Expédition GROLAR à la recherche de Ursus Pizzlii

Nous sommes heureux de vous présenter en exclusivité sur C2C (et en toute modestie) le récit de notre expédition victorieuse à la recherche de Ursus Pizzlii.

En tant qu’alpinistes-aventuriers et naturalistes mondialement reconnus, nous avons été mandatés par le Comité Scientifique de C2C (à l’insu de son plein gré) pour une expédition à la recherche d’une bête féroce dont seuls quelques représentants avaient été observés jusqu’alors.
Cette aventure d’une dangerosité extrême demandait courage, audace, force, agilité, humilité (et musicalité comme nous le verrons par la suite).

Nous ne dévoilerons pas la région explorée afin de ne pas mettre en danger la population des Ursus Pizzilii que nous y avons découverte, et ne pas risquer la concurrence d’autres photographes animaliers.

Nous commencerons d’abord par un rappel :
Comme chacun sait (cf wikipedia )
, les Ours Polaires n’ont plus assez de banquise donc ils descendent vers le Sud, tandis que les Ours Grizzlis ont trop chaud, donc ils montent vers le Nord.
Fatalement ils se rencontrent !
Et comme ils se trouvent mutuellement beaux, au lieu de se mettre des baffes, ils font des petits, et ça donne des Tigrilions… euh des Groslards, enfin des Grolars ou des Pizzliis.

Quiconque a déjà rencontré des Ours Polaires et des Grizzlis peut réaliser l’engagement et la dangerosité extrême de notre expédition.

Ours Polaire sur wikipedia

Grizzli sur wikipedia

La suite du récit ainsi que les photos en exclusivité sur C2C dans notre prochaine édition

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.[quote=« catherine, post:2, topic:258421 »]
Quiconque a déjà rencontré des Ours Polaires et des Grizzlis peut réaliser l’engagement et la dangerosité extrême de notre expédition.
[/quote]
Surtout si vous êtes sortis sans votre attestation.

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Aucun risque de contamination : l’intérieur de notre organisme est régulièrement totalement désinfecté à l’alcool :sunglasses:

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Faudrait peut-être leur expliquer que l’Antarctique c’est loin.

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Catherine, en guise de « teaser », tu ne pourrais pas déjà mettre une photo d’un Pizzlii, même si tu n’es pas encore à jeun ?

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Bonne idée !
Je viens d’ajouter des photos d’Ours Blanc et Grizzlis pour que nos lecteurs imaginent l’aspect terrible de leur rejeton !

C’est un Oursomadraire, une espèce rare et menacée.
On le reconnait facilement à ses caractérist iques phys iques typ iques:

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Bonjour,

C’est bizarre, on dit dromadaire, on devrait dire oursomadaire ? C’est pour ne pas suggérer le Madère à Catherine que tu as utilisé cette orthographe ? Pourtant, vu tes iques iques iques, tu as du abuser !

Bernard

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A ce propos, voici la photographie - extrêmement rare !- d’un dromardeche bicolore, prise en plein vol par un ami cryptozoologue :

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On reconnaît pour une fois parfaitement le caractère éminemment versatile du dromardeche, qui en est le trait spécifique : son profil bleu le saisit en train de rire, tandis que son profil rouge révèle au contraire son air obtus et renfrogné. Et comme il virevolte sur lui-même en volant, l’alternance cyclothymique qui le caractérise n’en est que plus saisissante.

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Je vois que la Drôme adhère à son département voisin.

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Voici donc notre épopée, mais nous n’en exposerons ici que les séquences les plus intéressantes sur les plans scientifiques, naturalistes et acoustiques.

Après un long cheminement, nous arrivons enfin à l’emplacement choisi pour notre campement.

François à l’approche de la zone de campement

Catherine apportant le bois pour le feu

Nous nous installons avec toutes les précautions nécessaires afin de nous prémunir d’une attaque de ces animaux sauvages d’une extrême férocité :
Nous entourons le campement d’une clôture anti-ours et nous préparons un feu afin qu’ils ne s’approchent pas trop près.

François à l’affut dans la tente de camouflage

Nous utiliserons si besoin un kazou-cacophone gracieusement prêté par l’orchestre philharmonique de C2C.
Cet instrument aux possibiltés variées permet une game étendue de variations, de douces et suaves mélodies ou de bruits épouvantables.
Nous pourrons ainsi effrayer ces Ours féroces pour les faire fuir s’ils s’approchaient trop.

François testant le kazou-cacophone

Cet instrument magnifique nous a en fait sauvés car plusieurs spécimens nous ont lâchement attaqués.
Sans le kazou-cacophone nous ne serions pas là pour témoigner de notre aventure extrême parmi ces fauves.

La suite du récit ainsi que les photos en exclusivité sur C2C dans notre prochaine édition

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Petit truc de chasseur roumain pour s’attirer les ours :

-Trebuie să strigă că un urs pentru să vine pâna la tine
-și cum strigă un urs ?
-Strigă așa : « mor, mor, mor »
-Cumsă « moare, moare, moare » de ce nu « Trăiește, Trăiește,Trăiește »

-Il faut crier comme un ours pour qu’il vienne jusqu’à toi
-Et comment ça crie un ours
_-Ça crie « Mor, mor, mor » _
-Comment çà : « Meurt, meurt, meurt » et pourquoi pas « vit, vit, vit »?

C’est cadeau

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Alors que nous étions réfugiés dans la tente d’affut à rédiger des notes pour notre prochaine publication scientifique, notre campement a été sauvagement attaqué par un groupe de Grolars mâles.
C’est avec terreur que nous avons réalisé que ces derniers mettaient notre vie en danger en pillant nos bouteilles :scream_cat:
François dans un moment admirable d’une extrême audace s’est mis à jouer du Wagner au kazou-cacophone, dans ses registres les plus terrifiants, pour faire fuir les vendales.
Ces derniers terrorisés par ces sonorités dantesques se sont enfuis au loin, hélas en laissant les bouteilles vides.

C’est alors qu’au milieu de cette désolation nous avons aperçu une petite Pizzlii femelle, indifférente au remue-ménage qui venait de se produire, qui jouait avec la bouteille d’hydromel, sans arriver heureusement à ouvrir le bouchon.

la petite Pizzlii avec l’hydromel

Cet hydromel, ne titrant hélas qu’un petit 17°, il pouvait nous sauver la vie !
Il fallait absolument arriver à récupérer cette bouteille sans effaroucher cette petite si sensible.
François s’est mis à lui chanter des berçeuses au kazou-cacophone.

Le résultat espéré s’est réalisé : la petite Pizzlii s’est endormie !

Nous étions sauvés !
Nous avons promptement levé le camp avant que sa mère et son père Grolar viennent la récupérer, et nous sommes rentrés de cette expéditions en mode de survie extrême, avec si peu de vivres !

Nous tenons à remercier chaleureusement nos sponsors, en espérant qu’ils nous fournissent à nouveau en matériel et vivres de survie, car nous aurons certainement d’autres projets ambitieux.

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ça ne m’étonne pas ! Mais faites attention à vous, hein !!

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Il a réussi à lui jouer les Variations Goldberg avec son kazou-cacophone ?

https://www.youtube.com/watch?v=38qwPrqU2Dk

Pour les ceusses qui l’ignoreraient encore, au départ, Bach avait écrit ça pour un de ses élèves qui soignait les insomnies de son employeur en jouant du clavecin dans la pièce à coté de la chambre…

'Faudrait arriver à monter un clavecin au bivouac voir ce que ça donne…

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On a déjà monté une flopée de saxo dans les alpages du coin et il y a longtemps, un quatuor à cordes au sommet du Dôme (sans la contrebasse, faut pas exagérer !)

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« On » ce n’est pas nous-mêmes qui avons organisé ou même tout porté faut dire :wink:

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Encore heureux, sinon ça aurait été un quintette. Et encore, en musique de chambre le cinquième larron peut être à géométrie variable. D’ailleurs Mozart a sans doute prévu le coup: à part la petite musique de nuit, ses quintettes sont en général à deux altos
https://www.youtube.com/watch?v=6xRqiAj-3UM
ou avec clarinette


Mais pas de contrebasse…
Donc, il faudrait qu’on organise ça : jouer les quintettes de Mozart au Dôme…

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