Posté en tant qu’invité par martine à Dom:
C’est vrai que je me suis énervée… jusqu’à hier, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire et à répondre aux messages qui m’avaient touchés. J’ai trouvé le message de Toto extrêmement agressif. Juger d’une personne qu’on ne connait pas en la traitant de dépressive et d’illuminée, simplement parce qu’elle a ouvert son coeur et essayé d’exprimer ce qu’elle ressentait, ben franchement, oui, y’a de quoi se fâcher. Il pouvait exprimer son opinion à mon sujet sans toutefois m’insulter.
"La monomanie est la voie royale de l’accomplissement
personnel !!!
monomanie définition du petit robert (et oui, j’ai cherché pour en avoir définitivement le coeur net) : délire partiel, psychose limitée à un seul ordre de faits, idée fixe, obsession.
Personnellement, je ne m’y retrouve pas vraiment
et je ne pense pas que les amateurs de grimpe qui trouvent un équilibre dans ce sport peuvent être traités d’obsessionnels !
De plus, c’est un site de grimpe, donc on en parle… mais je pourrai parler de toutes mes autres passions, le ski nautique et pour changer du sport la lecture, l’histoire, la bd… mais tout le monde s’en fou et ils ont bien raison
La dérive des gens passionnés est de croire qu’on ne peut
vivre sans connaître la même passion; c’est une illusion
parfaite comme l’illustre très bien J.Marc.
Par ailleurs, partager une passion, c’est bien, mais est-ce
suffisant pour faire un couple ? On peut en douter …
Là, pas d’objection, je suis d’accord avec toi !
Quant à croire qu’on ne puisse vivre sa passion sans la
partager avec ses enfants, c’est une vision fusionnelle assez
présomptueuse et limite tendancieuse, "issu de ma chair, tu
ne peux que vivre mes passions … "; le comportement extrême
est de nier à l’enfant le doit de faire ses propres choix, ce
qui est grave … c’est une négation de la liberté de
l’enfant en tant qu’individu à part entière.
Tant mieux si la passion est partagée mais tant mieux aussi
si l’autre s’enrichit à travers une autre passion, le
principal n’est-il pas qu’il soit libre de faire ses choix ?
Tu n’as sans doute pas lu ce que j’avais écrit plus haut en réponse à Claudine :
Mais ma liberté s’arrête ou commence celle de mes enfants. Ma fille apprécie moyennement, je ne la force pas… je l’encourage dans ses activités. Mon fils me suis… on partage de grands moments de complicité… mais bientôt, c’est moi qui vais le suivre et ce jour là, ce sera merveilleux !
Ceci dit, c’est cool de partager ça avec mon fils. Je voulais dire (peut-être me suis-je mal exprimée), que j’apprécie encore plus mes sorties grimpe lorsque je peux les partager avec la personne que j’aime, en l’occurence mon petit garçon et que lorsqu’il n’est pas avec moi, je pense à lui en me disant : tient, il faudra que je revienne ici un jour avec lui, ça lui plairait comme falaise ! Il n’y a rien de tendencieux…
Amicalement, Martine