Engagement: vous en êtes ou?

Posté en tant qu’invité par Flipper (pas le dauphin!):

Plutôt du genre « no fear » avec un niveau technique minable mais le stem dans du 50° béton ça le fait aussi! ou alors affuté physiquement, plutôt bon techniquement mais alors le mental ça vous cale un bonhomme et à la fin ça fait chier de flipper dès que le mot « engagement » apparait… Ou bien sur n’importe ou entre les deux!
A vous de jouer

Posté en tant qu’invité par Brigitte:

Quelque part entre les deux … quelques années et deux chutes plus tard, je deviens plutôt un peu plus trouillarde,mais sans doute ai-je une meilleure évaluation .

La neige dure (surtout si bosselée) me fait très peur, les barres en-dessous aussi, par contre la longueur de la pente, pas trop …
Le niveau technique me limite à une certaine raideur, mais ça je le sais, c’est assez facile à déterminer.

Je n’hésite pas à ajouter des éléments sécurisants : le casque, la corde dans certains cas, le copain devant qui aplatit les boulettes et les goulottes :wink: , le dérapage s’il faut.

Il y a aussi des jours "avec " et des jours « sans » …

Posté en tant qu’invité par JM:

Ca depend de la reponse a la question: Pourquoi je vais en montagne?

Perso c’est pour me faire plaisir, faire du bon ski, voir des jolies choses et me depenser physiquement. Du coup tout ce qui ressemble de pret ou de loin a une grosse bavante sur 2000m, a du 45deg en neige dure ou a une arete foireuse me fait royalement ch… car ca ne m’apporte pas ce que je suis venu chercher.
Bon apres ca ne m’empeche pas de me mettre un peu au taquet de temps en temps, mais ce n’est pas le but initial.

Posté en tant qu’invité par fabrice:

ça veut pas dire grand chose engager en ski de pente… Le but du jeu est de se faire plaisir. En général, on sait ce qu’on va descendre et les condis de neige qu’on va rencontrer. Le but du jeu étant d’avoir de la marge, on n’engage pas vraiment et quand on engage vraiment c’est pas trop fait exprès.

Posté en tant qu’invité par mp2:

Qoiqu’on fasse en pente raide, on s’engage ou plutot on s’expose, se faire plaisir dans du 50 ou plus, c’est pas souvent, c’est plutot pour l’égo ! sinon une belle pente type NNE ou petite FN Grde Casse en super condition, là oui on prend son pied mais la tuile est si vite arrivée, voir sur Skitour récemment à la NNE justement, ça tiens à pas grand chose
Toujours garder un peu de marge et ça roule
Bonnes courses

Posté en tant qu’invité par mp2:

avec le lien : c’est mieux

http://www.skitour.fr/articles/read_70.html

Posté en tant qu’invité par Brigitte:

Effectivement le maximum de plaisir se situe en-dessous du niveau maximal, mais pas trop ; la nécéssité d’une concentration constante nuit au plaisir du ski.
Dans ces cas-là, le ski-plaisir extrême se situe souvent juste après le passage tendu , quand on peut se lâcher.

Je trouve qu’il y a un grand plaisir à regarder « après » une belle pente qu’on vient de skier,mais avant … ça fait peur :wink:

Si on réfléchit bien, l’engagement est souvent présent, même hors ski de pente raide ; skier dans des endroits un peu ou très « expo » est assez fréquent. Simplement on a généralement une marge qui permet d’accepter ce fait.

Posté en tant qu’invité par Phil:

Incroyable ce bol qu’il a eu… J’aurai pas aimé être à la place de ses potes à devoir descendre après l’avoir vu dévaler…
C’est curieux la peur en montagne, c’est absolument pas rationnel, en fait ça ne dépend pas de l’engagement à proprement parler… Par contre une fois que la trouille est là, tu passes vraiment un sale moment, et même c’est la que tu te mets en danger, parce que « la tête est prise »

Posté en tant qu’invité par levieux:

Impressionnat la lecture de cet article.

Posté en tant qu’invité par Hervé_74:

Mon plus grand plaisir c’est d’enchaîner des parcours pour à la fois traverser de nombreux paysages et faire des itinéraires différents des autres, éviter d’être classique; la traversée des Bornes cette année (2600m, 7 montées, 7 descentes), la traversée des combes des Aravis (5 combes)… Inventer « un voyage » à la journée fait partie du plaisir. J’ai horreur du lourd, donc je ne voyage qu’à la journée. Terminer raisonnablement tôt et suffisamment frais pour être présent en famille ensuite est un luxe.

Ca veut dire de l’entraînement pour pleinement profiter du voyage, la compète m’aide et me permet d’apprendre, mais n’est pas un but en soit. Le matériel léger aide aussi beaucoup.

La pente raide est attirante, maîtriser ce que l’on fait est excitant. Là chacun à ses limites tant techniques que morales. Du 45, un peu de 50°, la NW de l’Aiguille du Tacul le WE dernier était un grand bonheur. J’étais admiratif devant les traces de descente du Mallory depuis la benne de l’Aiguille mais aussi terrorisé.

Partager est primordial, les potes sont là pour, Serge, Fred, Laurent… Mon rêve, faire ces « voyages » avec ma fille dans quelques années.

Posté en tant qu’invité par Fanf:

La réponse est sur www.yadugaz.com, le site qui envoie du steack !!!