Êtes-vous prêts à renoncer à vos activités en montagnes ? #covid-19

Ranger les skis et sortir les raquettes?

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Ça me semble tellement évident de se restreindre un peu, pour éviter de solliciter les secours/personnel hospitaliers parce qu’on a voulu se faire un petit plaisir en montagne.
L’intérêt collectif doit primer lorsqu’il y a une crise. Ça s’appelle du civisme.
Rien n’empêche d’aller se promener en forêt ou de faire un petit footing, si on a besoin de prendre l’air, c’est tout de même moins risqué que de faire du ski de rando ou d’aller grimper.
L’objectif c’est d’éviter la situation italienne avec une saturation du système hospitalier, notamment en réanimation.
C’est quoi 1 mois sans ski/escalade dans une vie?
Je propose à ceux qui ont du temps libre et des fourmis dans les jambes de garder les enfants du personnel soignant.

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J’ai du mal avec la notion de risque en fonction de l’activité course ou ski par exemple (faut il mieux courir tout les jours que faire une rando ski tout les 15 jours par ex). Mais je suis d’accord pour réduire le non nécessaire.
La galère pour faire garder les enfants ça ne touche pas que le personnel soignant.

Oui mais eux on en absolument besoin pour éviter que ça tourne vraiment mal.

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Oui enfin si toutes les petites boites coulent ça va pas être drôle une fois la pandémie passée.
Mais je te l’accorde dans l’immédiat le personnel de santé est une priorité.

Est-ce qu’aujourd’hui les services d’urgence de Briançon, Chambé, Gap sont déjà saturés ( je ne parle pas de leur standard téléphonique… et je ne parle pas de l’Italie, de la région parisienne ou de l’Alsace ) ?
Ou est-ce qu’il y a le risque potentiel qu’ils soient saturés quand le nombre de cas augmentera ? (=origine des mesures décidées hier par le gvt)

En dehors du risque d’avalanche qui est un peu particulier, je trouve que la pratique du ski de rando (en tous cas tel que je le pratique) n’est pas une activité plus risquée qu’une autre. Alors pratiquer avec plus de précaution oui pourquoi pas, mais arrêter ça me semble excessif.
Sinon il ne faut plus quitter son lit de peur de tomber dans l’escalier…

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Been pour le coup, par rapport à une sortie en montagne, je pense prendre plus de risque chez moi dans mon appartement, à croiser des jeans peut être malade et maintenant des gosses qui vont passer leur journée dans les hall d’entrée

En plus s’il n’y a plus d’accident!! que vont devenir tous les spécialistes en traumatologie ? Va-t-il falloir qu’ils se reforment aux maladies virales !! je vois mal un spécialiste des jambes pétées ce transformer par enchantement en pneumologue

C’est pourtant ce qu’il se passe en Italie …

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C’est pourtant ce qu’il se passe déjà en France où des retraités médecins hospitaliers toutes disciplines confondues qui sont partis à la retraite depuis moins de 5 ans ont été rappelé et ont eu une formation sur le pouce sur le coronavirus afin de pourvoir être médecin régulateur du SAMU en renfort. La demande émanait du préfet.

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Je me trompe peut-être mais l’impact du ski de rando sur les urgences doit être epsilonesque
Et avec la chute probable de l’activité des stations de ski et de nombreux autres sports (toutes les activités sportives collectives sont à l’arrêt) la traumatologie va déjà se réduire très fortement.

Donc le monde s’arrête, donc moi je peux continuer. Belle mentalité :clap:

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Faut pas tout mélanger.
Les fédés sportives arrêtent leur activités pour des raisons de risque de contagion, pas pour soulager les services traumatos.
Les étrangers ne vont plus venir dans les stations française par crainte de contagion ou parce que les frontières sont fermées, ça n’a rien à voir avec le risque d’accident.
Et je ne pense pas en allant skier ni prendre de risque de contribuer à diffuser le virus (au contraire je dirai…) ni avoir plus de risque d’accident.

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Je suis prêt à réduire mes activités
Mais mon vote n’est pas validé!!

Dans ce cas, serais-tu prêt à signer une décharge pour qu’on ne s’occupe pas de toi en cas d’accident ? Je sais qu’une telle décharge* n’existe pas, mais cela n’hésite pas de se poser la question et de tenter d’y répondre honnêtement.

*Même si partir sans téléphone portable est déjà un début :wink:

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Surtout parce qu’elles vont sans doute fermer comme les italiennes et les autrichiennes.
De toutes façons y’a plus de neige…

C’est ce que je me disais aussi y’a 2 ans avant de me casser tibia-péroné.

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J’ai l’impression que certains font semblant de ne pas comprendre. Ce sont toutes nos activités qu’il faut réduire. Dire que l’accidentologie est faible alors on peut aller faire du ski ou autre chose est l’expression d’un bel égoïsme au mieux ou d’une bonne dose d’inconscience au pire. les pays qui ont réussi à endiguer la propagation ont instauré des mesures autrement plus drastique sur les déplacement des personnes. On ne parle pas d’activité mais de déplacements. A part les quelques privilégiés qui peuvent partir de leur jardin, les autres doivent se déplacer vers leur site pratique. Qui ici est allé faire un tour aux urgences d’un CHU. Juste pour expliquer son point de vue bucolique aux patients et soignants qui libèrent de la place dans les services et suspendent toutes les opérations pour adapter le potentiel d’accueil ?

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Lors de mon stage en réa, un quart des patients étaient là pour un accident de montagne. À peu près autant pour les accidents de moto. Et pourtant c’était à l’automne, loin des saisons à haute fréquentation dans les Alpes.
Quelques tentatives de suicide, aucun accident domestique.
Deduisez en ce que vous voulez hein. Il me semble quand même que l’activité « montagne » génère un paquet de situation d’urgence et de réanimation.

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C’est la notion de civisme que je ne comprends pas

… dans une neige à genou largement prévisible (si on n’arrive pas à la prévoir la veille, on peut au moins la constater au debut de la pente).

De maniere generale (je ne parle pas de ton cas) comme 95% des accidents sont du à des erreurs grossières de ce genre, suffit de se concentrer un peu pour éviter ces erreurs.
Encore faut-il être conscient qu’on fait des erreurs grossières.
Et surtout faut-il accepter qu’on en fait depuis 20 ans alors qu’on pensait maîtriser un minimum les risques depuis des années.
C’est surtout ce risque de blessure d’amour propre qui empêche inconsciemment toute remise en cause et permet de continuer à utiliser des raisonnements faux pendant des années, alors que sur le papier on a 10 fois l’expérience nécessaire pour se rendre compte qu’on fait des erreurs.

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Ça m’aurait étonné…
Tu en déduis quoi concernant ta pratique ?

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