Posté en tant qu’invité par John:
Bubu a écrit:
<Il faut bien comprendre que bien souvent, pour comprendre les descriptions de ces
<itinéraires, il faut se mettre à la place de l’ouvreur: recherche du passage le plus
<facile ou le plus protégeable, en suivant la ligne générale que l’on s’est
<éventuellement donné (pilier, éperon, série de fissures, …).
<Alors bien souvent, les descriptions sous entendent que l’on sait trouver les
<passages les plus faciles quand il n’y a pas le choix.
Ca ne me semble plus d’actualité ;il est fréquent désormais de chercher la difficulté dans les itinéraires et la continuité de ces difficultés est parfois l’un des interet principaux d’une voie
Aller au plus facile ,comme au plus dur ,peut conduire à une impasse que le topo a pour rôle de limiter -
<Ensuite, ces descriptions ne sont pas claires pour autant, et toutes les voies ne se
<prètent pas à ce jeu, ce n’est souvent qu’une partie de la voie, car le matos en place
<donne des indications.
<Le problème provient bien souvent d’un manque d’objectivité dans la description des
<repères (un gendarme devient un gros bloc, un couloir étroit devient une grosse
<fissure, …), ce qui rend sa lecture difficile 40 ans plus tard, sans l’ambiance et la
<culture de l’époque, sans compter les disparités de dénommination entre les
<massifs et les auteurs.
Ben oui ,c’est ce que dénonce Fantomas il me semble !
A partir du moment ou on fait la démarche de s’appuyer sur un topo pour réaliser une voie ,il est normal d’attendre que ce dernier soit « fiable » -Hors, il est facile de constater des erreurs d’appréciation du terrain -Certaines « taches blanches » par ex. prennent des proportions exagérées dans le topo et deviennent méconnaissables sur le terrain…
Je préfère ,pour cette raison ,m’appuyer sur des topos dont l’auteur m’est familier-
C’est l’une des « limites » des topos de C2C je trouve…