Posté en tant qu’invité par Bubu:
La puissance ça serait pas plutôt la masse (appelée abusivement
poids) par la dénivelée? L’énergie faisant intervenir le temps
ce que j’avais dans la vitesse ascentionnelle moyenne. Mais mes
souvenirs de physique sont loins.
Ben non:
La puissance est une dépense d’énergie instantanée, c’est la dérivée de l’énergie. L’énergie correspond au travail d’une force (le poids en ce qui concerne l’énergie minimum à fournir pour monter).
- puissance = poids x vitesse = masse x g (9,81m.s-²) x vitesse ascentionnelle
- énergie = intégrale de la puissance sur le temps pour faire le dénivellé considéré = masse x g x dénivellé
Ceci permet de calculer l’énergie minimum à fournir pour monter un certain dénivellé. Ensuite il y a plein de pertes depuis la digestion jusque dans le tassement de la neige pour tracer. Le rendement se définit donc par l’énergie minimum / les calories dépensée.
Pour aller plus vite, il faut plus de puissance, mais comme la montée dure moins longtemps, il ne faut pas forcément plus d’énergie.
Dans toutes les pertes à considérées, si on les étudie un peu, on s’aperçoit qu’une partie est proportionnelle au temps (c’est à dire que la puissance de cette perte est constante qq soit la vitesse, en fait varie peu avec la vitesse). Une autre partie est proportionnelle à la distance parcourue (effort de traçage par exemple). Donc plus on va vite et selon l’itinéraire le plus court, plus ces pertes sont faibles.
Par contre à haute vitesse, d’autres perte apparaissent qui n’existaient pas à faible vitesse: lorsqu’on est en limite de PAM par exemple.
Pour avoir le meilleur rendement (pour un entrainement donné, ça varie selon son évolution forcément), il faut trouver lemeilleur compromis.
Je ne pense pas que le poids du matos ou du skieur intevienne,
c’est peut être un problème de muscles . Certains préfèrent
préfèrent les zig zag d’autre la trace droite pour une vitesse
ascensionnelle identique et pour le même individu. C’st comme
en vélo certains réfèrent mouliner d’autres utilisent deplus
gros braquets
D’après ce que j’ai écrit au dessus, le poids est essentielle ! Par contre la puissance disponible varie aussi en fonction du poids (si c’est du muscle !).
Mais pour une même personne, la puissane nécessaire varie entre autre en fonction de la masse que l’on a au pied, même si la masse totale est la même (donc la puissance minimum est constante), c-à-d que l’on porterait sur le dos ce que l’on oterait sur les pieds.
Ceci est dû au fait qu’à chaque pas, il faut accélérer le ski et la chaussure (et la jambe) pour les faire avancer: plus c’est lourd et rapide, plus il faut de puissance. Ce surplus de puissance est récupéré lorsque le ski « tire » la jambe lorsqu’il ralentit pour s’arrêter. Mais que vois le muscle qui tire la jambe ? Des pics de puissances (normal, un pic par pas), mais plus grands qu’avec du matos light ou une vitesse plus faible. Et même si l’énergie fournie au ski (égale à l’intégrale des pics de la puissance fournie au ski) est la même, les calories dépensées par le muscle sont différentes: c’est mal foutu, il consomme plus de sucres pour faire des grands pics courts que des petits pics longs.
Donc pour diminuer la perte dans les pics en gardant le même matos, il faut diminuer la vitesse du ski (la vitesse linéaire sur la trace), et surtout diminuer le nombre de pics ! Et pour garder la même vitesse ascentionnelle en diminuant la vitesse sur trace, il faut une trace plus courte qui réalise le même dénivellé: une trace plus raide. Ca permet aussi de diminuer le nombres de pas.
Par contre le fait de faire moins de pas pour faire le même dénivellé fait que le dénivellé par pas est plus grand, et donc l’énergie pour monter (le minimum) est plus grande (l’énergie pour accélérer le ski est en plus de celle là). Le muscle qui pousse la jambe voit des gros pics de puissance. Même si la fréquence des pas est plus faible et qu’en théorie le pic pourrait s’étaller et donc ne pas être si grand, la géométrie du geste (plus grand angle au genou) fait que le pic est grand.
Donc on voit qu’il y a 2 pertes dont leur variation en fonction de la pente de la trace est contradictoire. Selon la masse que l’on a au pied, il est préférable de courir sur une trace plate, ou de marcher lentement sur une trace raide. Le seuil entre les 2 dépend de plein de choses, il faut donc essayer. Et il varie en fonction de l’entrainement, il faut donc essayer souvent 
Tu étais calmé , c’est donc que c’est plus dur,non?
Ah non, ce que je voulais dire, c’est qu’en bourrinant à fond (donc avec un rythme que je ne peux tenir que 10mn), j’allais plus vite sur du 30° que sur du 20°. Si j’avais bourriner de la même façon sur du 15°, j’aurais tenu 10mn aussi mais j’aurais fait moins de 150m.
Avec du matos light j’aurais peut être fait plus, mais avec 4kg par pied je trouve que le rendement et meilleur en plus raide (on est passé au dessu du seuil).
Le fait de bourriner était d’essayer d’avoir une consommation de sucre constante: en étant à fond de PAM et en supposant que la PAM reste constant sur 10mn, j’espérais avoir une référence constante. Sinon c’est difficile: il faut un rythme cardiaque constant, donc avoir un cardio et surveiller son cardio toutes les 10s…
C’est sûr que mon expérience est discutable, mais l’idée y est.