Étude statistique sur l'isotherme 0 °C

Je vous propose une étude statistique sur un paramètre météorologique très apprécié par les montagnards : l’altitude de la limite du zéro degré en atmosphère libre, couramment appelé isotherme 0 °C. Vous trouverez l’article au bout de ce lien.

Pour être précis, j’ai étudié non pas l’isotherme 0 °C au sens strict (niveau de congélation le plus bas), mais le niveau de congélation le plus haut dans la troposphère — dans certains cas, le profil vertical de température peut rencontrer plusieurs fois la valeur de 0 °C entre le sol et la tropopause.

Le contenu du document pourra vous sembler technique, mais je suis disponible pour répondre à vos questions. Je suis également ouvert aux critiques sur le plan méthodologique (je sais qu’il y a parmi vous des météorologues, physiciens, statisticiens…) et curieux de connaître les interprétations que vous ferez des résultats.

Très bonne idée !

Je n’ai pas bien pigé : les réanalyse sont des prévisions à partir de données initiales passées ?
Est-ce que la qualité de ces données initiales est similaire à celles d’aujourd’hui ?
Et les prévisions sont faites sur combien de temps ? (tous les jours ?)

Une coquille dans la légende de la fig 1ter :

Il manque la fin :slight_smile: Du coup je ne comprend pas comment le plus haut niveau à 0°C peut être en dessous de l’iso 0°C (qui est un des niveaux à 0°C, donc en prenant le plus haut niveau on est supérieur ou égale à l’iso, mais jamais en dessous normalement).

Une autre typo :

Il y en a d’autres du même genre.

Merci Bubu pour la coquille de la légende de la figure 1ter : il manquait la fin, et peut-être vas-tu mieux comprendre, du coup. En revanche, je ne comprends pas celle de la figure 3a ; peux-tu me préciser ce qui te semble bizarre ?

Les réanalyses CFSR 1979-2009 ont été terminées en janvier 2010, puis étendues à mars 2011. Elles sont basées sur la version de GFS qui était opérationnelle entre 2008 et 2010 et assimilent les observations de l’époque qui ont pu entretemps être corrigées, consolidées.

CFSv2 est un produit opérationnel basé sur la même version de modèle que CFSR mais à une résolution spatiale plus haute. Il commence en janvier 2011. CFSv2 sert aussi à faire les prévisions saisonnières (cf Meteociel).

La qualité des réanalyses est moins bonne que celle des analyses des prévisions actuelles car les modèles ont évolué, mais meilleure que celle des versions de l’époque. Elle est également assez homogène en dépit du nombre croissant des observations assimilées.

On rejoue des prévisions à T+6h sur un historique de trente ans avec la dernière version du modèle en date et des observations contrôlées. Les simulations se poursuivent en quasi temps réel avec une version du modèle qui est donc figée pour assurer aux résultats une cohérence temporelle maximale.

Digression : Perso j’ai vite compris que ne comprendrais pas grand chose, j’ai donc laissé tomber la lecture et suis plutôt allé voir les photos de ton site. De bien beaux clichés et mention spéciale pour la photo de la page d’accueil (magnifique, j’ai eu la demi molle) !

Avant « limite du zéro degré », il y a une vingtaine de caractères exotiques, du type : [OBJ]. Visibles sur Firefox (mais je pense plutôt que ça dépend de la police disponible dans l’OS).

Merci Bubu, j’ai corrigé ça! C’est venu d’un copier-coller depuis un PDF de Météo-Suisse. Invisible sous Safari et dans mon éditeur, j’ai dû passer par vim pour en venir à bout…

Merci yaploq! Ton commentaire me touche beaucoup. J’aime cette nature minimaliste que le cadrage et le caractère sauvage du lieu ont permis d’isoler autour de la trace du skieur, elle aussi très sobre et pure.

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