Posté en tant qu’invité par xarlie:
Attention portée à l’environnement:
En allant en montagne on croisera de nombreuses personnes qui se disent « proches » de l’environnement.
L’envers du décors, se sont des chemins où l’on retrouve des papiers de barres « énergétiques », « bio » ou « spécial montagne ».
Pleins de poubelles sur le chemin et une trace de l’homme très marquée (aménagement de sécurité, de chemins, pancartes, balisage).
En alpinisme, on trouvera 2 types de considérations:
- le touriste qui vient se mesurer à une montagne moyennant un guide,
- l’alpiniste qui fera « corps » avec ces éléments.
Un alpiniste essaie de ne pas marquer le terrain, de ne pas laisser de traces irréversibles. Quelques fois on trouvera cependant les équipements à demeure, mais un bout de sangle pour faire un rappel est bien plus charmant (et contrôlable) qu’un spit ou une chaîne.
Autre bon point pour l’alpinisme. Pas de voie débutant au ras d’un parking. Il faut chercher son chemin, sans moyen mécanique… quel calme!
La notion de découverte:
très importante. C’est en faisant « bien » découvrir le milieu que les personnes novices sauront à quoi se confronter. Exit donc les balades découvertes en poneys à la chaîne où un banquet les attend sur une nappe au sommet.
Exit les tas de produits commerciaux permettant d’aller en montagne tout seul (abus de pub), etc…
Quelqu’un qui a découvert la « vérité » du milieu au début saura si oui ou non il souhaite continuer dans cette voie.
Encore trop peu de découverte animée par des professionnels à mon goût. Beaucoup relève de l’initiative et de bénévoles. La notion de responsabilité reste pourtant! Et je trouve qu’il est beaucoup plus difficile d’encadrer un novice qu’une personne sachante.
Notion d’autonomie:
Stages amenant à l’autonomie (type montagnes de la terre) = hors de prix pour des jeunes.
Même carrément hors de prix tout court.
Existera-t-il un jour des stages autonomie qui se feront sous tente avec un bout de saucisson et un peu de pain?
Autant s’auto former par l’expérience, les erreurs (eh oui) et un vieux berger.
Risque calculé:
l’aspect commercial des vendeurs de matériel amène à penser que si j’ai ce piolet, je ne vais pas mourir…
Ramener ces pubs à quelque chose de plus réaliste, moins de rêve et plus de responsabilité quant à son utilisation.
Notion de responsabilité:
Problèmes avec les assurances perso/CAF/FFME à ce jour… pas très clair.
Secours en montagne payants? A creuser.
Chacun reste responsable de ses actes en haute montagne. Le droit à l’erreur n’existe que très peu. Et c’est en partie pour cela que l’on pratique.