Etre guide de haute montagne

Posté en tant qu’invité par harmonik:

C’est comme toute voie qui s’apparente plus à une vocation qu’à un métier. Il faut savoir en accepter les contraintes et les risques. Il y a d’autres moyens de pratiquer la montagne:

  • de manière professionnelle (secours en montagne, chasseurs alpins)
  • ou en amateur.

Le mieux est de te faire une idée par toi même. Mon meilleur pote a hésité lui aussi. Ses parents voulaient qu’il ait une licence à la fac. Lui voulait grimper et être libre, il a donc choisi d’être guide.

Posté en tant qu’invité par Yannou:

Pour moi en montagne j’apprend souvant et beaucoup … et c’est vrai que la tentasion d’enseigner et grande sa doit etre dans la nature humaine ou je ne sait quoi ! Mais je comprend tout a fait le fait qu’une passion peu rester juste un passion est dans profiter à 100 %

Posté en tant qu’invité par mimi:

Etre guide c’est être un larbin au service des riches oisifs.
De plus ce sont des emmerdeurs de première, il suffit de voir les assocs de chieurs créées par des guides. Et en prime ils ne mettent pas leurs grands principes en application. Le temps du guide sympa et naturel est révolu.

Posté en tant qu’invité par yv:

Non, non, c’est aussi « sauter » à longueur d’année de riches et belles héritières sur des vires accueillantes…
En tout cas, s’il est une espèce qui n’est pas encore en voie de disparition, c’est celle des sombres crétins et des frustrés…

Posté en tant qu’invité par nono:

salut
j’imagine que ca sent le vécu l’assoc de guides chieurs, va y balance où t’as trouvé ca mimi j’aime bien quand ca balance…
eh puis sympa ca veut dire quoi pour toi? naturel??? des explications s’imposent pour qu’on comprenne ce que tu aimerais qu’ils soient!
a plus
nono

Posté en tant qu’invité par Amie de la montagne:

Oh ça va pas recommencer avec les « conneries »… Ce jeune veut des indos précises, importantes pour son avenir professionnel. alors pas la peine de pourrir son post. Laissez les pro lui répondre et tout le monde sera content;

Donc les guides comme yv, n’hésitez pas à lui donner des infos et des conseils, y a rien de mieux que l’expérience pour en savoir plus dans ce genre de métier si difficile.

Une amie

Posté en tant qu’invité par Amical:

Amie de la montagne a écrit:

Oh ça va pas recommencer avec les « conneries »… Ce jeune veut
des indos précises, importantes pour son avenir professionnel.
alors pas la peine de pourrir son post. Laissez les pro lui
répondre et tout le monde sera content;

Donc les guides comme yv, n’hésitez pas à lui donner des infos
et des conseils, y a rien de mieux que l’expérience pour en
savoir plus dans ce genre de métier si difficile.

Une amie

Bravo Amie de la montagne. Un peu de respect d’autrui sur C2C serait apprécié.

Posté en tant qu’invité par guidos:

Pour répondre à la question premiére de David sur le cursus de formation:
Une seule école en france ( l’ENSA) à Chamonix et une durée de 4 à 5 ans pour suivre l’intégralité de la formation.
Avec le recul ce qui me semble le plus important à se poser comme question avant de se lancer, c’est l’aspect plaisir à aller en montagne. Il faut d’abord avoir une vraie passion pour ce milieu , le reste viendra naturellement… pas besoin d’être un athléte de haut niveau pour réussir simplement quelqu’un de complet dans les différentes disciplines ( rocher, glace, neige, mixte etc…)
En ce qui concerne le métier lui même, on lit beaucoup de bêtises sur les forums, il s’agit d’un métier passionnant (Oh, le vilain mot actuellement!!!), exigeant , précaire, bref aventureux… et qui sort des sentiers habituels.
Ah j’allais oublier l’essentiel: pour faire ce métier il faut aimer les gens,avoir un certain sens pédagogique pour faire passer les difficultés et comprendre ce que viennent chercher les personnes en montagne: un espace de rêve, de dépassement, de beauté qui leur rendra l’oeil brillant de retour dans la vallée.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Bertrand:

D’accord avec toi sauf sur un point :
« pas besoin d’être un athléte de haut niveau pour réussir »
L’ENSA ne sélectionne que sur des critères purement sportif et la concurrence est rude.
De fait, il convient :

  • D’être très rapide en ski sur de la mauvaise neige.
  • D’être tranquille dans le 7a.
  • La glace je n’en parle même pas.

OU ALORS :

  • D’être de la vallée ou d’être pote avec les profs.

Pour avoir louper 2 fois le proba, je sais de quoi je parle.

Posté en tant qu’invité par guidos:

Passer du 7A actuellement c’est pas être un athléte de haut niveau, il existe des outils pour être trés performant ( murs, pans etc…)
Bien skier sur toutes neiges semble être la base, aprés c’est une question d’entrainement…
En glace pareil , le niveau est pas mutant si t’es bon grimpeur ( voir plus haut ), là aussi il existe des moyens de progresser trés vite ( dry…)
Pour ce qui est du copinage, se méfier des clichés, 70% des candidats sont extérieurs à la vallée!!
Tout ça pour dire qu’on est loin du haut niveau mais d’un niveau de base minimum qui me semble logique pour exercer aprés cette profession. Crois moi , tu auras le loisir de « regresser » plus vite que tu ne penses par la suite.La volonté de l’ENSA est de préparer au mieux les futurs candidats à l’exigence de ce métier. Maintenant que je l’exerce depuis de nombreuses années je ne peux que souscrire à ce postulat.
Je te souhaite de réussir le proba et de ne pas te décourager… J’ai loupé le ski la premiére fois…

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Juanito:

Si vous êtes interessés par le métier en lui même, je vous suggère la toujours rafraichissante vision suisse (enfin… au moins jusqu’aux dernière élections…)

http://www.4000plus.ch/fileadmin/user_upload/Ausbildung/Berufsbild_f.pdf

qui parle du métier en lui même, ses bonheurs et ses diffcultés, d’une façon moins martiale qu’à l’Ensa. Très instructif.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Amie de la montagne:

Question à guidos

Et ensuite, est-ce difficile de garder le rythme, la forme? Il me semble que l’expérience doit apprendre à gérer les efforts, le stress, parfois…Non?

Sauf que ensuite on doit avoir plus de mal à récupérer, en fonction de l’avancée de l’âge. D’où l’intérêt d’apprendre à être en forme et ménager ses forces…

Et ne pas oublier aussi que c’est un métier saisonnier donc qu’il faut trouver autre chose pour le reste de l’année.

Posté en tant qu’invité par guidos:

Oui, tu as raison, plus on avance en âge plus c’est un métier difficile !!! D’ou l’intérêt de commencer la formation assez tôt… L’idéal est d’être diplômé vers 27/28 ans comme ça tu n’es déja plus « un jeune chien fou » mais tu as encore de bonnes articulations !
Aprés la longévité dans le métier c’est une question de gestion de l’effort, d’une hygiéne de vie, d’un entrainement régulier bref une pratique sportive inscrite dans ta façon de vivre. Il faut aussi garder du plaisir à « s’entrainer »: grimper est un plaisir et non une contrainte, faire du ski de fond ou du ski de rando aussi etc… De plus tu pratiques ces activités " d’entrainement" le plus souvent avec des copains guides donc c’est convivial et il y a de l’émulation.
Le plus important me semble t’il , c’est de ne pas raccrocher: le métier de guide supporte mal le fait d’être coupé de la montagne trop longtemps ( pour ta sécurité et celle de tes clients…)
Sur l’aspect saisonnier, là aussi une double activité est bienvenue… voire indispensable ( on ne le dit pas assez aux jeunes aspis à l’ENSA). Vivre exclusivement du guide est difficile , aléatoire et surtout peu rémunérateur…Aller en montagne pour « faire chauffer la marmitte » peut être vite un « tue la passion » !!!

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Bertrand:

Voilà la meilleure réponse qu’on pouvait faire à guidos. Effectivement, la formation
suisse est de loin la meilleure au monde pour deux raisons :

  • La sélection ne se fait pas sur un test très court et aléatoire (Pour l’ENSA, on est évalué
    sur 1 mn en ski, 2*8mn en grimpe, etc …) mais tout au long de la formation. Par ailleurs,
    les critères d’évaluation sont OBJECTIFS.

  • On ne considère pas que la réussite à un probatoire permet d’être guide. Chaque stage
    est difficile à valider et les échecs nombreux. Là où l’ENSA sanctionne, la formation suisse
    encourage le candidat à travailler ses lacunes.

Quant aux passes-droits, il ne s’agit pas de cliché : si 70% ne sont pas de la vallée, ça
veut dire que 30% en viennent, ce qui est énorme. Et, crois moi, pour ces 30% le proba
est bien plus facile, j’en ai croisé qui l’ont admis.

Enfin, 7a à vue n’est certes pas du haut niveau mais les conditions de l’examen font que
pour sortir la voie en 7a+ ce jour là, il faut être plus qu’à l’aise dans ce niveau. Autrement
dit, il faut, en 2007 (je ne sais pas quand guidos a eu le proba), valoir bien plus que 7a/b à
vue pour réduire au maximum les chances d’échec.

Posté en tant qu’invité par guidos:

Je n’ai jamais dit que la formation à l’ensa était la meilleure j’ai simplement dit que c’était la SEULE école en France , si David peut aller en Suisse qu’il fasse la démarche. Je ne suis pas sûre que ce soit possible. Quand aux autres points avancés , ils n’appartiennent qu’à toi et ne sont pas plus objectifs que les miens
Ce n’est que mon point de vue et le le fais partager, personne n’est obligé d’adhérer à 100%!!!
Sur ce bonne montagne à tous et surtout rester zen…

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par yv:

Tu te trompes complètement, pour devenir guide c’est comme pour devenir vedette à la Star Academy : il faut coucher avec les examinateurs – ce qui, selon l’examinateur, vaut largement le 7a+ à vue!!!
Dis, tu ne te chercherais pas des excuses pour l’avoir loupé 2 fois, ledit proba?
:o)))

Posté en tant qu’invité par Margot ton-encore elle:

Encore à parler de pratiques « olé olé » mais cette fois c’est avec les examinateurs?? , mais c’est pas potible… Quelle santé!!! après les clientes… Vous vous reposez de temps en temps???

Posté en tant qu’invité par benz:

elle a l’air sympas cette petite mimi,

Posté en tant qu’invité par Amie de la montagne:

ET de qui qui parle le Benz???

Posté en tant qu’invité par Amie de la montagne:

upppppppppppppppppppp!!!