Est-ce que certains d’entre vous connaissent l’Alta Via n°2 dans les Dolomites ?
Je suis preneur de toutes les infos : équipement nécessaire, bivouac toléré, prix des refuges…
Dolomites - Haute route
Bjr,
La via Alta N°2 peut m’intéresser, mais je n’ai pas bcp d’infos dessus, si ce n’est 1 ou 2 liens et des cartes (papier)
Tu comptes la faire quand ?
Recherches tu un coéquipier ?
Pascal,
Rég. Par.
35 ans
Je viens de la finir. Et c’est du genre bourrin !
Si tu veux des infos, pose-moi des questions précises. Je me ferai un plaisir d’y répondre.
[quote=Laurent]Je parts la semaine prochaine avec des amis faire une partie de la via alta1 et 2 dans les dolomites. et j’ai quelques questions encore non résolues… peux tu m’aider ?
Peut-on bivoiquer pres des refuges ?
Quelle partie du parcours est à louper sous aucun prétexte ?
quelle est la partie la moins yimpas ?
quel est le lieu le plus sûr pour lisser la voiture ?[/quote]
Je suis un fervent pratiquant du bivouac mais sur l’Alta Via 2, ce n’est pas trop possible pour deux raisons :
- le sentier traverse des parcs naturels où c’est totalement interdit (et mieux vaut ne pas essayer)
- il y a des secteurs où l’on ne peut pas passer avec un gros sac
Pour le parcours, j’ai eu un temps exécrable. Je peux seulement te dire que les groupes de Sella et Pale de San Martino sont vraiment impressionnants.
Je ne recommanderais pas forcément cet itinéraire à tout le monde. Sur certains passages, il faut avoir le pied sûr. Il y a deux endroits particulièrement techniques : - la Forcella della Marmolada où il vaut mieux avoir des crampons ; je n’en avais pas, par souci de volume, et j’ai été obligé de tailler 4 ou 5 marches avec mon canif dans de la glace bleue
- le Passo del Comedon où il s’agit de murs d’éboulis qui ne tiennent pas
Pour la voiture, si tu as les cartes, tu peux la laisser sans problème à tous les endroits où le sentier croise une route goudronnée.
Un dernier truc, pour le mois d’août ça risque d’être la crise pour les refuges. A mon avis, il faut réserver tes nuits (8,50 € si tu es du CAF).
Ah oui, j’oubliais. Il y a très peu de torrents et de ruisseaux. Il n’y a pas d’épiceries sur le parcours. Pour acheter de la bouffe, il faut redescendre dans les vallées.
Posté en tant qu’invité par JL68:
[quote=TreKmi]Je viens de la finir. Et c’est du genre bourrin !
Si tu veux des infos, pose-moi des questions précises. Je me ferai un plaisir d’y répondre.[/quote]
Bonjour,
Je pars également dans les dolomites (haute route 1 ou 2) début septembre et j’hésite sur l’équipement à emporter.
En particulier, faut il prévoir un baudrier + longes pour les passages en via ferrata ?
De même, peut on s’économiser le port du sac de couchage, dans la mesure ou les refuges semblent bien équipés ?
Des Italiens qui ont fait les deux hautes routes m’ont dit qu’elles n’ont rien à voir : la 1 est un sentier de rando tandis que la 2 comporte des passages d’alpi.
Pour la 2, pas besoin de matériel de via ferrata. Le seul équipement dont tu as besoin, c’est de bonnes chaussures… et les jambes qui vont avec.
Tu peux faire sans sac de couchage mais la plupart des refuges exigent un drap. Néanmoins un sac de couchage ne pèse pas excessivement lourd.
Comme en Suisse ?
Mais comment tu te demerdes pour toujours avoir du mauvais temps ? :rolleyes:
Va faire un trekk au Darfour, tu feras des millions d’heureux
Les vie ferrate des Dolomites sont des passages aériens sécurisés par des marches, mains-courantes, échelles… pour la plupart installées par des militaires afin de faciliter leurs déplacements (avec tout leur chargement) durant la première guerre mondiale. Donc plus destinées à rassurer le randonneur qu’à permettre sa progression. D’où l’inutilité du matériel de via ferrata.
Voici deux exemples pour illustrer mes propos.
En montant sur le refuge Pisciadù :
En descendant du Passo delle Farangole :
En revanche, il y a certains passages non équipés mais au moins autant dangereux.
Pas toujours ! Mais il est vrai que je suis plutôt un adepte du tout ou rien. Il m’est arrivé de marcher quinze jours sans voir la moindre goutte d’eau. D’autres fois c’est totalement l’inverse qui se produit. Pour les Dolos, on m’avait prévenu que j’allais avoir chaud. J’ai donc fait l’économie de ma polaire. Bien m’en a pris :