Posté en tant qu’invité par amateurdarts:
Ca n’a pas l’air dur sur le papier, mais…
http://www.mounteverest.net/news.php?id=1968
Posté en tant qu’invité par amateurdarts:
Ca n’a pas l’air dur sur le papier, mais…
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Posté en tant qu’invité par pascal:
aucune montagne de plus de 5000m (même moins haute) n’est à prendre à la légére…
Posté en tant qu’invité par davidb:
Bonjour,
Euh ! Ce n’est pas une montagne de papier (rires).
Outre son altitude, ( 5633 m) l’Elbrouz présnte une caractéristique très particulière qui vient du fait que cette montagne est un volcan.
C’est une montagne en forme de dôme assez régulier couverte d’un glacier (en réalité il y a 2 sommets semblables, mais cela ne change pas grand chose à la suite) qui ne demande pas un niveau technique très, très élevé, par conséquent à condition d’être bien acclimaté et de ne pas être sensible au mal des montagnes due à l’altitude l’Elbrouz est techniquement accessible à beaucoup d’alpinistes. (Je suis allé au col entre les 2 sommets en 1969, ma femme est allée en haut).
Mais et il y a un mais très important lorsque la visibilité devient mauvaise c’est une montagne particulièrement redoutable car en raison de sa forme régulière il devient particulièrement difficile de se repérer et en dehors des voies classiques, il y a d’énormes crevasses qui font de l’Elbrouz une montagne des plus dangereuses qui soit.
Questions : est-ce que ces alpinistes se sont trouvés dans de telles conditions ? Si ils ont affrontés un manque de visibilité ont-ils eu des problèmes avec les moyens modernes de positionnement ? Y-a-t-il eu autre chose ?
David
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par Bertrand:
Accident semblable il y a une quinzaine d’années, il y avait eu 20 morts en quelques heures lors du WE de l’Ascension, une grosse tempête (annoncée, mais chacun a pensé descendre avant) était arrivée brutalement de la Mer Noire avec -30° et des vents à 120 kmh. J’ai fait l’Elbruz à skis il y a 10 ans sous le ciel bleu, ça reste quand même un de mes souvenirs les plus « hards » avec un vent de face violentissime en permanence et des températures polaires - le guide russe nous avait pourtant dit « Bah, vous êtes de petites natures, ici quand ça bastonne il y a deux fois plus de vent et il fait trois fois plus froid ! ». Je comprends maintenant qu’on puisse mourir très vite dans ces conditions là…
Posté en tant qu’invité par davidb:
Bonsoir
Nous on l’avait fait par de bonnes conditions estivales, après quand même trois jours d’attente à la Cabane des onze, le grand refuge à 4130 m d’altitude. Dans notre équipe (8 personnes), il y en a eu 2 qui ont eu des gelures superficielles à la figure. Toutes du même côté, car le vent soufflait toujours dans le même sens. Les gens organisés et prévenus coinçaient du côté de la joue exposée au vent une planchette qui dépassait de leur capuche. Ma femme avait coincé un chausson en duvet, et moi j’étais barbu.
Barbe qui à l’Elbruz m’a bien protégé du froid. Mais dans la vallée elle faisait bien rigoler les soviétiques. Avec ma belle barbe rousse bouclée je devais avoir l’air ou de leur grand’père paysan ou d’un certain K.M., un barbu comme moi, dont le visage était alors reproduit à l’infini.
Je me souviens que dans les gares, lorsque les gens me voyaient à la fenêtre ils se mettaient à sourire. Une fois j’ai même fait éclater de rire une bonne femme. Où se mettre alors ?
Dassvidania (très approximatif)
David