A force de te sentir à mes cotés, je t’avais presque banalisée
Tu faisais comme partie de mon paysage.
Tous ces chemins parcourus ensembles,
Tous ces névés traversés,
Toutes ces parois escaladées,
Je ne les aurai jamais envisagées autrement qu’à tes cotés.
Pourtant sans m’en rendre compte je t’avais laissée de coté
Ne t’offrant plus toute l’attention que tu méritais.
Sans que je n’y prête plus attention, tu t’es éloignée de moi,
Petit à petit, comme dans une lente mais irrémédiable glissade.
J’ai voulu te rattraper, te ramener près de moi,
Mais il était déjà trop tard, tu étais déjà loin,
Et je me sentais déjà très seul.
A ton contact je m’étais éloigné de la civilisation,
La retrouver seul n’en sera que plus difficile,
Et j’éprouve le douloureux pressentiment,
De celui qui va redescendre de la barre en chausson…
Fait chier, d’echapper une grosse en paroi!!!