Encordement court rando/alpi

@fredoche si tu veux citer ait l’honnêteté de ne pas tronquer le propos…

@Ml2 Oui j’en ai fait et encadré de nombreuses fois des écoles de neige, c’est très intéressant. Et comme tu dis :

Quand la neige est dure, la pente raide, qu’on évolue à 2m l’un de l’autre et avec les crampons aux pieds… Ce n’est plus du tout rigolo et ça ne fonctionne plus du tout pareil…

Mais je pense Fredoche qu’on peut arrêter là car on ne parle simplement pas de la même chose : tu cherches à prouver que ça peut marcher alors que je n’ai jamais chercher à le contester…
Et moi j’essaye de parler de comment mettre en place une stratégie de gestion des risques cohérente, et de quelles sont les bonnes méthodes à mettre en place et prendre en compte pour cela.

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Juste pour élargir un peu le débat.

Si on regarde transversalement les activités verticales il y a beaucoup de points communs sur la façon de s assurer, entre Speleo, canyon, escalade, alpinisme, cascade de glace, travaux sur cordes.
Il y a des différences, mais aussi des points communs de convergence, sur l utilisation de descendeurd, de gestion de frottement, de facteur chute, de longes, les relais, les ancrages, etc…disons des grandes notions de convergence.

Je retiens quand même que l assurance corde courte est un ovni :flying_saucer: spécifique à l alpinisme pente de neige, absolument pas transposé dans les autres domaines. Jamais entendu parlé, ni vu pratiqué en canyon et Speleo et encore moins en travaux sur corde, bien que des pentes expos et glissantes y soient quand même présentes feuilles, boue, herbe (même si pas toujours enneigées)

Pourquoi donc, ne l utilise t on pas chez nos cousins ? Je laisse chacun se faire une idée. Mais disons que par prudence, j ai toujours regardé cette technique avec suspicion, le seul exemple cousin étant la tenue de Pit bull.
image

il n’y a pas d’assurage en mouvement non relié à la montagne dans cette discipline, donc la comparaison ne marche pas. Et pour la spéléo c’est la même chose. Quoi qu’on fasse on est toujours vachés.

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+1, en canyon et spéléo, on progresse sur la corde, les situations où on pourrait progresser « corde tendue » sont exceptionnelle. En outre, le terrain permet rarement l’assurage de ce type de pratique.
Alors qu’en alpi, la corde sert à l’assurage et non à la progression, et on dispose souvent de becquets rocheux, ou de neige, matériau génial qui se prête à plein de choses.

La comparaison pourrait (partiellement) se faire avec la rando pédestre.
D’ailleurs il y a très régulièrement des accidents mortels en rando suite à chute, et pas que des glissades sur névés loin de là.
Dans ces cas là on dit que c’est la fatalité et personne n’imagine qu’il faille s’encorder.
On a l’impression que quand c’est une sortie encadrée en club et si c’est de l’alpi là plus de fatalité, il faut un responsable dans tous les cas.

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S’encorder je ne sais pas ? En tout cas en sortie encadrée l’encadrant a parfois une corde dans son sac, et il est dans les prérogatives d’un AMM de poser une main courante. Dites moi si je me trompe …
Je suis cette discussion car j’emmène parfois des gens en rando alpine ( hors cadre officiel ) et je commence à me demander si on ne pourrait pas m’inquiéter en cas d’accident, notamment si je n’ai pas encordé mon partenaire sur un passage délicat et exposé.

Hé attention, tu t’es trompé de chien : sur la photo, c’est un golden retriever, pas un pitt bull :grin:
N’empêche c’est une bonne illustration du risque d’encordement « laisse courte » lorsque le départ rapide de l’encordé n’est pas stoppé à temps.

Il y a juste une obligation de moyens, dans toutes les activités d’ailleurs