Etude universitaire portant sur la randonnée pédestre

Posté en tant qu’invité par Maxime Duclin:

Bonjour, nous sommes un groupe d’étudiants réalisant une étude sur la randonnée pédestre (la pratique, l’achat de produits , la culture de la randonnée), pour cela nous avons réalisé un questionnaire que nous vous soumettons(lien ci-dessous). Merci d’avance pour l’aide que vous pourrez nous apporter et pour le temps consacré , votre avis nous intéresse.

https://docs.google.com/forms/d/1937WNHtEGCQxRbdNJuEwUJGQldIyaNbubBDqZmuCXy0/viewform?usp=send_form

Sincèrement c’est quoi ce questionnaire interminable avec des questions redondantes moins pertinentes les unes que les autres ?

L’un d’entre vous a-t-il jamais pratiqué la montagne pour poser ce genre de questions ?

Le minimum, c’est de se présenter ainsi que les modalités de l’étude en question.

Car si le terme « Universitaire » peut faire penser à « science », je crains qu’on nous n’assène qu’une n ème étude d’une quelconque école de commerce ou de marketing, science de la vente de frigo à des eskimo.

Posté en tant qu’invité par kerplouz:

Salut Maxou,

Pourquoi presque la moitié des questions semblent bidon et l’autre semblent s’intéresser uniquement aux motivations d’achat des godasses ?

Ciao :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par ugolin:

Sexe masculin ou féminin, ça fait référence à l’anatomie, non ? :lol:

Il aurait fallu écrire « sexe: homme - femme » …

Quant aux « styles » de pratiques de randonnées. …que faut-il comprendre ?
« sur les mains ? », « en marche arrière ? », « en dansant ? » :lol:

Posté en tant qu’invité par ugolin:

[quote=« ugolin, id: 1795914, post:6, topic:160195 »]Sexe masculin ou féminin, ça fait référence à l’anatomie, non ? :lol:

Il aurait fallu écrire « sexe: homme - femme » …

Quant aux « styles » de pratiques de randonnées. …que faut-il comprendre ?
« sur les mains ? », « en marche arrière ? », « en dansant ? » :lol:[/quote]

…ou baroque, Louis XIII…

Des questionnaire « pseudo-universitaires » et le plus souvent bidons et mal ficelés, on en voit passer pas mal et 9 fois sur 10 leurs auteurs se voient gratifier (bien légitimement) de volées de bois vert. Mais celui-là est pour le moins singulier avec sa succession de réponses à trous pour lesquelles il faudra pas mal de temps et de courage pour en exploiter les mots clefs !
Heureusement tout est prévu, on peut valider le questionnaire sans avoir répondu à aucune question : c’est un signe !

Question : puisque GOOGLE récupère l’adresse IP de chaque personne qui va se connecter sur la page du questionnaire, n’est-ce pas là une manière simple et peu coûteuse de constituer un fichier qualifié « rando » ? :rolleyes:

Mais ces adresses IP ce ne sont pas eux qui peuvent les exploiter il me semble.

En matière commerciale, tout n’est qu’une question de coût ! De manière plus indirecte cela peut servir à adresser des bannières publicitaires correspondant aux centres d’intérêt de l’internaute dès que l’occasion s’en présente lors sa navigation.

En lisant votre questionnaire, j’ai l’impression que vous voulez faire une disserte ayant pour thème la randonnée, mais que vous n’avez aucune idée et demandez conseil à des inconnus. Pour éviter de vous retrouver à éplucher 25000 réponses (25 champs de texte x 1000 questionnaires remplis), voici quelques conseils.

  • Savoir à quelle question est-ce que je veux répondre grâce au questionnaire
  • Le questionnaire doit être construit par thèmes (ça semble être le cas du vôtre : au début c’est la pratique, ensuite le matériel puis chaussures)
  • Méthode de l’entonnoir (à appliquer par thème) : questions générales au début puis plus précises. Idem pour classer les thèmes : les généraux au début, plus précis à la fin.
  • Éviter les questions ouvertes :
    . le répondant n’aime pas forcément parler de lui,
    . les réponses peuvent être extrêmement difficiles à analyser notamment tout ce qui est lié au sentiment : vous allez biaiser la réponse
    . une question ouverte à la fin suffit ou bien conditionnellement à une réponse (si oui/non pourquoi ?)
  • Le questionnaire doit être court (20 questions max)
  • Questions pas trop longues (pour éviter une interruption dans le remplissage), non influençables (pour ne pas biaiser la réponse)
  • Types variés de questions : questions fermées (fait-il beau ?), ouvertes (comme la majorité des vôtres), à échelle (quel est votre niveau sur une échelle de 1 à 5 ?)
    . toujours proposer un nombre impair de réponses possible : il doit y avoir une réponse neutre (exemple pour les échelles de satisfaction)
  • Finir le questionnaire par les caractéristiques du répondant (sexe, âge, CSP (avec cases à cocher))
  • Toujours tester son questionnaire sur des proches avant de s’en servir.

Dans votre cas :

  • rassemblez les questions similaires,
  • proposez des choix plutôt que d’attendre des réponses écrites : dans votre questionnaire, un répondant peut vous écrire son âge en lettres et vous donner le nombre de mois, jour en plus des années. Pour le budget des chaussures pareil, proposez des échelles : ( par exemple : 0-50€ ; 50-100€ ; 100-150€ ; 150-200€ ; 200€ et +)
  • levez les ambiguïtés de vos questions : par exemple « le lieu d’achat est-il important » c’est quoi le lieu? magasin, internet, mer, montagne, ville, campagne ?

Il faut que les résultats qui sortent de votre questionnaire soient immédiatement interprétables (avoir des chiffres et des pourcentages), sans passer son temps à relire les réponses ni les interpréter vous même,…
Il faut mâcher le travail au répondant et orienter les questions en fonction de ce que vous voulez savoir.

En espérant vous avoir aidé!
– réponses d’un statisticien