Posté en tant qu’invité par Fabrice:
N’oubliez pas pourquoi la patrouille des glaciers a été interompue pendant plusieurs dizaines d’années (1949 - 1984 sauf erreur) !
un petit résumé de l’accident de 49 pris sur le site www.pdg.ch :
"De la conformation des lieux, de l’examen des skis, de la position des cadavres dans la crevasse, on peut tirer les déductions suivantes :
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La patrouille descendait de Tête-Blanche à allure modérée. En effet, les hommes n’avaient pas retiré les peaux de phoque. La pente, du reste, est douce.
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Sur la ligne droite évoquée ci-dessus, le premier de cordée aperçoit tout à coup une large crevasse. Un brusque virage lui permet de l’éviter. Il arrive, de ce fait, sur un pont de neige qui cède. Il tombe. La neige qu’il a entraînée le recouvre.
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Le deuxième amorce son virage dès qu’il a remarqué le mouvement du camarade qui le précède. Au moment où la corde l’aspire, c’est à peine s’il a repris son axe de marche. Il ne peut offrir aucune résistance. Happé, il tombe à son tour, s’ensevelissant lui-même dans la neige qu’il entraîne…
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Le troisième a certainement esquissé un mouvement de défense. L’un de ses skis est brisé. Un morceau s’est fiché dans la paroi de glace et c’est grâce à lui qu’on retrouve la cordée. Mais l’homme ne peut retenir ses deux camarades. Il tombe à son tour. Ses mouvements entraînent un tas de neige. Il meurt peut-être d’étouffement. "
© PDG
ça fait réfléchir…
Et a propos, si, à la descente, il faut traverser un zone très crevassée, que feriez-vous (encordement -> cf. récis :-(, schuss, prier un bon coup,…) ?