Posté en tant qu’invité par Larangus:
Bonjour,
- Quand je compare mon piolet avec ceux de mes potes je me demande toujours lequel serait le plus efficace pour effectuer un arrêt suite à un début de dévissage. L’état de la neige, le degré de pente et la technique y sont bien sûr essentiels mais quelle peut être l’influence de la longueur/forme de la lame sur le freinage ?
J’ai commencé avec le piolet de papa, c’est à dire un Charlet Moser avec manche en bois de 70 cm. Pour casser la glace, tailler une marche (ou pour fendre une buche en cabane) oui là c’était efficace mais lors d’entrainement d’arrêt d’urgence au piolet, je me suis rendu compte qu’au moment du planté de panne, j’avais la sensation que parfois la lame « rebondissait » ou était éjecté vers le haut au moment ou elle mordait. J’ai attribué ce phénomène à la partie inférieure de la panne qui était assez rectiligne sur ce modèle.
Maintenant j’ai un modèle légèrement plus moderne, toujours un modèle droit, encore bien lourd au vu des critères actuel et qui n’est plus vendu maintenant, le modèle « Guide » avec une bonne grosse lame forgée Charlet Moser toujours. Sa panne est plus incurvée sur sa partie inférieure (elle fait une courbe au lieu d’une ligne droite sur l’ancien) ce qui me laisse penser qu’au moment ou la panne mord, cette courbure aide le piolet à s’auto-engager dans la neige, à l’opposé de son ancêtre. Fantasme ou réalité ?
- Je n’ai jusqu’ici pas eu l’occasion de faire ce genre de freinage en situation réelle et exposée (et je ne suis pas pressée de devoir le faire).
Donc entre la théorie et la réalité j’aimerai savoir si vous avez qq expériences de ce genre de freinage en situation réelle :
- Quelle a été son efficacité ?
- Avez-vous mis du temps à vous arrêter ?
- Comment était la neige et la pente ?
- Quel était l’élément déclencheur ?
S’il y avait une leçon à méditer quelle pourrait être (technique de progression, choix du piolet) ?
Salutations.