C’est typiquement la question à laquelle il y a autant de réponses que de personnes, de circonstances et de glaciers !
Un premier élément, la largeur des crevasses possibles, et ce qu’on en sait …
L’autre l’épaisseur probable des ponts de neige, et la consistance de la neige (température, âge, etc.)
Et encore le mode de déplacement, le ski est plus sûr qu’à pied grâce à la vitesse et à la répartition du poids sur plus grande surface, sauf si on chatouille une crevasse dans son axe ou si le pont de neige est plus long que les skis 
Et donc, bien sûr, le sens probable (ou connu) des crevasses de ce glacier là, si on a des éléments …
Fais en étant toujours sûr(e) de toi et de ce que tu fais, et peu à peu l’expérience te permettras d’alléger la contrainte de l’encordement. Sachant qu’il reste toujours impératif en cas de neige fraîche/ventée, c’est à dire quand tu ne peux plus voir les signes annonciateurs d’une crevasse que t’auras enseignés l’expérience … laquelle ne peut se transmettre que sur le terrain.
Bonne course