en général, les bactéries ne sont réellement pathogènes que lorsqu’elles sont à concentration suffisante et/ou qu’elles sont suffisamment évoluées (c’est à dire en trouvant un milieu favorable, ex charge sédimentaire avec nutriment et température autour de 20°)
c’est donc rare en altitude de trouver ces conditions
mais en alpage, la concentration en bactérie est forte…et l’escherichia coli qui provoque la gastro tiendra dans une eau d’alpage même si elle à 5-6° (pas trop en-dessous, elle aura beaucoup de mal à survivre)
après en face comme dit Bubu tu peux avoir des corps plus ou moins fragilisés (fatigue etc…), plus ou moins sensible (habitude ou pas) qui fait que certains vont être affectés même en altitude, et d’autres à peine affectés même avec une concentration proche de celle des pâtures…Néanmoins il faut supprimer de sa consommation l’eau qui passe par les alpages de toute façon
aussi parfois la « froidure » de l’eau suffit à elle toute seule pour crisper les muscles digestifs et donner quelques troubles sans gravité.
après pour parler de la toxicité : en milieu de montagne « d’altitude » la pollution athmosphérique n’est pas retenu comme étant un critère généralisable à une toxicité mesurable en continu car l’air y reste comparativement assez pur, le plus souvent, d’après ce que m’ont dit les spécialistes (au cours des formations j’ai repris leus infos pour l’article : il y avait un chimiste, un biologiste et un hydrogéol) par contre là où on pourrait être étonné c’est que les eaux sont parfois naturellement toxiques en continu.
C’est très rarement le cas des calcaires ou apparentés (roches basiques). Par contre dans les roches cristallines et cristallophyliennes (schistes cristallins) c’est pas très rare :
ex. l’eau du massif des Aiguilles Rouges à Chamonix est plus que déconseillée à la consommation car elle a une teneur très élevée en arsenic provenant du subtrat gneissique qui en contient