Dopage

j’avais déjà entendu parler d’alcool. Ca enleve (un peu) aussi la sensation de douleur, ce qui peu aider. Mais bon, ca enlève aussi de l’équilibre.

Ça dépend. Si t’as un placement foireux, ça compense !

Bof, y en aura toujours qui essaieront de tricher, même sans enjeu, pour leur satisfaction personnelle. Après, on peut se demander quelle plaisir personnel on peut trouver à faire une perf’ en étant chargé. Sauf si c’est pour épater les copains/pines.

Posté en tant qu’invité par claude G:

le dopage ne date pas d’aujourd’hui!
Dans Annapurna, premier huit mille, Herzog écrit :
« grâce à l’aspirine, aux somnifères et autres drogues…la nuit est excellente pour nous »

Posté en tant qu’invité par Pn:

[quote=« Lorenzo34, id: 1485021, post:20, topic:130986 »]J’avais croisé 2 gars dans le verdon en 2008 qui préparaient le liste de course pour le BE ils voulaient prendre un tube d’aspirine chacun avant de passer le test de sélection sur résine.
L’aspirine dilate les arthères donc le sang passe mieux et on daube moins rapidement. Ca m’avait fait marrer :)[/quote]
C est n’importe quoi! L’aspirine n’a aucun effet vasodilatateur! Mais bon on entend plein d’effets miracles sur l’aspirine en oubliant les effets secondaires potentiellement graves de l’aspirine. Actuellement l’aspirine ne devrait plus être utilisées mise à part à faible dose comme anti agregant!

La pervitine pour H. Buhl lors de son ascension du Nanga Parbat.

Mais si on se casse un truc et qu’on arrive bourré aux urgences, peuvent-ils donner des anti-douleurs ou autres?

Posté en tant qu’invité par cousinhub:

[quote=« ghisino, id: 1484954, post:17, topic:130986 »]

le cyclisme a une particularité: les grand tours…

je ne suis pas spécialiste mais si j’extrapole ce qu’on ma dit sur le dopage (essentiellement la même chose que « Fuentes »), alors il est évident que se doper à l’entrainement et arriver au jour J « clean » est davantage intéressant pour des évènements isolés que pour un grand tour ou une saison très dense.

per rapport au cyclisme il serait très intéressant de voir si les spécialistes des courses d’un jour style classiques de printemps et championnats du monde semblent plus « clean » que les coureurs de tour de france/italie/vuelta…[/quote]

ils sont aussi « clean »

Posté en tant qu’invité par goyette:

Un produit doit il être illicite pour être considéré comme dopant ! ?

La loi du 23 mars 1999 donne la définition suivante :
« Le dopage est défini par la loi comme l’utilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement les capacités d’un sportif. »
il semblerait que cette loi soit abrogée …

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Posté en tant qu’invité par Pn:

Oui c est possible, par contre tu risques d en avoir moins besoin

Posté en tant qu’invité par Ben Johnson:

Le café, la vitamine C etc

Posté en tant qu’invité par atmos:

[quote=« Lorenzo34, id: 1485021, post:20, topic:130986 »]J’avais croisé 2 gars dans le verdon en 2008 qui préparaient le liste de course pour le BE ils voulaient prendre un tube d’aspirine chacun avant de passer le test de sélection sur résine.
L’aspirine dilate les arthères donc le sang passe mieux et on daube moins rapidement. Ca m’avait fait marrer :)[/quote]

L’aspirine n’est pas un vasodilatateur. Par contre, elle fluidifie le sang, ce qui peut peut-être avoir le même effet.

La caféine est considérée comme un dopant (au delà d’un certain seuil).

Vu le nombre d’amateurs qui se dopent dans d’autres sports (stéroïdes dans les salles de muscu ?), et vu le nombre d’excitants qu’on peut trouver pour des raisons médicales ou récréative, je serais surpris que le dopage soit aussi rare que certains le laissent entendre…

Je connais clairement des grimpeurs qui prennent des anti-inflammatoires pour pouvoir continuer à grimper malgré une douleur/raideur ici ou là. Il le voient comme de l’automédication, mais dans un test antidopage, on ne passe pas avec des corticoïde ou même de l’ibuprofène dans le sang.

Je ne sais plus où j’ai lu : « les anti-inflammatoires sont les anxiolytiques du grimpeur ». Et vu comme il est dur de se restreindre quand on est passionné, ça me semble clair.

Par contre je ne pense pas que beaucoup de grimpeurs identifient leurs conduite dopante en tant que telles. Même les compétiteurs ignorent parfois que la caféine, la ventoline ou pas mal de médicaments sont considérés comme des dopants.

Posté en tant qu’invité par atmos:

je me reprend après vérifications : la caféine est surveillée mais pas interdite; l’ibuprofène non plus après survol de la liste. Les gluco-corticoïdes ne sont pas interdits en usage topique (local, genre pommade).

On peut trouver la liste des substances dopantes ici (oui, c’est régi par la loi. Vous en doutiez ?) : http://www.irbms.com/liste-2012-des-produits-et-substances-interdits

[quote=« cousinhub, id: 1485258, post:27, topic:130986 »]

[quote=« ghisino, id: 1484954, post:17, topic:130986 »]

le cyclisme a une particularité: les grand tours…

je ne suis pas spécialiste mais si j’extrapole ce qu’on ma dit sur le dopage (essentiellement la même chose que « Fuentes »), alors il est évident que se doper à l’entrainement et arriver au jour J « clean » est davantage intéressant pour des évènements isolés que pour un grand tour ou une saison très dense.

per rapport au cyclisme il serait très intéressant de voir si les spécialistes des courses d’un jour style classiques de printemps et championnats du monde semblent plus « clean » que les coureurs de tour de france/italie/vuelta…[/quote]

ils sont aussi « clean »[/quote]

j’ai le doute de m’être mal expliqué.

ce que je voulais dire c’est que j’imagine cela plus facile de passer le test (=sembler, paraitre clean) sur une course d’un jour que sur 3 semaines, tout en se dopant comme un cheval dans le deux cas;
la variable qui change étant que sur la course de 3 semaines le cumul de fatigue devrait rendre presque obligé un « rappel » en cours de route?

il faudrait des statistiques concernant le nombre de tests positifs pendant les grands tours VS pendant les autres courses.

[quote=« goyette, id: 1485271, post:28, topic:130986 »]

Un produit doit il être illicite pour être considéré comme dopant ! ?

La loi du 23 mars 1999 donne la définition suivante :
« Le dopage est défini par la loi comme l’utilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement les capacités d’un sportif. »
il semblerait que cette loi soit abrogée …[/quote]

c’est bien sur une bonne question… sauf que la réponse communément admise, c’est que le dopage est autorisé, sauf dans les compets sportive. La société entière se dope, ca commence par le café du matin, le guronsan le jour des exams, etc. Mais on s’en fout, ce n’est pas interdit.

Si tu prends du Guronsan pour aller faire ton 6a dans la falaise de ton coin, tu te dopes, mais ca embete qui à part toi ? Bref, on s’en fout.
Par contre, si tu grimpes dans le cadre d’une compet, là c’est genant car tu risque de passer devant d’autres…

Bref, la notion de dopage est liée à la compet/liste de produits interdits pour moi. Car sinon, où situer la barre ? Prendre un café ? du Coca ? de l’aspirine ? du DIamox ? de l’EPO ?
Après, à chacun de se regarder en face. Se bourrer de médocs pour faire un sommet (pratique courante par exemple chez les aspirants au Mont Blanc) quel intérêt ??

Onze ans déjà… l’éthique sportive cèdera-t-elle le pas devant les exigences d’un certain professionnalisme ?

https://planetgrimpe.com/dopage-en-escalade-adam-ondra-sexprime/