Une page du DL de 2014 relatant ses exploits
Disparition de André Giraud, pionnier du ski de pentes raides
André Giraud était natif de la Vallouise, son père tenait un gîte à Ailefroide. Il passe l’aspi en 1960 et devient guide en 1964. Il échappe à l’accident qui fit 14 morts lors d’un stage des guides à l’Aiguille Verte en juillet 64.
Il commence par des répétitions prestigieuses : troisième du couloir Chaud en 1963 avec J.P Fédèle ; première hivernale de la Fourastier à l’Ailefroide en 1964 avec P. Pâquet ; deuxième de la Russemberger en face Nord du Pic Sans Nom avec Y. Gérard en 1964 .
Malgré une activité de guide à plein temps, il réalise des ouvertures, notamment, celle de la face Sud-Est des Bans (Voie Giraud) en 1963 avec T. Langevin, J.P Fédèle et J. Lepeu ; ainsi que celle de la face Sud-Ouest du Grand Doigt de la Meije (voie Gauci) en 1968 avec A. Gauci et leurs clients, C. Martel et A. Naomé de Ciney.
André Giraud, accompagné de P. Clément, fut le pionnier du ski de pente raide en France avec les premières descentes du Davin (1966), de la Calotte des Agneaux (1967) et du couloir Nord de Barre Noire (1967).
Des itinéraires qui ont fait rêver et frissonner bien des aspirants écrinistes.
(Sources : Cambon, Oisan Nouveau, Oisan Sauvage ; Labande, La saga des Ecrins et Guide du Haut Dauphiné; Potard, Skieurs du Ciel ).
Triste ! Un grand nom du massif… En faisant sa voie aux bans, je me suis souvent senti impressionné par l’audace de ce tracé.
André Giraud a été honoré ainsi que Jean-Michel Cambon lors de la fête des guides â Ailefroide