Et en haut

Posté en tant qu’invité par bara’:

Je te propose une parenthése afin de poser tes idées et tes réflexions concernant ton rapport à ces Grandes Dames.

Parenthése pour nous donner envie de découvrir par le sport, la méditation, les balades bucoliques, … tes plus belles expèriences.

Pour ma part je suis à côtés du chemins de St Jacques de Compostelle (dans les pyrénées) je fais de temps à autres cette balade pour faire un point sur ce que je désire vraiment. Lors de ma dernière balade sur ce chemin, j’ai pensé à Vous, et oui ! Et j’aimerais vraiment pouvoir partager ces instants de détente et de réflexions.

Nous avons tous un point de vues sur ce qui nous entoure, et je pense, que nos Montagnes sont indissociables de la philo, ou l’inverse ?
je ne sais plus trop :slight_smile:

Alors pour commencer, Pourquoi aller gravir des montagnes ? quel est le but de cette expérience ? un défi ? Mais envers qui ? toi ou la montagne ?

A Toi…

Posté en tant qu’invité par Dam:

[quote=bara’]Alors pour commencer, Pourquoi aller gravir des montagnes ? quel est le but de cette expérience ? un défi ? Mais envers qui ? toi ou la montagne ?
A Toi…[/quote]
Un defi ? non surtout pas. Plutot un jeu, un amusement.
Parcourir les montagnes apporte beaucoup de plaisir. C’est beau, c’est calme (en general), c’est sincere (la montagne ne triche pas).
C’est parfois difficile et dangeureux mais la satisfaction d’avoir surmonte la difficulte et le danger est immense. On se sent plus vivant apres avoir vu un danger de pres.
C’est egalement l’esprit de cordee, partager la nourriture, la satisfaction, la peur. La confiance dans l’autre.
C’est la decouverte, ouvrir un itineraire nouveau, ou juste partir sans topo et se perdre de son plein gre.
C’est parfois la performance, se depasser, gravir une voie plus difficile que les precedentes.
C’est la maitrise de soi, se connaitre savoir s’arreter a temps, savoir faire demi tour, savoir engager parfois, avoir le courage d’y aller.

Mais ca doit toujours rester un plaisir !

Posté en tant qu’invité par bara’:

Merci Dam.

pour ce moment, même devant mon écrant j’étais ailleurs, Merci.

Tu as l’habitude de partager la Montagne avec un groupe ou plutôt en binôme ?

Il est bien vrai, que c’est avant tout un Grand Plaisir. Quand elles veulent bien nous laisser monter à leur sommets, je vois un peut ça comme de l’aprivoisement, quand pense tu ? On met nos pieds l’un devant l’autre mais chaque pas fais, est important si on veut mettre le suivant. En un sens on communique / communie avec elles.

Et quand on es en haut, on se sent vivant ! quel Bonheur.

Au plaisir de te lire Dam.

Bara’

Posté en tant qu’invité par Guillaume BG:

Pour moi, rien de mystique !

Juste le plaisir d’être au grand air, en plaine nature avec un compagnion de cordée en qui j’ai toute confiance.

Je recherche d’abord la solitude et c’est pour ça que je préfère avant tout la montagne à la falaise car c’est plus facile pour s’isoler.

Après des questions, d’une manière générale, je ne m’en pose pas trop. Je vis la vie au jour le jour en pesant le pour et le contre des situations…quitte à prendre un but si je ne suis pas au niveau le jour J.

Bonne grimpe.

GBG

Posté en tant qu’invité par Dam:

[quote=Guillaume BG]Pour moi, rien de mystique !

quitte à prendre un but si je ne suis pas au niveau le jour J.
GBG[/quote]
C’est pas mystique. C’est juste le plaisir d’etre en montagne, quelque chose de tres simple et naturel.

Pour les but j’en ai pris aussi quelques wagons. Dont certains pourraient paraitre assez ridicules a premiere vue. (j’ai peur, je le sens pas, j’ai oublie mon matos). Mais je prefere renoncer que de faire une voie/ascension sans y prendre plaisir.

[quote=bara’]Merci Dam pour ce moment, même devant mon écrant j’étais ailleurs, Merci.

Tu as l’habitude de partager la Montagne avec un groupe ou plutôt en binôme ?

Il est bien vrai, que c’est avant tout un Grand Plaisir. Quand elles veulent bien nous laisser monter à leur sommets, je vois un peut ça comme de l’aprivoisement, quand pense tu ? On met nos pieds l’un devant l’autre mais chaque pas fais, est important si on veut mettre le suivant. En un sens on communique / communie avec elles.

Et quand on es en haut, on se sent vivant ! quel Bonheur.[/quote]
De rien cher ami, j’ai juste ecrit ce que je ressens en montagne.

Je vais generalement en montagne en cordee (binome) mais parfois avec un groupe d’amis. Et je commence a faire partager ma passion aux autres en passant les diplomes qui vont bien …

C’est vrai que j’ai ressenti ca parfois. Se faire accepter par la montagne, lui demander gentiment de nous laisser atteindre son sommet (bon d’accord, ca c’est un peu mystique, mais c’est pas grave …). Et la haut le bonheur, se dire que c’est ca la vraie vie, pas le boulot, pas les embouteillages la montagne !

[quote=Dam][quote=bara’]Alors pour commencer, Pourquoi aller gravir des montagnes ? quel est le but de cette expérience ? un défi ? Mais envers qui ? toi ou la montagne ?
A Toi…[/quote]
Un defi ? non surtout pas. Plutot un jeu, un amusement.
Parcourir les montagnes apporte beaucoup de plaisir. C’est beau, c’est calme (en general), c’est sincere (la montagne ne triche pas).
C’est parfois difficile et dangeureux mais la satisfaction d’avoir surmonte la difficulte et le danger est immense. On se sent plus vivant apres avoir vu un danger de pres.
C’est egalement l’esprit de cordee, partager la nourriture, la satisfaction, la peur. La confiance dans l’autre.
C’est la decouverte, ouvrir un itineraire nouveau, ou juste partir sans topo et se perdre de son plein gre.
C’est parfois la performance, se depasser, gravir une voie plus difficile que les precedentes.
C’est la maitrise de soi, se connaitre savoir s’arreter a temps, savoir faire demi tour, savoir engager parfois, avoir le courage d’y aller.

Mais ca doit toujours rester un plaisir ![/quote]
Joliment dit Dam…
Je suis assez d’accord avec tout ça, mais je voudrais ajouter quelques petites choses :
La première est que pour moi, il y a une sorte de défi… pas dans le sens épater les autres, ou « combattre » la montagne (de toute façon on ne gagnerait pas), mais un défi pour soi-même.
Tu écris « surtout pas un défi »… mais lorsque tu parles de la « satisfaction d’avoir surmonter la difficulté et le danger », de « se dépasser, gravir une voie plus difficile que les précédentes » ou encore de « maîtrise de soi », de « s’avoir engager parfois », n’y a-t-il pas une notion de défi personnel sous-jacente dans tout ça?
Même si je suis d’accord que le plaisir doit toujours être au rendez-vous, au sommet ou encore après, si ce n’est pendant…
De toute façon, avant même d’être en montagne le plaisir est déjà là, lors de la préparation…
Que j’aime cette excitation mélangée à l’appréhension, au doute de ne pas avoir fait les bons choix (de course, de difficultés par rapport à la forme actuelle et aux conditions…).
Certaines fois on pense au sommet ou à la course depuis longtemps, on rêve du jour où on aura le niveau pour y aller…
Et lorsque l’on est « au pied du mur » ou plutôt de la montagne, c’est une pure sensation de bonheur.

Quand je suis en montagne (ou quand je grimpe aussi, dans une moindre mesure), je suis aussi dans un « trip », je suis concentrée sur ce que je fais, ce que je ressens, ou ce que mon compagnon de cordée fait, et j’oublie le boulot, les contraintes quotidiennes…
Là-haut il n’y a que la montagne, toutes les contraintes qu’elle nous impose, et nous, c’est à dire mon compagnon de cordée et moi-même avec ce que je ressens à l’instant T, qui comptent.
Je m’échappe en quelque sorte, dans ce lieu où, comme dit Dam, « C’est beau, c’est calme, c’est sincere »,
et en même c’est imprévisible et c’est à nous de nous adapter: c’est ça la part de découverte et de jeu…

Quand c’est dur, quand « j’en chie », je fais aussi souvent un genre d’auto-psychothérapie accéléré, de voyage intérieur, de méditation:
je me pose alors 10 000 questions existentielles.

Une dernière chose est importante pour moi : c’est le partage.
Je ne vais pas en montagne seule et ce n’est pas seulement une question de sécurité,
de la même manière que je vais pas en montagne avec quelqu’un que je n’apprécie pas.
En montagne on ne triche pas, ni sur sa façon d’être, son caractère, ni sur ses capacités, et c’est ce qui fait la force des liens qui nous unissent à nos partenaires de cordées. Je considère toujours mes partenaires habituels de cordées comme des amis, voire plus que de simples amis…

Voilà Bara’… Je ne sais pas si j’ai été très claire dans cette explication,
mais en tout cas merci pour cette question, qui m’a permis une introspection proche du plaisir d’être en montagne!

Parce qu’elles sont là.

Trouver un endroit sympa pour déjeuner et buller.

Si j’en ai un c’est celui de la plus longue pause le midi.

Je ne me souviens plus. C’est de qui deja cette citation ?

Merci Edelweiss.
Plutot d’accord avec tout ce que tu as dit.

Je ne sais plus non plus.

[quote=J2LH][/quote]
C’est de Mallory.

Posté en tant qu’invité par bara’:

Merci pour ces messages,

je suis tout d’abord bien heureuse que le message vous ait inspiré.
J’aime beaucoup ta façon de voir Heidi, je m’y retrouve :wink: .
Il est vrai que la montagne nous oblige à être Vrai et ça c’est énorme.
Nous sommes nombreux à vivre en ville, entourné de bitune, de béton et de tout c’est mensonges ( la publicités entre autre ), de mon côté j’ai de plus en plus de mal à vivre en ville, j’ai vraiment besoin de sinsérité et celle la nature est vrai on ne peut pas tricher, avec elle ou avec nous même ( comme vous le précisé si bien tous les deux ).

Dans tous se brouhaha de la vie quotidienne j’ai un grand plaisir de voir et de découvrir des chemins de vie biens différents de ceux que la société veut nous faire prendre. IL y a entre autre une émission sur la trois " c’et mieux ensemble", c’est une émission avec plusieurs reportages des personnes culottées qui ne font pas beaucoup de bruit mais qui croient en leur rêves et mettent sur pieds des projets qui me font beaucoup penser à nos anciens. Solidarité, partage, entre aide les vraies choses de la vie quoi !

Je ne sais pas si c’est moi ou à cause des médias, mais j’ai l’impression que pas mal de jeunes change leur comportement pour revenir à ces vraies valeurs ? qu’en penseez vous ?

Je sais, je m’écarte un soupçon de la montagne, mais c’est les joie de la liberté de Vagabonder.

ça me fais plaisir de lire vos messages et je pense que je ne suis pas la seule, merci et continuez à en envoyer et à Vagabonder :P…

Bara’

C’est de Mallory.[/quote]
la citation exacte de Mallory est « parce qu’il est là », en réponse à la question d’un journaliste : pourquoi vouloir gravir l’Everest?

Le Proto.

Oui, c’est un espace de liberte. Un des rares qu’il nous reste. Un des rares endroits ou les valeurs fondamentales de la vie reprennent le dessus sur les valeurs fallacieuses que la societe nous impose. La haut l’essence reprends la place que l’apparence lui a vole ici bas.
L’incertitude qu’on s’autorise quand on vit dans un monde ou tout doit etre maitrise et controle, c’est un vrai bonheur.

Je pense que les jeunes ne sont pas aussi cons que les medias nous le font croire. Ce qu’on voit a la television, c’est ce qui fait de l’audimat, ce qui marque l’esprit, les extremes donc. Je veux croire que les vrais gens ne sont pas comme ca. Mais je constate que les extremes vont de plus en plus loin dans leurs conneries repectives, pousses par la surenchere mediatique. Je trouve ca moche …

Post agréable à lire…

Très souvent, voir même à chaque fois, je me pose la question au cours d’une ascension : pourquoi je le fais, et qu’est ce que ça m’apporte. Et suite à ça, beaucoup de réflexion lors de la montée la plupart du temps.

Le coté ‹ être vrai › en montagne ne m’a jamais sauté aux yeux. Je pense que ça n’est pas la montagne qui fait cela, mais le coté passion. Ça s’applique dans tous les domaines. Et ça procure un sentiment de quiétude, de transparence. Alors je me dit : oui, voila, c’est moi ça. Et c’est une idée plus qu’agréable d’être soi.

je vois le défi presque à chaque sortie. Ou plutôt je me met un défi à chaque fois. Défi physique, défi technique, mais aussi défi d’arriver à faire partager ce que je ressent avec mes compagnons du jour. Le but est à chaque fois de se sentir mieux avec moi et avec les autres. Des moments seule (y compris en groupe), et de moments de partages (discussion, clin d’oeil).

Par contre, la montagne fait remonter tout les sentiments, les non-dit, les aspects que l’on cache. ils sortent tous seuls. Et ca m’a procuré des moments d’immense bonheur, mais aussi des moments grande douleur.

Tout ca, est un peu confus, il est toujours très dur d’exprimer des idées comme celles-là. Pour terminer, tout ce que je sais, c’est que l’année qui vient de s’écouler fut difficile pour moi sur de nombreux plans, et la montagne et le sport en montagne m’a permis d’être mieux…et rien que ça, ça suffit à expliquer pourquoi je monte la haut.

Posté en tant qu’invité par PSYCOPAT:

Le jour où je saurais pourquoi je monte la viande la haut je grimperais plus!
Pourquoi avoir des réponses à chacuns de nos actes?

On recherche tous quelques choses en faisant ça, mais il me semble que la réponse importe peut, et que le chemin pour parvenir à cette quette est plus important que la réponse en elle même.

J’évite de me poser toutes ces questions. Je cherche la ligne, la voie qui me fera triper, et en avant la music. Que du plaisir!
Mais c’est vraix, le lieu est propice à la réfléxion, à la « masturbation intelectuel ».

Peut être montent-on juste pour avoir le sentiment d’avoir mérité une bonne biére bien fraiche aprés l’éffort!

Posté en tant qu’invité par bara’:

Coucou,

Nouvelle question : au cours d’une rando, avez vous trouvez une réponse à une interrogation qui vous minait depuis plusieurs jours ?
De mon côté j’ai l’avantage de marcher souvent et donc de prendrre le temps pour trouver des réponses aux problèmes posés. Grâce entre autre à une de mes rando, j’ai décidée de changer de taf. Bon ça ne se fera pas tout de suite mais c’est en cours.

Bonne rando et réflexion…:wink:
bara’

Non mais parfois ca m’a permis de ne plus y penser. De penser a autre chose, de profiter de la vie au lieu de me torturer l’esprit avec mon probleme insoluble. Et en general le probleme se resout tout seul quelques jours plus tard donc ca aurait ete domage de se gacher la vie a y penser …

Posté en tant qu’invité par bara’:

:wink:
c vrai pourquoi se pourrir les vacances avec les soucis du quotidien ?
Je trouve que marcher, débrouille les idées confuses que l’activité des jours de boulot n’ont pas le temps d’éclairsir.
Mais bien souvent il est tout simplement très agréable de marcher, gravir, découvrir ces paysages que n’ont font bien resentir que nous sommes vivant.
YES ! Profiter à fond de la vie, ça peut si vite basculer.
bara