Douleur doigt : occurence et prévention

Posté en tant qu’invité par Doigt en bois:

Bonjour,

Tous est dans le titre.
Je suis grimpeur et j’ai régulièrement des douleurs aux doigts m’obligeant ainsi beaucoup de phases d’arrêt.
Rupture partielle de poulie, micro-entorses, douleur à la palpation d’une poulie sans pour autant de corde à l’arc ni claquement…

J’aurais aimé savoir si des personnes sont plus sujettes que d’autres à ce genre de problèmes ou s’il s’agissait plus d’une question de nutrition, fatigue etc.

Comment peux t on éviter ces douleurs, craintes (de la poulie) malgré un bon échauffement et des étirements ?

Merci d’avance

Henri

Posté en tant qu’invité par jebour:

Très bonne question qui m’intéresse aussi.
Je suis étonné que personne n’ait encore répondu !

Peux etre que l’hydratation est une priorité etles autres choses, nutritions etc sont un plus.

Je

L’âge ? :expressionless:

Posté en tant qu’invité par Lag:

De multiples facteurs sont en jeu…

Comme pour beaucoup de choses, nous ne sommes pas égaux et certaines personnes sont effectivement plus « fragiles » que d’autre. C’est pourquoi la comparaison avec les autres à ces limites…

Echauffements et étirements sont importants dans la prévention de ces problèmes… mais ce n’est pas toujours simple de savoir ce que sont des « bons » échauffements et étirements.

L’hydratation est primordiale et l’alimentation a aussi un rôle. La limitation des produits laitier pouvant être utile pour ce genre de problématique selon certaines théories (ça a fonctionné chez moi).

Les phases de repos récupérations sont aussi importantes. Il peut y avoir quelques notions intéressantes pour apprendre à les gérer en cherchant sur le sujet du surentrainement.

Une progression trop rapide des performances dans un sport, et donc de la force spécifique à cette activité, comporte un risque de lésion plus élevé qu’une progression lente. En effet, le muscle se développe beaucoup plus vite que les autres tissus, tel que poulies et tendons, qui doivent assumer ces nouvelles contraintes.

Une fois qu’il y a des lésions, ou même micro-lésion sur des structures comme tendon, ligament, poulie,… le tissu cicatriciel n’est d’une part malheureusement pas le même que l’original, et donc moins adapté et plus fragile, et d’autre part la « réparation » n’est pas toujours faite de manière optimum créant, par exemple, des adhérences entre les différent tissus.

Une fois qu’il y a une lésion ou micro-lésion, le corps à besoin d’un certain temps pour la réparer. Dans cette période, pour facilité la « réparation » sur ce genre de tissu, il faudrait limiter les contraintes, mais conserver le mouvement, respecter la douleurs puis reprendre très progressivement l’activité.

Il y a aussi l’important et complexe sujet de la psychologie, qui a sont rôle autant dans le risque d’apparition des lésions que dans la capacité à récupérer de ces lésions. Dans une société qui pousse à la performance, au dépassement de soi, au « tout de suite »,… pas facile de s’y retrouver… d’apprendre à se respecter… à s’écouter… à comprendre comment on fonctionne…

Voilà quelques facteurs, certainement non exhaustifs qui peuvent avoir un rôle dans ce type de problématique… chacun des sujets pouvant être détaillés par de nombreuses pages, ce n’est qu’un aperçu avec quelques brèves pistes de réponses… j’espère que ça t’apportera néanmoins un début de réponse.

Posté en tant qu’invité par nogi:

[quote=« Lag, id: 1669617, post:4, topic:147736 »]De multiples facteurs sont en jeu…

Comme pour beaucoup de choses, nous ne sommes pas égaux et certaines personnes sont effectivement plus « fragiles » que d’autre. C’est pourquoi la comparaison avec les autres à ces limites…

Echauffements et étirements sont importants dans la prévention de ces problèmes… mais ce n’est pas toujours simple de savoir ce que sont des « bons » échauffements et étirements.

L’hydratation est primordiale et l’alimentation a aussi un rôle. La limitation des produits laitier pouvant être utile pour ce genre de problématique selon certaines théories (ça a fonctionné chez moi).

Les phases de repos récupérations sont aussi importantes. Il peut y avoir quelques notions intéressantes pour apprendre à les gérer en cherchant sur le sujet du surentrainement.

Une progression trop rapide des performances dans un sport, et donc de la force spécifique à cette activité, comporte un risque de lésion plus élevé qu’une progression lente. En effet, le muscle se développe beaucoup plus vite que les autres tissus, tel que poulies et tendons, qui doivent assumer ces nouvelles contraintes.

Une fois qu’il y a des lésions, ou même micro-lésion sur des structures comme tendon, ligament, poulie,… le tissu cicatriciel n’est d’une part malheureusement pas le même que l’original, et donc moins adapté et plus fragile, et d’autre part la « réparation » n’est pas toujours faite de manière optimum créant, par exemple, des adhérences entre les différent tissus.

Une fois qu’il y a une lésion ou micro-lésion, le corps à besoin d’un certain temps pour la réparer. Dans cette période, pour facilité la « réparation » sur ce genre de tissu, il faudrait limiter les contraintes, mais conserver le mouvement, respecter la douleurs puis reprendre très progressivement l’activité.

Il y a aussi l’important et complexe sujet de la psychologie, qui a sont rôle autant dans le risque d’apparition des lésions que dans la capacité à récupérer de ces lésions. Dans une société qui pousse à la performance, au dépassement de soi, au « tout de suite »,… pas facile de s’y retrouver… d’apprendre à se respecter… à s’écouter… à comprendre comment on fonctionne…

Voilà quelques facteurs, certainement non exhaustifs qui peuvent avoir un rôle dans ce type de problématique… chacun des sujets pouvant être détaillés par de nombreuses pages, ce n’est qu’un aperçu avec quelques brèves pistes de réponses… j’espère que ça t’apportera néanmoins un début de réponse.[/quote]

Sur un point purement reactionnel ces elements sont incisifs et réels. Il faut je pense y ajouter une valeur non mentionnée… Celle du comportement. Tel que l’a initié en 1908 Henri Piéron. Il est nécessaire de déterminer notre notion d’interpretation de la douleur et savoir prendre en compte certains éléments du réel et en ignorer d’autres. Par ailleurs l’utilisation de l’autosuggestion par la pensée positive de Coué (1926) écoute possible de la methode sur youtube peut aussi permettre de surmonter et d endiguer certaines douleurs. Il ne faut jamais omettre que le mouvement généré a des incidences sur notre ressenti psychologique. Il faut parfois admettre l’inéluctable et faire un deuil… J’espère que cet additif vous permettra de compléter judicieusement votre exercice. Courage…

Ptet qu’en fumant assez de pétards et en buvant assez de bières on sent moins la douleur ?

Posté en tant qu’invité par ocho:

Ben tu as pas une copine ??