C’est sure que cela à un rôle primordial comme l’augmentation des noyades en passant.
Effet des reseaux sociaux sur la pratique de la montagne (fréquentation, bivouac)
Ce qui est drôle c’est qu’ils parlent de protection du milieu naturel. Or l’Anayet est situé à 2 pas de la station de Formigal qui, il y a quelques années, s’est agrandie jusqu’à fleurter avec le parc national des Pyrénées. Tout ça pour une possible candidature au JO d’hiver. On croit rêver !
Aussi, l’été c’est parfois très difficile de trouver de la place en camping dans certaines vallées, et hors saison c’est quasi impossible de trouver un camping tout court.
Possible. Mais souvent les van sont là où il n’y a pas de camping.
Je trouve qu’il y a une dérive des campings actuellement, vers des agglomérations de bungalow, soit loués à la semaine ou même à l’année. Dans beaucoup de campings les emplacements tente se font rare, et les campings sont alors souvent complets de ce côté là.
J’imagine que louer des bungalows à 100 euros est bien plus rentable que des emplacements tente à 10 euros.
Ça permet aussi de dormir sur la route à une heure où rares sont les hébergements qui t’accepteraient.
C’est une donnée du problème. On en avait débattu là : Sauvons le vrai camping
En second lieu, il y a quand même une tendance lourde, sur les réseaux sociaux, à rechercher le coin sauvage où il n’y a personne. On a un peu l’impression que séjourner sur un emplacement bien ordonné avec des voisins, c’est pas l’aventure… Le paradoxe, c’est l’individualisme de masse que ça produit, finalement .
J’ai l’impression que c’est le contraire, les camping car s’agglutinent tous au même endroit (sur les endroits donnés par l’application il parait).
Oui, c’est ce que je fais souvent.
Ou alors je vais dans un hotel pourri genre ibis budget, où l’on peut arrivers à 1h du matin, mais c’est pas forcément agréable et il n’y en a pas partout.
Même constat, et pareil pour les vans.
Pour l’instant j’arrive encore à trouver des endroits où je suis seule, ou presque, mais de plus en plus je constate de la présence sur certains endroits que j’utilisais il y a quelques années et où il n’y avait personne.
Comme ça a été dit sur les campings, en pleine saison, il arrive souvent qu’ils soient pleins. Et je rejoins le constat sur les campings « simples » se faisant de plus en plus rare. Même si on en trouve un avec simple emplacement voiture / tente, on se retrouve à payer un prix assez élevé car on paye indirectement pour toutes les autres prestations qui font tourner la maison, alors que ce qu’on demande c’est juste un coin pour dormir et des toilettes. Un bon contre-exemple : le parking de nuit de la Maison de Céüse au Col des Guérins. La dernière fois que j’y suis allé c’était 3€ la nuit, toilettes basiques et douche à l’eau froide. Parfait. Par contraste ça m’est déjà arrivé de payer 20€ la nuit pour un emplacement de tente…
J’ai pas trop compris, est-ce que tu décris ça comme un problème ? On a dans nos sociétés énormément d’occasion de sociabiliser en groupe, ça ne me paraît pas déconnant de vouloir chercher un peu d’isolation de la société et et de connexion avec la nature quand on décide de dormir dehors…
En fait, ce n’est pas tant la recherche du coin sauvage qui pose problème, c’est que l’effet viral du réseau social aboutit paradoxalement à une situation où des emplacements tranquilles deviennent bondés. Il faut croire que si le sujet émerge, c’est que la situation agace : l’effet est à l’encontre de ce qui était recherché par les utilisateurs du réseau social.
Oui et il y a aussi l’effet Panurge, indépendamment des réseaux, comme si la solitude faisait peur. Exemple: il ya quelques jours je voulais dormir vers le galibier, versant valloire. Je vois quelques emplacements occupés par des camping-cars avec de la place dispo mais comme j’aime bien être tranquille et je poursuis. Finalement je trouve un très bel endroit plat, vaste (facilement la place pour 30 vans) avec de l’herbe, un ruisseau à côté. Top. Des campings cars s’arrêtent plusieurs fois mais personne ne s’installe, et tous préfèrent aller juste au-dessus sur des places rikiki à 2 mètres les uns des autres en se regroupant entre véhicules du même genre, ma petite fourgonnette tôlée ne jouant pas dans la même catégorie. Etrange.
Il est clair que si on proclame urbi et orbi que Untel est un coin tranquille, il ne va pas rester tranquille bien longtemps. Ça tombe sous le sens.
Déjà faut être sacrement crétin, désolé je ne vois pas d’autre terme plus approprié, pour donner l’adresse d’un coin tranquille sur le net et sur ces réseaux.
Sauf si on veut qu’il ne devienne plus tranquille évidemment, la oui c’est cohérent.
ça peut être des gens qui n’y reviendront plus et donc s’en fichent et veulent se faire mousser.
En revanche, chercher sur le net un coin tranquille, là effectivement c’est un peu contradictoire …
Sur les reseaux « de masse » si, mais sur c2c, ou des diverses blogs (Sombardier, Ibarra etc.) ça a du sens. Quand on voit qu’il n’a que très peu de sorties enregistrées ça laisse penser qu’on sera plus ou moins seul dans l’itinéraire.
Sur un itinéraire oui, et sur des réseaux moribonds ( pour faire plaisir à qui on sait ) , mais on parlait des coins pour les vans/camping-cars, non ? Ou alors j’ai pas tout suivi !
Ben non c’est pas du tout le sujet du fil ça a juste un peu trop digressé là-dessus.
Oui l 'ego pour certain surement.
Oui ce n’est pas non plus comparable avec la marche en montagne qui peut être souvent sélective
Oui, mais je réponds aux messages, qu’ils digressent ou non.
Ce n’est pas forcément une digression, car le fil est sur toutes les pratiques confondues. Mais c’est vrai que je parlais plutot des randos/courses que des parkings.