Posté en tant qu’invité par strider:
de la reflexion sur ces choses comme un sujet d’actualité reste toujours la bienvenue mais là, perso, je ne suis pas très convaincu par l’argumentaire.
déjà, un petit vice de forme à souligner : l’auteur n’est pas clairement précisé, le contexte d’écriture n’est pas précisé, pas de source, bref je ne sais pas remettre cet écrit dans son contexte et je connais pas d’avance le public auquel il s’adresse (enfin je le devines après coup!!)
l’argumentaire donne vraiment l’impression d’être un mélange de citations un peu tapées d’ici et là (au moins les sources sont citées), et surtout utilisées sans prise de recul. On dirait presque que ce sont des citations volontairement extraites de leur contexte et extrapolées, et finalement assez plaquées dans une vision qui ne semble pas très personnelle, ni très critique à l’égard de ce qui est dit.
l’auteur semble avoir pris ce qu’il l’arrange pour son argumentaire et fait énormément de raccourci entre ses idées voire des amalgames, sans parler des affirmations basées sur des arguments déterministes que l’auteur veut visiblement écarter de toute tentative de contestation ce qui n’est pas très humble, ni très prudent « scientifiquement ».(suffit de voir le langage,il affirme autant qu’il ne laisse pas place à la contestation)
bref c’est pas nouveau, c’est un texte qui semble destiné à effrayer la conscience écologique des politiques et des quidams (qu’on prend presque pour des tartes) au travers d’ un filtrage des informations recueillies un peu partout, le tout destiné à susciter la crainte de l’anthème et j’exagèrerais presque, de la fin du monde…les médias font en ce moment la même chose : l’auteur sélectionne ce qu’il l’arrange de manière à créer le message qui l’arrange…il pense qu’une attitude alarmiste fera avancer le schimblick : ce qui est étonnant (ou pas) c’est de voir qu’au bout du compte, il fait des conclusions très générales, avec notamment une explication très, très déterministe du rapport économie/natalité (qui ferait sursauter un géographe de la population) , et n’en propose rien de concret pour autant en terme d’actions . Aucune allusion à un contexte juridique tel que le code de l’environnement, langage juridique qui d’ailleurs semble être évité volontairement ou involontairement, aucune chose finalement très concrète en terme de faisabilité juridique, donc pas très porteur en terme d’actions.
désolé pour la critique un peu sévère, car l’effort de réflexion reste louable mais actuellement on vit un certain brassage d’idées avec le réchauffement climatique, c’est devenu le fourre-tout, presque la tarte à la crème, tout y passe, on met le réchauffement climatique à toutes les sauces, bref, il lui fait dire beaucoup de chose à ce réchauffement climatique! Le problème c’est qu’il faut savoir rester critique par rapport à ce qui est dit, et aussi savoir laisser de la place à la critique quand on affirme des choses, surtout sur un domaine aussi « sensible »…Bien sur c’est un droit de s’exprimer et de dire les choses, c’est important de les dire, mais quant on emploie un langage et un argumentaire qui veut évincer la contradiction et les paradoxes, je trouve cela assez dogmatique et pas très concret.