eh oui en montagne on en ramasse…
c’est parfois agréable, comme quand on prend plein les mirettes face au spectacle de la face sud, se dévoilant sous les pieds, perché sur l’arête, doucement réchauffé par le soleil.
Moment de béatitude, à mi chemin de la terre et des cieux, insouciants de ce qui se trame là en-bas…
C’est parfois aussi très désagréable, souvent, j’ai pu le constater, peu avant ce moment de béatitude décrit juste avant.
Dans la face opposée en l’occurence, lorsque le capuchon ne suffit plus à retenir les spindrifts qui envahissent ta goretex, tout comme le froid envahit tes doigts, qui deviennent douloureux, surtout quand tu rates le piton sur lequel tu passes tes nerfs…
Mais ce n’est pas les seuls moments où tu en ramasses, il y ceux qui te font rêver, ivre de sensations et de joie, jusque au parking quand tu découvres ta bagnole une vitre en moins, et ce qui était dedans avec…
t’en ramasse, de la poussière plein les bronches, à courir derrière la magnifique fille qui a deux fois plus la caisse que toi, et que pour rien au monde tu ne lâcherai d’une semelle quitte à fibriller sur le sentier.
Et tu ramasse des poussière d’étoiles quand tu la rejoins et qu’elle te propose d’aller se faire une longue voie, un peu expo, quitte à se ramasser, autant que ce soit un beau vol!