Passé la nuit de lundi au refuge de l’Étendard (refuge d’hiver), avec deux personnes qui faisaient la traversée l’Alpe d’Huez/Fonds de France en deux jours, en traversant pic Beyle et Rocher Blanc.
Ils avaient descendu la face nord du pic Beyle en piolet/crampons tellement c’était venté et déneigé, totalement inskiable à leur avis !!
Le lendemain j’ai cherché qq chose de raisonnable à faire en tenant compte de ce que j’étais seul.
Aiguille de Laisse ventée et déneigée comme je ne l’avais jamais vue, les rochers apparaissant presque dans tous les sens, impossible sans y laisser la semelle des skis que je venais de refaire 
Dôme/Cimes de la Cochette : le couloir à 35° en forme d’apostrophe qui donne accès au plateau supérieur avec le petit lac était en cailloux, sauf une petite bande latérale plus ou moins verticale probablement non skiable … Pas le moral pour passer par le couloir à 45° en son milieu, qui d’ailleurs était à peine mieux avec la plaque habituelle pas encore descendue.
Le Sauvage est défendu par une série de grosses crevasses auxquelles je n’avais pas envie d’aller me frotter seul en décembre. :rolleyes:
Pour l’Étendard lui-même, même s’il n’est plus ce qu’il était et si j’ai à peu près repéré les zones de crevasses actuelles cet automne, pas eu le moral pour y aller en étant complètement seul dans le coin 
À noter, vue depuis chez moi, ce qui est apparemment une très grosse plaque fragmentée sous le col entre les Cîmes de la Cochettes et les Cîmes de la Barbaratte.
Moralité, je suis allé jusque au bout du deuxième lac, et je suis revenu à St Sorlin, poser mon sac au Gros Caillou, sympathique hotel-restaurant en bordure des pistes, et faire un peu de piste. Là, autre forme de l’horreur … jamais vu autant de monde sur une neige commençant à être verglacée par les passages des skieurs, des gens dans tous les sens à toutes les allures, évité de justesse plusieurs collisions … neige croûtée dure et cassante en sortant des pistes qui m’a envoyé deux fois au tapis. Un de mes copains médecin de la station m’a annoncé le soir au dîner le chiffre record de 111 patients en consultation pour la journée, les deux-tiers en traumatologie. Lui et ses deux confrères plus l’interne en stage y ont passé la journée jusque vers 9/10 h du soir (la traumato, c’est pas une angine !), ne trouvant un instant pour déjeuner que vers 16 heures. Un peu avant le personnel du Gros Caillou qui a fait quatre services. Y’a du monde en station !
Bon, aujourd’hui skating ou rando nordique sous les Aiguilles d’Arves 