Posté en tant qu’invité par dalle en pente:
Une famille en sandales au Mont Pourri.
Enfin, en partance pour le Mont Pourri… fallait voir leurs têtes à la sortie du télécabine, vers 15h! Z’avaient mis tellement de crème solaire qu’on voyait plus si il y avait quelqu’un en-dessous. Et pour les sandales (y’avait du névé partout dès 300m sous le grand col) ils nous ont répondu « ben on mettra les pieds bien à plat, ca devrait aller »
Posté en tant qu’invité par typloum:
Cet été j’étais en stage avec une star de guide de l’ucep. 2 viocs se pointent au pied de la voie et se foutent de ma gueule parce qu’on ne grimpaient pas en flèche. Je me suis dit, c’est quoi en flèche? 2 seconds donc ok.
Bon, les 2 mecs démarrent, le premier me rejoint au relais, se vache sur le même point que moi, au dessus, et commence à assurer son second direct au tube sans aucun renvoi.
La bache qu’il s’est pris le pov avec notre guide, je savais plus ou me foutre…
Posté en tant qu’invité par meze:
Un Suisse d’une cinquantaine d’années, rencontré au refuge de Carro (Haute Maurienne) en juillet 2004. Lors du dîner, il annonçait une liste de courses impressionnante. Le lendemain, mon pote et moi le voyons partit seul, armé jusqu’aux dents de matos (incluant des broches à glace)… pour monter à l’Uja.
Posté en tant qu’invité par patrick73:
Plutot qu’étrange, c’est un souvenir d’un autre temps qui m’a fortement marqué.
C’etait en Juillet 1978 (c’est pas tout jeune je sais), j’avais 17 ans et avec ma petite soeur (qui en avaint 13!) nous faisions l’arete Ouest du rateau.
Nous avions décider de suivre scrupuleusement l’arete ,alors que de mémoire, il y a des passages qui evitent certaines parties assez aérienne.s…tous ça pour dire qu’on a été lent!
Arrivé au sommet nous étions seul (ah la belle époque!).
Seuls? Non pas vraiment, juste après nous sortant d’un genre de petit couloir sous le sommet apparaissent deux alpinistes d’un autre temps, vetus en drap de Bonneval, feutre sur la tête et au fur et à mesure de leur arrivée nous distinguions des messieurs d’un age fort respectable.
Au sommet ils nous adressèrent un respectueux salut, et nous etions ebaillit devant ces messieurs d’un autres temps avec la cravate noire impecable, les grands piolets et les brodequins noirs…
C’etait deux frère de 98 et 93 ans (ça force le respect non!) qui venait de se faire l’arete W du rateau pour se remémorer leur souvenirs, et il trouvèrent au sommet deux gamins de 17 et 13 ans…trois générations nous separait, j’avais l’impréssion d’avoir le père gaspard devant moi.
Dans leurs grandes sagèsse il snous adressèrent nombre de recommendations de prudence et nous félicitèrent pour notre ascencion ,nous si jeune. Peut etre se revoyaient il trois quart e siecle plus tot.
Il m’en est resté un souvenir emprunt d’un très grand respect pour ces deux vieux messieurs.
Je crois que ce jour la j’ai fait le rateau en 1878, juste après que Gaspard et Castelneau aient vaincus la Meije…Ce souvenir est encore intacte malgré le temps tellement il est fort et insolite.
Voila, et ce n’est pas un conte!!!
A+
PATRICK
Posté en tant qu’invité par typloum:
C’est vrai qu’il est beau celui là; Mais 13 et 17 ans au sommet du rateau ça me sidère autant que 98 ans et 93 ans ! qu’est ce que vous foutiez là ? Vous êtes tombés dedans encore plus jeunes alors?
Posté en tant qu’invité par patrick73:
Ben j’ai commencé la montagne avec mes parents tout gamin, mon premier 3000 c’etait la Rechasse j’avais 13 ans et ma soeur 9!
Et puis à l’age de 16 ans j’ai eu la chance de passer un été à Meribel ou un jeune guide m’a emeneé faire des courses comme le Pourri, Peclet Polset, la traversée intregrale des domes de la vanoise, la petite nord de la grand casse…J’ai beaucoup appris et après je me suis lancé seul avec ma soeur dans les courses classiques peu difficle de l’oisans et le virus ne m’a toujours pas laché, meme si je suis toujours un alpiniste de niveau très modeste.
Je me suviens qu’à lépoque ma soeur et moi nous faisons fureur en montagne, de part notre jeunesse…et bien des années après j’en suis fier.
Il m’arrive de temps en temps mais très rarement de rencontrer des tous jeunes comme nous l’étions et cela me rapelle mes jeunes années.
En fait c’est, je crois comme beaucoup de gens de ma génération, la lecture de la tirlogie de Frison Roche, premier de cordée (innévitable), la grande crevace et retour a la montagne qui m’a filé cette passion qui depuis conditonne ma vie au quotidien.
J’aimerai pouvoir dans de nombreuses année faire avec soeur (j’arete de l’appeler petite!) la meme chose que ces deux vieux messieurs, histoire encore une fois d’épater le monde ;-)))
Mais ces vrai que la haut la rencontre de gens de différence d’age si énorme sur un haut sommet alpin renomé avait un parfin d’autre monde…et ça je ne regrette pas de l’avoir vécu.
PAT
Posté en tant qu’invité par fafa92:
bonjour à tous
Massif des aiguilles rouges, en début de saison, histoire de reprendre contact avec la montagne direction arete sud de l’index.
Sur l’arete pratiquement personne sauf un guide avec sa drole de cliente.
D’aspect agée mais sans plus, la dame discute avec nous aux relais:
-vous grimpez depuis longtemps ?
-oh oui jeune homme, cela fait bientot 80 ans que je viens dans le massif !
-glups, mais sans indiscrétion(si un peu quand meme !) quel age avait vous ?
-96 ans bon bon monsieur !
Ce jour là mon pote et moi avons faillit plier les gaules pour aller jouer au billes sur le plancher des vaches !
cordialement
fabrice
Posté en tant qu’invité par Marco:
Salut,
C’est quoi l’Uja comme sommet ?
merci!
Posté en tant qu’invité par typloum:
Moi aussi au début des années 80 j’ai lu les 3 volumes de Frison Roche. J’avais 12 ou 13 ans et ça me fascinait. Mais j’étais un ptit gars de la mer en vacance à la montagne 4 sem par an avec mes parents.
Depuis 5 ans et aujourd’hui 36 ans, je redécouvre la montagne par moi même et souhaite connaitre de mieux en mieux la haute montagne, mais suis toujours en bord de mer…mais y a pire comme situation
Posté en tant qu’invité par patrick73:
L’Uja c’est un petit sommet à 3300m legèrement au nord de la levana occidentale, juste a l’aplomb du refuge du carro en haute maurienne, ideal pour l’initiation à la haute montagne… et en plus très beau!
Posté en tant qu’invité par patrick73:
Je ne crois pas qu’il faille plier ses gaules quand on rencontre ce genre de personnage, visiblement il en existe plus que j’imaginait et c’est bien.
Si on est passionné de montagne, c’est peut etre un exemple à suivre…
Il y a 15 jour j’etais au grand paradis par le glacier Laveciau (jolie course sympa et pas dure) et dans le troupeau qui montait il y avait un suisse très sympa avec son guide qui montait tranquillement, il a 75 ans. En parlant un peu vers le bec de moncorvé, il nous a tous simplement dit avec son savoureux accent qu’il ne faut jamais arreté et faire a son rythme ce que le corps est capable de faire avec une hygiene de vie un minimum respectueuse de l’organisme (et ça c’est peut etre le plus dur)
Je ne sais pas quel age tu as fab mais je crois qu’avant tous on doit exprimer du respect à ces gens histoire vivante de notre passion et espérer durer comme eux…
PAT
Posté en tant qu’invité par meze:
L’Uja dite aussi l’Ouille, un sommet tout proche du refuge de Carro et faisable en rando par un bon randonneur.
Posté en tant qu’invité par patrick73:
Si tu es passioné peut etre te rapprocheras tu des montagnes.Moi c’est ce que j’ai fait quand j’ai cherché du boulot après mon école, je voulais etre sur les savoies ou l’isère.
Ca fait 20 ans que je suis dans la meme boite dans le massif de la chartreuse, je peux aller grimper entre midi et deux ou le soir, skier entre midi et deux en station ou en fond l’hivers…bref continuer a vivre ma passion, mais au detriment de ma carrière proféssionelle (en faite est ce au détriment puisque ma passion est ailleur meme si j’aime mon boulot?)… C’est un choix de vie, et chaque fois que le we le temps et ma forme le permettent je vais dans mes cheres montagnes et j’éspère que cela durera très longtemps (à 45 ans j’ai encore tant de sommets a gravir et de massif a visiter…).
J’essaie de me maintenir en forme un minimum meme si je me lache lors de teuf, et que je plonge avec plaisir dans des fondues et autre tartiflettes avec les copains…bref la vie quoi.
Voila donc
A+
PAT
Posté en tant qu’invité par meze:
Mais ces vrai que la haut la rencontre de gens de différence d’age si énorme
sur un haut sommet alpin renomé avait un parfin d’autre monde…
et ça je ne regrette pas de l’avoir vécu.
Et on te comprend : jolie histoire.
Posté en tant qu’invité par fafa92:
j’ai 39 ans, et quand je dit plier les gaules c’est une grande marque de respect envers cette dame qui faisait la meme course que nous avec 56 ans de plus que nous !
et bien sur j’espere etre capable d’assurer de la meme façon à sont age !
cordialement
fabrice