Est-ce tracé?

Posté en tant qu’invité par Bazé:

Est-ce tracé ?

La question est fréquente sur ce forum. Comme si le fait qu’il y ait une trace allait faire disparaître tous les problémes et tous ls risques.
Pour aller en montagne en hiver (en autonomie) il faut au minimum savoir établir un titinéraire sur la base de topo-guide, cartes, boussole, GPS. Suivre aveuglément une trace, c’est aller n’importe où, sans aucune appréciation de la situation et sans faire le meilleur choix d’itinéraire, ce qui est un garant de sécurité.
L’hiver dernier j’ai fait une observation étonnante, matière à réflexion, peut-être :
Deux randonneurs font une première trace au Wildhorn, après une chute de neige qui a caché toutes les anciennes traces. Ils se trompent d’itinéraire et s’enfilent dans une combe en cul de sac. Ils viennent ainsi buter contre une barre rocheuse infranchissable. Demi tour et traversée délicate pour aller reprendre l’itinéraire normal. Le même jour, 3 groupes de randonneurs suivent la même trace, sans se poser de question.
Suivre une trace pour éviter une effort supplémentaire, c’est bien, mais il faut garder un esprit critique pour ne pas se laisser entraîner n’importe où et ne pas hésiter à quitter cette trace si elle ne correspond pas à sa propre idée de l’itinéraire idéal.

Posté en tant qu’invité par Roots:

tracé:
à la montée,à la descente…des wedzes têtes en vrac dans tous les sens!!

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Bazé a écrit:

Est-ce tracé ?

La question est fréquente sur ce forum. Comme si le fait qu’il
y ait une trace allait faire disparaître tous les problémes et
tous ls risques.

Tu interprètes… ceux qui posent la question souhaitent plutôt savoir si ils vont devoir faire la trace ce qui peut avoir une influence sur le choix de leur sortie. Il n’y a rien de mal à se renseigner tant qu’on ne vient pas ensuite se plaindre parce que ce n’est pas tracé. C’est par ailleurs plus rarement un problème d’orientation qu’un problème de capacité physique.

Pour aller en montagne en hiver (en autonomie) il faut au
minimum savoir établir un titinéraire sur la base de
topo-guide, cartes, boussole, GPS.

Je dirais qu’on doit savoir le faire sans GPS.

Suivre une trace pour éviter une effort supplémentaire, c’est
bien, mais il faut garder un esprit critique pour ne pas se
laisser entraîner n’importe où et ne pas hésiter à quitter
cette trace si elle ne correspond pas à sa propre idée de
l’itinéraire idéal.

Là je suis d’accord, il est parfois plus simple de s’orienter sans avoir de trace qu’avec une trace qui ne va pas où on veut. Autant il est facile de suivre un azimut sur un terrain vierge autant il est facile de s’égarer en suivant une trace.

Posté en tant qu’invité par Roots(l’autre phil):

Perso,quand je pose la question c’est pour l’inverse de ce que dit le bazé .Si c’est tracé dans tout les sens ,ça a plutot tendance à me faire changer de course…

Posté en tant qu’invité par Bazé:

Oui, j’interprète…
Je me permets de la faire car en une trentaine d’année que je suis presque tous les jours en montagne pour y exercer mon activité preofessionnelle, je peux dire que j’ai vu pas mal de chose. Et je n’ai jamais voulu dire que tout le monde suivait aveuglément la trace. Je pense avoir été assez clair.
Mais, toi aussi, tu interprètes pour arriver à une conclusion différente…

J2LH a écrit:

Je dirais qu’on doit savoir le faire sans GPS.

Bien sûr que l’on doit pouvoir le faire sans GPS, car il s’agit d’un instrument complémentaire et non de base. Pour cela, je l’ai cité en dernier.

En fait, ton message n’apporte rien et ne fait que polluer le forum.

Posté en tant qu’invité par Bazé:

Oui, ça se fait aussi… et tu as bien raison.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Bazé a écrit:

En fait, ton message n’apporte rien et ne fait que polluer le forum.

Ah ? Il me semble qu’il apporte au moins autant que ton troll.

Même si ça t’échappe se renseigner sur l’existence d’une trace fait partie d’une démarche intelligente quand on prépare une rando.

Posté en tant qu’invité par Francois:

La question soulevée par Bazé est intéressante. On pourrait la formuler de façon plus générale:
En quoi l’existance d’une trace modifie-t-elle notre réflexion quant à l’itinéraire choisi?
Car soyons honnête: s’il existe une trace, on a tendance à la suivre sans trop se poser de question…parce que c’est plus facile, parce qu’on se dit que si les autres sont passés, pourquoi pas nous etc, etc…

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Francois a écrit:

La question soulevée par Bazé est intéressante. On pourrait la
formuler de façon plus générale:
En quoi l’existance d’une trace modifie-t-elle notre réflexion
quant à l’itinéraire choisi?

Moi je le vois comme ça : « Je ferais bien tel sommet mais je n’ai pas trop la pêche actuellement, si c’est tracé ça va le faire, si ça ne l’est pas mieux vaut que je choisisse un autre objectif. »

Car soyons honnête: s’il existe une trace, on a tendance à la
suivre sans trop se poser de question…parce que c’est plus
facile,

Sauf quand c’est moi qui suis passé le dernier sur la trace :wink:

Posté en tant qu’invité par Lucio:

Même si le sujet est très sérieux, je ne puis m’empêcher de plagier un ami :

S’il y a une trace, deux possibilités : 1) Les gars sont des quiches. Mais comme ils sont visiblement passés, on passera aussi. 2) S’ils sont forts, ils ont dû bien gérer l’itinéraire. Conclusion : dans tous les cas, on peut suivre la trace.

Malgré la boutade, je pense que l’attitude (inconsciente) est assez courante… :wink:

Posté en tant qu’invité par Nico:

c’est vrai que la présence d’une trace aurait tendance à endormir la vigilance. Tu tapes la discute avec le copain et hop … Mais de se faire avoir de temps à autre à suivre bêtement une trace, ça rappelle à l’ordre !
Se retrouver dans un endroit malaisé à faire des conversions au mileu des arcosses c’est un peu chiant mais pas très grave, une petite galère, une bonne suée, un peu le sanglier dans la forêt … Mais se retrouver dans un secteur dangereux c’est pas la même chose. Et pour ça il faut quand même veiller à rester très vigilant et avec un esprit critique même si la trace va vers le bon endroit mais va chatouiller dangereusement une pente suspecte par exemple.