Un rêve, plutôt un cauchemar la nuit dernière : un accident de parapente d’un ami perdu de vue depuis quelques années. Mais le matin la sensation bizarre est toujours là : le sixième sens sans doute. Une simple googelisation de son nom et l’horreur m’apparaît : Joël mon ami a bien disparu lors d’un vol au-dessus du Mont-Blanc il y a plus d’un an.
Joël, je l’avais connu lors d’un rassemble du CAF de Lille. Nous n’étions que deux et tout de suite nous avions sympathisé, enchaînant les courses (Face Sud du Pouce par la voie des français avec un retour à 2 h du matin à Cham, Grépon par le versant mer de glace avec un bivouac improvisé en plein paroi.
Pendant des années nous organisions nos vacances en fonction de l’autre pour grimper un peu partout : Ecrins, Dolomite, Mont-Blanc, Vercors etc…, toujours dans des voies d’ampleur, souvent engagées.
Puis j’ai migré dans les Alpes mais ce terrain de jeu nous réunissait toujours pour grimper, skier et voler. Un peu après moi, Joël s’était mis au parapente.
Joël aimait l’excellence, après avoir pratiqué une discipline à haut niveau, il l’abandonnait pour passer à autre chose. Après la spéléo, la plongée, l’escalade et l’alpinisme il se mit à fond dans le parapente.
Nos chemins se sont alors éloignés. De mon côté j’ai rangé ma voile m’investissant dans le ski alpinisme et l’escalade alors que lui progressait à vitesse grand V dans sa nouvelle passion jusqu’à se brûler les ailes.
Une dernière journée de ski ensemble il y a quelques années, l’occasion de revoir sa famille à laquelle je pense beaucoup aujourd’hui.
Des regrets aujourd’hui de ne pas l’avoir contacté ces dernières années même si nos activités n’étaient plus les mêmes.
Au revoir mon ami, aujourd’hui j’ai envie de pleurer…
Disparition d'un ami
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