DVA - limite performance?

Posté en tant qu’invité par A. Valanche:

Quel est le principal facteur limitant la distance de detection d’un DVA, est-ce:

  • la puissance d’emission?

  • la geometrie/dimension de l’antenne de l’unite emettrice?

  • …?

Merci d’avoir la gentillesse de m’eclairer et ainsi pallier a mes lacunes en physique…(et s’il n’y avait qu’en physique…)

PS. Ne pas porter de DVA, ne pas l’avoir mis en marche, avoir oublie les piles, avoir des piles epuisees, sont des facteurs a eliminer afin de ne pas embrouiller la discussion et puis ca coupe l’herbe sous le pied des rigolos…Desole pour eux…:slight_smile:

Posté en tant qu’invité par elec:

Salut,

Physiquement la portée est determinée par un bilan de liaison ( attenuation = pissance emission + puissance reception + 10log (D en m) + 10log (F en GHz), si mes souvenirs sont bon :confused: )

Du coup explication, suivant la puissance du PA et de l’antenne un gain plus ou moins important. Suivant le gain du LNA et de l’antenne gain plus ou moins important.
L’attenuation du milieu joue aussi, si on est en vue direct alors grosse porté mais il y a de la neige il y a de l’attenuation et donc portée plus faible

Posté en tant qu’invité par elec:

Oups : ( attenuation = pissance emission + puissance reception - 10log (D en m) - 10log (F en GHz) - 32.45 , c’est deja mieux, mais je sais pas si mes souvenirs sont bon cette fois :stuck_out_tongue: )

Posté en tant qu’invité par Signalsurbruit:

Un récepteur se qualifie par sa sensibilité à recevoir un signal et à l’exploiter.
C’est le niveau du signal du récepteur posé sur le bruit de fond et qui pourra encore être exploitable par le dit récepteur qui fera toute la différence.
Le signal sera ensuite traité par un DSP (Digital signal processing) qui fera la différence entre plusieurs émissions reçues (multi-victimes).
La limite de performance dépendra en premier lieu du soin que le constructeur a apporté à la chaine de réception du DVA.
La partie émission d’un DVA est très simple, c’est une onde pure à 457 KHZ non modulée et donc très économique en matière d’énergie (jusqu’à 300h d’émission). Par contre la partie réception (recherche) est beaucoup plus gourmande en énergie ce qui explique la relative faible autonomie dans ce mode.

Posté en tant qu’invité par A. Valanche:

Independamment de la puissance du signal d’emission? (je ne sais si c’est le terme exact)

Logiquement et pour des conditions de propagation identiques, un signal deux fois plus puissant n’est-il pas recevable a une distance 2 fois plus grande (a la louche…)?

A la louche, l’énergie reçue varie inversement au carré de la distance, donc un signal 2 fois plus puissant ne multiplie la distance de réception par racine de 2 seulement.
En réalité l’énergie reçue est plus faible car le milieu traversée atténue aussi le signal, et donc la distance de réception est plus faible.

Chaque constructeur de DVA a définit sa propre puissance d émission . Pour le DVA en émission : plus le DVA est puissant en émission plus on porte loin mais plus ça consomme en énergie aussi

Pour le DVA en recherche, plus la chaine de réception du DVA est performante plus vite on capte un signal .Avec un DVA analogique type Ortovox F1 il n y a pas de traitement numérique qui filtre les informations donc le DVA détecte plus facilement les signaux .Avec un DVA numérique les filtres et le niveau minimum de signal en réception nécessaire pour commence à faire une analyse entraine une qualité de réception moindre

La porté de recherche d un DVA est le cumul de ces 2 éléments de base

Ensuite la différence de positionnement entre les antennes influe sur la capacité à recevoir le signal . Si les 2 antennes sont parallèles la réception du signal est maximal, si elle ont un angle à 45 le champ est divisé par 1.414 (racine de 2) , si les antennes sont perpendiculaires on a une réception de signal proche de 0 ( c est dans cette dernière config qu est définit la portée minimal utile d un DVA = largeur de la bande de recherche)

Dans cette idée Ortovox (encore eux désolé c est pas de la pub)à conçu un DVA qui analyse sa position dans l espace (horizontal et vertical) et change d antenne d émission pour émettre sur l antenne la plus à l horizontale car majoritairement tout le monde en recherche tient son DVA en position horizontal (les antennes sont alors parallèles)

Les dernièrs DVA numérique filtre les signaux avec une tolérance de plus en plus fine (par rapport au 457Khz) ce qui finie par exclure les DVA partie en dérive ou de conception ancienne (norme plus tolérante à l époque)

Enfin la profondeur d enfouissement joue un rôle d atténuation .

Un détection trop précoce peu ralentir les recherches car détecté un DVA à 60m , il reste encore 60m à faire . Et dans la cas de multivictime ca n aide pas non plus car plus grande chance de capté les 2 signaux rapidement .

Disons plus précisément que c’est l’oreille qui est le filtre et peut se contenter d’un signal bien plus faible. En gros on entend un bip bip très très faible (mais on l’entend, parfois à 80m) alors que le numérique va avoir besoin d’un signal plus fort avant de dire à son utilisateur qu’il a trouvé quelque chose. Un phénomène similaire se produit pour la recherche multi-victimes, l’oreille humaine est bien plus précise.
C’est la raison pour laquelle après avoir acheté un numérique suite à la panne de mon F1 j’ai finalement fait réparé mon F1 tellement je trouve important d’avoir rapidement un signal, et de n’avoir aucun doute sur l’éventuelle interprétation du signal par l’ARVA.