Posté en tant qu’invité par claudio:
Réponse pertinente, en effet. On peut suivre Strider (sur le terrain de la montagne, j’entends, ou en géologie, parce qu’ailleurs… ;-)))
jusqu’au dernier paragraphe.
En effet, lorsque tu écris :
donc les cotations elles sont relatives d’une part à la nature
du terrain, à l’expérience personnelle de l’alpiniste, à sa
forme du jour, à sa motivation, à ses spécialités (neige/glace,
rocher) aux conditions climatiques de la montagne (qui peuvent
tout faire changer!) et d’autre part à l’appréciation des gens
qui l’ont faite (ça dépend donc du type d’alpiniste et de ce
qu’ils estiment du niveau moyen actuel!)
je pense que tu parles de la difficulté, et non de la cotation. La cotation est une échelle de difficultés techniques assez objective en définitive, même si elle ne suffit pas à déterminer la difficulté (réelle ou ressentie) de telle ou telle course. Contrairement à ce que tu dis, les cotations ne sont pas relatives : PD+, ça signifie en l’occurence qu’il y a effectivement un passage technique (45°) au niveau de l’épaule du Maudit. Si la course se réduisait à ce passage, avec un faible engagement (I) et en bonnes conditions, elle resterait PD+, en principe (cf. au niveau au-dessus faces nord Petite Verte, Tête Blanche…). Je dis « en principe », car bien souvent dans le topo-guide la notion d’engagement vient en effet pondérer celle de difficulté technique, entraînant de bénigne confusion.
La VALEUR de la cotation est relative, oui, mais la cotation elle-même - sans être absolue, évidemment, ça n’a pas de sens - reflète, ou tente de refléter des données objectives de terrain : PD+, ça signifie en neige quon peut s’attendre à des pentes raides (45°) mais courtes (sinon : AD), ou en rocher à des sections de III-III+ (au-delà : AD).
C’est un niveau que je connais bien (soupir), et sans me fier aveuglément à la cotation celle-ci reste un outil précieux pour choisir sa course.
Je chipote un peu, ok, parce que dans le fond, Strider a raison, bien entendu
claudio