Posté en tant qu’invité par Gepi:
nico a écrit:
Dans l’idée, Gepi, je suis parfaitement d’accord avec toi. Dans
les faits, ce type de chose est très complexe à mettre en
place. Car il faut un organisme de gestion dont les membres
soient représentatifs.
L’exemple de la sécurité routière me paraît intéressant.
Il y a un institut de recherche, un observatoire, un conseil national constitué de scientifiques, de praticiens et de représentants d’associations, puis une direction nationale.
Le conseil national sur la base d’études émet des avis et recommandations qui en général sont suivis par la direction nationale qui coordonne les actions. Ces actions sont cohérentes (communication/campagnes pub, lois, règlements, circulaires et font intervenir tous les ministères concernés.
Rien que pour arriver à un consensus sur
cette représentativité, bonjour les déboires…! Et ensuite?
Combien de personnes, éternelle question? Tu parles
d’associations, mais lesquelles? FRAPNA, Mountain Wilderness,
pourquoi pas?.
J’ai l’impression que le principal obstacle est politique. L’écologie a son parti et son électorat est intéressant. L’élaboration d’objectifs nationaux paraît bien difficile. Peut être faut il commencer par des objectifs qui entrainent l’adhésion d’une large majorité au-delà des partis, quitte à paraître insuffisamment ambitieux.
Mais il doit y avoir partout des petites
associations locales de riverains qui n’auraient sans doute pas
leur place. Et boom, tu retombes sur le problème de
l’acceptance car en faisant cela, tu cristallises les conflits
latents dans les territoires où la forme d’appropriation est
très poussée à cause du sentiment d’ingérance.
Oui, c’est pourquoi les orientations et règlementations doivent être pertinantes, compréhensibles et applicables par les autorités et élus locaux. La direction nationale ne devrait pas prendre de décision particulière.
Alors ce que je
pense, c’est que ta proposition va si c’est un organisme d’Etat
qui gère cela, un organisme qui a des moyens forts (pour ne pas
retomber dans le cas des réserves naturelles où la
réglementation est inapplicable par exemple), des hommes
compétents (c’est-à-dire des gens de terrain qui ont une très
bonne connaissance, pas des technocrates) et des vrais moyens
d’actions, ayant à leur disposition un appareil législatif
clair et applicable. Là je dis oui à ta proposition Gepi. Je
dirais même qu’elle serait idéale dans l’absolu : des statuts
imposés par l’Etat, une gestion locale plus appropriée aux
réalité du terrain, et un organisme d’Etat qui contrôle la
bonne application de la loi avec à sa disposition les moyens
humains et financiers permettant une action efficace.
Oui, avec une coodination interministérielle certainement, pour éviter qu’un ministère n’aille à l’encontre des orientations d’un autre.
A ton tour de me dire ce que tu en penses.
Peu de choses sinon que je soutiens et souhaite bon courage à ceux qui agissent, se retroussent les manches, affrontent les difficultés, les contradictions pour faire avancer le schmilblick.
L’environnement est désormais une préoccupation inscrite dans notre constitution. Ca semble peu, mais en fait c’est énorme, car cela a valeur de loi et peut être invoqué devant les tribunaux.
A+