Entrainement : quelques pistes

Posté en tant qu’invité par pierric39:

Bonjour Alain
question :
Quand tu travailles la force sur le ht ou en faisant des longs pas en pente raide en ski de montagne, je comprend que c’est pas une indication essentielle, mais tes pulsations, elles doivent être autour de combien en % par rapport à la FC max ?
Peux tu , stp, me (nous) donner pleins d’exemples d’exercices , la fréquences par semaines pendant combien de semaines,l’utilité,enfin toutes les précisions…
Avec tous mes remerciements pour tes excellentes explications

Posté en tant qu’invité par @lain:

L’entrainement à la force est un entrainement musculaire avec des visées neuromusculaires en vue d’améliorer le paramètre « force-endurance » de la puissance du compétiteur.
Il ne vise pas les capacités cardiovasculaires.
En revanche bon nombre d’études expérimentales ont déjà démontré que l’ajout d’un entraînement en force à un entraînement cardiovasculaire amène des améliorations pour la performance aérobie.
En effet l’entrainement à la force permet d’être musculairement plus résistant aux efforts de course.

En conséquence la FC doit rester globalement basse sur l’ensemble de l’exercice (inférieur à 85%) car ce n’est pas un travail de puissance !

= = = = = = = =
Petit rappel théorique : force ou puissance ?
La puissance est l’association de la force et de la vélocité (rapidité du mouvement) : Puissance = Force x Vélocité.
Concrètement, la vélocité est représentée par la fréquence de pédalage ou de l’enjambée et la force est caractérisée par le développement (le braquet ou l’amplitude du mouvement : foulée bondissante en course à pied avec ou sans bâtons).
La puissance est donc la vitesse de déplacement.

Cela ne veut toutefois pas dire que deux skieurs, se déplaçant à la même vitesse ou réalisant le même dénivelé/heure développent la même Puissance !!
En effet ils ont des paramètres individuels différents comme la glisse des skis et surtout le poids. Ces paramètres influent sur la force à développer pour se déplacer. En effet, le skieur le plus lourd devra développer plus de force sur les jambes à la même vitesse que son camarade. En réalité, plus que la puissance développée, c’est le rapport Poids/Puissance qui est le plus important.

Il existe plusieurs Puissances :
La Puissance Maximale Anaérobie,
La Puissance Moyenne,
La Puissance Maximale Aérobie (PMA)

Pour un skieur alpiniste comme pour tout compétiteur de sport d’endurance c’est cette dernière qui sera prise en compte pour paramétrer des entrainements spécifiques.
En effet la PMA est la puissance maximale développée lors d’un effort aérobie à intensité maximale.

= = = = = = =

En pratique :

La démarche pour développer la force :
Il faut privilégier avant tout de courtes séances d’entraînement de la force.
Celles-ci vont améliorer bien évidemment la force, mais également l’économie du mouvement.
Hors cette économie se traduira par une amélioration de l’endurance aérobie.

Ces séances doivent être conduites avec une grande rigueur pour rester dans l’objectif visé.
Il ne s’agit pas de transformer des séances de force en séance de pure musculation au risque de provoquer une hypertrophie musculaire.
Cette hypertrophie va augmenter le poids corporel tout en développant davantage les fibres musculaires de type IIb (glycolytiques) au détriment de celles de type IIa (oxydatives).

Organisation de la séance :
Etape 1 :
Prévoir une période d’échauffement progressif (inutile de faire monter les puls comme pour une séance de PMA)
Etape 2 :
Sur un vélo ou Home trainer la force se travaille entre 45 et 50 t/mn, sur un « gros » braquet.
Il faut bien rester assis sur la selle, les mains au creux du cintre, sans tirer le guidon ni se déhancher.
Sur route choisir une pente à 5 ou 6 %, assis sur la selle, C’est principalement les jambes qui sont à l’ouvrage. Le geste doit être souple , sans à coups.

Quelle durée des efforts ?
En début de cycle je te recommande des durées d’effort de l’ordre de 3 à 4 minutes puis progressivement rajouter 30 à 45’’ d’efforts supplémentaires à chaque séance de force , pour atteindre progressivement un maximum de 6 mn dans chaque ascension.

Combien de répétitions ?
répéter 5 fois au minimum… avec à terme 10 à 12 répétitions…et là ça brûle !!

Attention 12 x 6’ de force représente quand même plus d’une heure d’ascension …là ça fait mal : les jambes brûlent !

Quelle récupération entre les séries ?
Prévoir une période de récupération active au double de l’effort en force.
Cette phase de récupération se fait en vélocité pour obtenir un relâchement musculaire.

Quand la mettre en place ?
Ne jamais mettre en place une séance de force après une séance dure.
La force se travaille sur des muscles parfaitement reposés.

Quelle précaution ?
-Une séance de force impose une grosse fatigue, tant musculairement que psychologiquement.
Il est donc interdit de prévoir ce genre de séance la semaine précédant un objectif majeur !
Le travail doit avoir déjà été effectué au préalable !!

  • Par contre, en début de saison si une course d’entrainement est prévue le Dimanche, et que l’objectif prioritaire est encore lointain (au moins deux semaines), tu peux glisser une séance de force dans la semaine ( mercredi semble un choix judicieux).
  • Ne pas faire 2 séances de force consécutives.
  • Laisser 24 à 48h00 d’intervalles entre chacune.

Quelle fréquence des séances de force ?

  • Pour que ce travail soit réellement profitable, je pense qu’il est nécessaire de mettre en place ces séances sur deux mois minimum en phase précompétitive, à raison d’une séance minimum par semaine (pour celui qui est sur 5 séances par semaine il est tout à fait possible d’organiser 2 séances de force dont une au milieu d’une sortie longue)
  • En dehors de cet exercice spécifique, le reste de la séance se fait en vélocité, en alternant différentes cadences de pédalage ou d’enjambées à allure tranquille (55/65% FCR).

Voila voila j’espère ne pas avoir été trop brouillon dans mes explications qui ne sont, comme toujours, en aucun cas une proposition de modélisation de la conduite à tenir !!

Posté en tant qu’invité par Brutus:

[quote=@lain]L’entrainement à la force est un entrainement musculaire avec des visées neuromusculaires en vue d’améliorer le paramètre « force-endurance » de la puissance du compétiteur.
Il ne vise pas les capacités cardiovasculaires.
En revanche bon nombre d’études expérimentales ont déjà démontré que l’ajout d’un entraînement en force à un entraînement cardiovasculaire amène des améliorations pour la performance aérobie.
En effet l’entrainement à la force permet d’être musculairement plus résistant aux efforts de course.

En conséquence la FC doit rester globalement basse sur l’ensemble de l’exercice (inférieur à 85%) car ce n’est pas un travail de puissance !

= = = = = = = =
Petit rappel théorique : force ou puissance ?
La puissance est l’association de la force et de la vélocité (rapidité du mouvement) : Puissance = Force x Vélocité.
Concrètement, la vélocité est représentée par la fréquence de pédalage ou de l’enjambée et la force est caractérisée par le développement (le braquet ou l’amplitude du mouvement : foulée bondissante en course à pied avec ou sans bâtons).
La puissance est donc la vitesse de déplacement.

Cela ne veut toutefois pas dire que deux skieurs, se déplaçant à la même vitesse ou réalisant le même dénivelé/heure développent la même Puissance !!
En effet ils ont des paramètres individuels différents comme la glisse des skis et surtout le poids. Ces paramètres influent sur la force à développer pour se déplacer. En effet, le skieur le plus lourd devra développer plus de force sur les jambes à la même vitesse que son camarade. En réalité, plus que la puissance développée, c’est le rapport Poids/Puissance qui est le plus important.

Il existe plusieurs Puissances :
La Puissance Maximale Anaérobie,
La Puissance Moyenne,
La Puissance Maximale Aérobie (PMA)

Pour un skieur alpiniste comme pour tout compétiteur de sport d’endurance c’est cette dernière qui sera prise en compte pour paramétrer des entrainements spécifiques.
En effet la PMA est la puissance maximale développée lors d’un effort aérobie à intensité maximale.

= = = = = = =

En pratique :

La démarche pour développer la force :
Il faut privilégier avant tout de courtes séances d’entraînement de la force.
Celles-ci vont améliorer bien évidemment la force, mais également l’économie du mouvement.
Hors cette économie se traduira par une amélioration de l’endurance aérobie.

Ces séances doivent être conduites avec une grande rigueur pour rester dans l’objectif visé.
Il ne s’agit pas de transformer des séances de force en séance de pure musculation au risque de provoquer une hypertrophie musculaire.
Cette hypertrophie va augmenter le poids corporel tout en développant davantage les fibres musculaires de type IIb (glycolytiques) au détriment de celles de type IIa (oxydatives).

Organisation de la séance :
Etape 1 :
Prévoir une période d’échauffement progressif (inutile de faire monter les puls comme pour une séance de PMA)
Etape 2 :
Sur un vélo ou Home trainer la force se travaille entre 45 et 50 t/mn, sur un « gros » braquet.
Il faut bien rester assis sur la selle, les mains au creux du cintre, sans tirer le guidon ni se déhancher.
Sur route choisir une pente à 5 ou 6 %, assis sur la selle, C’est principalement les jambes qui sont à l’ouvrage. Le geste doit être souple , sans à coups.

Quelle durée des efforts ?
En début de cycle je te recommande des durées d’effort de l’ordre de 3 à 4 minutes puis progressivement rajouter 30 à 45’’ d’efforts supplémentaires à chaque séance de force , pour atteindre progressivement un maximum de 6 mn dans chaque ascension.

Combien de répétitions ?
répéter 5 fois au minimum… avec à terme 10 à 12 répétitions…et là ça brûle !!

Attention 12 x 6’ de force représente quand même plus d’une heure d’ascension …là ça fait mal : les jambes brûlent !

Quelle récupération entre les séries ?
Prévoir une période de récupération active au double de l’effort en force.
Cette phase de récupération se fait en vélocité pour obtenir un relâchement musculaire.

Quand la mettre en place ?
Ne jamais mettre en place une séance de force après une séance dure.
La force se travaille sur des muscles parfaitement reposés.

Quelle précaution ?
-Une séance de force impose une grosse fatigue, tant musculairement que psychologiquement.
Il est donc interdit de prévoir ce genre de séance la semaine précédant un objectif majeur !
Le travail doit avoir déjà été effectué au préalable !!

  • Par contre, en début de saison si une course d’entrainement est prévue le Dimanche, et que l’objectif prioritaire est encore lointain (au moins deux semaines), tu peux glisser une séance de force dans la semaine ( mercredi semble un choix judicieux).
  • Ne pas faire 2 séances de force consécutives.
  • Laisser 24 à 48h00 d’intervalles entre chacune.

Quelle fréquence des séances de force ?

  • Pour que ce travail soit réellement profitable, je pense qu’il est nécessaire de mettre en place ces séances sur deux mois minimum en phase précompétitive, à raison d’une séance minimum par semaine (pour celui qui est sur 5 séances par semaine il est tout à fait possible d’organiser 2 séances de force dont une au milieu d’une sortie longue)
  • En dehors de cet exercice spécifique, le reste de la séance se fait en vélocité, en alternant différentes cadences de pédalage ou d’enjambées à allure tranquille (55/65% FCR).

Voila voila j’espère ne pas avoir été trop brouillon dans mes explications qui ne sont, comme toujours, en aucun cas une proposition de modélisation de la conduite à tenir !![/quote]
Jusqu’a présent j’ai toujours suivi vos conseils à la lettre mais il me semble que votre dernier poste sur les bienfaits du développement de la force en ski de montagne risquent d’être surtout bénéfique en descente… et encore faut que les skis tiennent ! :confused:

Posté en tant qu’invité par pierric39:

salut à tous
MERCI alain , c’est vraiment super sympa.
Par contre si je deviens comme ça (voir ci dessus) , ça me servira pour m’expliquer avec le gars qui me marche sur mes skis quand il est derrière, où celui qui me décroche une de mes peaux quand il me double et qu’il se rabbat dans la trace alors qu’il n’est que à ma hauteur !

Tout d’abord rien ne prove que le « tas de muscle » de la photo soit un exemple de force …Je serai même tenté de penser fortement le contraire !!!

D’autre part si mes conseils pour s’entrainer à développer la force devaient avoir cette finalité alors je suis vraiment à côté de la plaque car avec mes 60 kg tout mouillé (pour 170 cm) je suis assez éloigné du physique impressionnant de ce brave garçon !!

Posté en tant qu’invité par jim2:

Salut Alain , bravo et merci pour tous tes conseils et pour tout le temps et la peine que tu donnes afin que tout le monde puisse comprendre et améliorer ses techniques d’entrainement.
J’ai fait pendant 15 ans des courses d’endurance : vtt et ski alpinisme , et je m’apercoit qu’une grande partie des participants à la patrouille des glaciers sont le jour j seulement à 80% de leur forme optimale parce que pour une grande partie ils n’ont pas assez pris en considération la partie récupération de l’entrainement . Peux tu nous rendre attentif à l’importance de la récupération surtout si on travaille à 100%
jean-marc

Aborder le sujet de la récupération c’est sans doute réfléchir sur un des aspects les plus délicats et pointu de la gestion d’un entrainement.:stuck_out_tongue:

L’ organisation d’une séance spécifique de travail est à la portée de tous avec un minimum de savoir fondamentaux.:stuck_out_tongue:

En revanche optimiser les périodes de récupération nécessite une véritable expérience et une réflexion à partir des données individuelles de chaque sportif.

Pour bien récupérer, il faut savoir écouter son organisme. Cela est bien plus difficile qu’il n’y parait !!

On peut proposer sans trop de risque une séance type de PMA ou de force…cela devient en revanche pour le moins hasardeux et prétentieux pour ce qui est de la récupération !!

C’est d’ailleurs à mon sens un des points essentiels sur lequel on peut juger de la performance d’un entraineur avec un sportif de haut niveau.

On l’oublie trop souvent mais la récupération est l’une des clés de l’entraînement. Elle est aussi importante que les séances de travail. On peut faire les meilleurs exercices, dans les meilleures conditions possibles, mais si la récupération qui suit n’est pas adaptée, cela ne servira pas à grand-chose.

L’absence de repos est toujours, tôt ou tard, préjudiciable.
En analysant l’entraînement de nombreux compétiteurs amateurs , on peut observer qu’un nombre non négligeable ne s’accorde pas suffisamment de temps pour récupérer.
Cela provoque une instabilité de la forme, de gros « coups de moins bien » et des performances inférieures au potentiel du compétiteur.
Je vais même jusqu’à affirmer que si certains s’entraînaient moins, ils marcheraient mieux !!

On peut toujours claquer une perf après une période de repos un peu trop prolongée …mais jamais suivre le rythme jusqu’au bout en période de surentrainement !!

La plupart du temps les sportifs amateurs pratiquant des sports d’endurance (ski alpinisme, vélo, marathonien ) sont considérer comme des individus masochistes par les préparateurs physiques
Et cela n’est pas vraiment faux !!
Beaucoup de ces sportifs sont persuadés que pour progresser, il suffit d’enchaîner les séances difficiles, de s’imposer des charges de travail importantes (d’ailleurs souvent non adaptées à son niveau), d’essayer de surpasser son état de fatigue générale…
Tout ça dans l’espoir de pouvoir rendre son corps plus résistant !!!
Or pour progresser, la démarche doit être à l’opposé de ce type de raisonnement.

Une règle fondamentale :
Pour qu’une séance soit bénéfique, le sportif ne doit pas la finir épuisé.
Alors évidemment le pro qui s’aligne sur le tour de France ressentira de la fatigue au soir des étapes. Mais cette fatigue doit avoir disparue après une bonne nuit de sommeil …dans le cas contraire il a des chances d’exploser avant Paris !

= = = = = = = = = = = = = = = =
Les principes de la récupération

La récupération fait partie intégrante de l’entraînement. Elle est un élément incontournable.
Elle doit être prévue, planifiée dans toutes les phases et les étapes de la programmation .
Pour que les phases de récupération soient pleinement bénéfiques, elles doivent être pensées selon certains principes simples.

== >> UNE QUESTION DELAI
Le délai nécessaire à la récupération de la performance sportive dépend étroitement du ou des principaux facteurs responsables de la fatigue. Il dépend donc :
De la séance d’entraînement réalisée
Du niveau d’entraînement des sportifs et de leur état de forme
Du groupe musculaire considéré
De l’hygiène de vie du sportif
De la programmation d’entraînement

En gros, il faut compter 1 heure de récupération après un effort bref et intense, 1 journée après un effort aérobie modéré et prolongé, et 1 semaine après une effort aérobie intense, continue et prolongé. Les efforts discontinus de type course par étapes mettent en évidence une réelle difficulté à définir les conditions de récupération adéquate. Dans cette situation, les récupérations successives tendent à devenir de plus en plus incomplètes, ce qui favorise les athlètes les mieux entraînés et, par contre, pousse à l’abandon les athlètes les moins en forme

==>> UNE QUESTION D’ALIMENTATION
Relation récupération nutrition
L’alimentation après l’exercice doit reconstituer les stocks d’énergie, réduire l’acidité, rééquilibrer la balance electrolytique,
Après entraînement intense, il faut avant tout se réhydrater pour éliminer les toxines et compenser les pertes en minéraux. En pratique : boire un tiers de litre d’eau gazeuse riche en bicarbonates. Ensuite, il faut commencer à reconstituer ses réserves énergétiques.
Le lait, si vous n’avez pas de problème pour le digérer, est très efficace contre l’acide lactique produit par les muscles.
Puis, environ une heure après la fin de l’effort, des glucides solides peuvent être consommés :
A ce niveau deux conseils :
les pommes de terres cuite à la vapeur (c’est ce que prennent la plupart des pros dans les bus des team juste après l’arrivée d’une course)
Les fruits secs réhydratées sont d’excellents éléments antioxydants tout en apportant une quantité non négligeable de potassium (ne pas oublier de boire l’eau de trempage, extrêmement riche sur le plan des oligoéléments)

Le premier repas sera déterminant pour faciliter la récupération, il doit respecter quelques règles de bases :
Peu de graisses
Des légumes et des fruits : riches en vitamines et en minéraux
Des hydrates de carbones : resynthèse des stocks en glycogène et rôle important sur la capacité anaérobie
Laitages : calcium, alcalinisation sanguine
La viande rouge n’est pas à exclure puisqu’elle contient du fer assimilable…simplement avec modération sous peine d’imposer une surcharge de travail au foie.

==>> COMMENT ELIMINER LE FAMEUX LACTATE ?
Le niveau d’élimination du lactate dépend de la masse musculaire mise en jeu lors de la récupération. En d’autres termes, plus la masse musculaire sollicitée lors de la récupération est importante, plus l’élimination du lactate est rapide.
Voila pourquoi je déconseille le footing après un entrainement de ski intense voir une compétiton car les contractions musculaires qu’il impose aux muscles des jambes sont de trop faible amplitude pour favoriser une récupération active.
Les contractions sont trop isométriques au niveau des quadriceps et triceps et insignifiantes pour les ischios La pratique du vélo est plus intéressante car elle va imposer des contractions plus conséquentes et moins traumatisantes aux principaux muscles.
Quelle type de séance ?
Quand on a pas la chance d’avoir un massage par un kiné une séance de 60% de la FC max doit être mise assez rapidement (l’idéal sera l’après-midi si l’entrainement a eu lieu le matin) pour éliminer l’acide lactique.
Cette séance entraînera une transformation de l’acide lactique en glycogène musculaire, alors que le repos complet entraîne une transformation de l’acide lactique en glycogène hépatique (cycle de Cori) et glycogène musculaire.

L’électrostimulation avec programme spécifiques de récupération peut être un moyen intéressant d’améliorer la vascularisation.
De mon point de vue c’est d’ailleurs sur cet aspect des choses que l’électrostimulation est la plus pertinente !