit correctement (humidité ou froid) ! Bref, les « normes » ont parfois du bon mais ne remplaceront jamais un peu de réflexion de la part des grimpeurs qui ne devraient jamais avoir une confiance aveugles dans un point, quel qu’il soit !!! Soyez juste RESPONSABLES !

Posté en tant qu’invité par Sgt:

En grimpant chez nous, soit tu pose une moule avec deux dégaines, si un point claque tu as toujours le 2e, et tu rappel en passant la corde dans les deux broches, la encore tu as deux points. Le seul moment critique c’est quand tu n’es vaché qu’a une broche et que tu tire la corde, et encore il me semble qu’une manip existe pour les motivés. Du coup chaine et maillons ? Inutile suffit de pas être complètement demeuré …

Pas besoin d’être très motivé pour juste lier le deuxième point à sa vache par une dégaine. C’est pas de la manip de bouquin mais le principe de protection et la fonction de sécurité sont réalisés.

Chez nous en "Alsace du Nooooord " :cool: