Posté en tant qu’invité par olivier:
Bonjour,
Je ne suis pas certain que la question porte sur le dopage ou pas. En effet, le dopage n’est pas une situation « objective », mais un jugement collectif institutionnalisé. Je m’explique : certains stimulant sont interdits pour les cyclistes (par exemple), dans le cadre d’un réglement de course ; le contrevenant sera effectivement accusé de dopage ; le même stimulant peut parfaitement être de consommation courante dans d’autres activités tout aussi publique ou compétitive, la création musicale par exemple ou le passage d’un examen, sans que personne n’y trouve à redire. En alpinisme, il n’y a pas de réglement spécifique. Puis-je considérer que tout le monde est d’accord pour qu’il en reste ainsi ?
Je crois que le débat porte plutôt sur une valeur assez couramment revendiquée, mais ne faisant pas - loin de là - consensus, concernant les activités de montagne : l’économie de moyens.
Personnellement, je considère que Diamox, tél portables ou GPS sont des moyens parfaitement superflus pour parcourir les Alpes (je laisse de côté toutes les situations particulières du style encadrement d’un groupe, pratique par une personne handicapée, etc.). Pour la plus haute altitude, je ne sais pas car je n’ai jamais pratiqué, mais les 3 jours de vomissement mentionnés par Claudio m’incitent à penser que si la redescente est impossible, le médoc s’impose.
Olivier