[quote=« Rozenn, id: 855833, post:20, topic:84739 »]Personnellement je ne conçois pas de partir en alpinisme (rocher, neige, mixte, glace) avec quelqu’un que je n’aurais jamais vu auparavant en montagne. […]
Pour filer la métaphore, je dirais que chercher un partenaire d’alpinisme sur internet ça relève pas du plan cul d’un soir mais de l’histoire d’amour même si ce n’est que pour le temps d’un week-end.
Bon, c’est vrai qu’ici il y en a qui cherchent un peu les deux en même temps… :rolleyes:[/quote]
Oui, il y a pas mal de difficultés à se trouver, quand tu dis sur une annonce je suis libre en semaine et qu’on te propose un truc pour le WE, ça peut pas faire !
Il arrive aussi qu’on réponde sincèrement « oui on verra » et que tout simplement on ne note pas sur le coup les coordonnées de la personne et qu’on l’oublie, ou qu’on n’arrive pas à retrouver le message correspondant, voir même le nom dans un carnet d’adresses un peu étoffé … à qui ça n’est pas arrivé ?
Perso j’ai aussi parfois des doutes non sur les autres mais sur moi. Question technique ça revient bien après qq trop longues années d’interruption, la condition physique est meilleure que l’an dernier, je m’entraîne et je sors le plus régulièrement possible (vive la retraite) et je tiens mon régime, enfin en dehors des fêtes et anniversaires ( :rolleyes: ) mais je ne suis pas forcément sûr être à nouveau capable d’aller physiquement au bout d’un vrai projet alpi un peu engagé (je ne parle pas de rando glaciaire ou à ski, ou de grandes voies sportives style la Bérarde, mais disons de l’AD/D haute montagne avec altitude et gestion d’une descente un peu délicate).
Et surtout, par goût et parfois par nécessité lorsque la rotule me tire je marche plutôt plus lentement que la plupart des gens. Emmener un-e débutant-e oui, pourquoi pas maintenant que j’ai retrouvé mes marques techniques en terrain moyen et glaciaire, mais à condition qu’il ou elle ne commence pas à vouloir trop accéler la cadence et passer devant sans trop savoir ce qu’il ou elle fait, ce qui m’a valu deux belles galères qui m’ont un peu refroidi
Pis, en tout cas pour moi, un partenariat durable en alpinisme suppose un minimum d’accroche affective, de sympathie mutuelle, et j’avoue qu’à force j’ai parfois du mal à accrocher avec de nouvelles connaissances.