Diamox: arme absolue?

Posté en tant qu’invité par corto:

le diamox ne masque pas les effets du MAM en préventif. En effet, les effets du MAM ont une cause physiologique de modification du rythme sans que l’organisme ne s’y soit acclimaté et adapté… le diamox, médicament habituellement utilisé pour des insuffisances respiratoires aide l’organisme en gros à se « ventiler » plus vite et à développer l’adaptation necessaire de l’organisme à l’altitude…il ne masque donc pas les symptômes, puisque qu’il agit de manière à éviter à l’organisme de les développer…

ce n’est donc pas forcément une infamie que d’en prendre

Posté en tant qu’invité par Vinz:

Je crois que nous étions en train d’évoquer les problemes liés à l’altitude et le Mont Blanc n’est pas le plus haut sommet du monde. En Bolivie, on atterit à 4000m… Et pas question de redescendre, il faudrait des heures.
La discussion est donc tout a fait justifié à mon avis…

Posté en tant qu’invité par martine:

J’ai utlisé le diamox à chaque montée en altitude et surtout séjour prolongé au delà de 3 jours et je trouve que ça m’aide bien. j’en prends souvent qu’un demi comprimé par jour, j’ai quand même les effets duMAM mais atténués et puis ça doit dépendre si tu vas vraiment très haut en altitude, au delà de 4000 c’est difficile de rester. ça dépend aussi de tes symptomes s’ils sont importants. je pense que c’est valable pour des maux gênants mais modérés. je ne le prends pas en préventif mais dès les 1ers symptomes. bon courage.

Posté en tant qu’invité par geneviève:

J’ai pri du Diamox pour mon glaucome attention aux allergies (je pense aux sulfamides)
j’ai eu un oedème sur la moitié du corp avec des démangeaisons épouvantables …
J’ai arrété au bout de deux comprimés et cela fait trois jours que je subit mes démangeaisons…

Posté en tant qu’invité par mathieu:

Pensez-vous que le dopage ne s’applique que pour les competitions ? Moi non , je pense que pour les personnes qui prennent du diamox en préventif (sans etre réellement sujettes au MAM) on peut parler de dopage . Pourquoi ne pas prendre un peu de créatine pour faire un 8a avec plus de « confort » .
Pour les personnes réellement sujettes au MAM le probleme et différent ce n’est pas pour compenser une baisse de régime de l’organisme qui est normale mais bien pour combatre une pathologie .

Posté en tant qu’invité par Virmed:

Hé oui, c’est pareil que l’oxygène, c’est ou tout ou rien…

Posté en tant qu’invité par ajpavan:

Les effets secondaires sont bien trop importants et annihilent tout avantage : état de somnolence, fourmillements dans les extrémités, myopie transitoire, etc…c’est tout le contraire d’un produit dopant ! J’en prends depuis 7 mois en raison de graves problèmes oculaires, je n’ai qu’une hâte : le supprimer. Je ne peux même plus faire de footings !

Posté en tant qu’invité par JOSEE:

pourquoi tant de discussions sur le diamox les avis sont partages moi je l’utilise des que je suis en haute altitude en preventive et pendant le sejour je suis partit au NEPAL et aucuns problemes je suis monte a 6119M et la je repart a 7321M ET JE REPRENDRE DU DIAMOX a chacun de voir ET BIEN SUR BONNE MONTAGNE ATOUS

Posté en tant qu’invité par Alexis:

JOSEE a écrit:

pourquoi tant de discussions sur le diamox les avis sont
partages moi je l’utilise des que je suis en haute altitude en
preventive et pendant le sejour je suis partit au NEPAL et
aucuns problemes je suis monte a 6119M et la je repart a 7321M
ET JE REPRENDRE DU DIAMOX a chacun de voir ET BIEN SUR BONNE
MONTAGNE ATOUS

Bien sur à chacun de voir. Ce qu’il y a de bien en montagne, c’est que les règles du jeu sont propres à chacun … Pour ma part, tout medoc pris en préventif (aspirine, diamox ou viagra) est du dopage, je n’en prends donc pas. Pour l’Aconcagua (6950m) par exemple, nous n’avons jamais sorti le moindre médoc (ni même en curatif d’ailleurs), et nous avons tenus de tres bons horaires genre C1-C2-Sommet-CB dans la journée par les polonais directs. Mais, mais, nous avions passés trois semaines à s’acclimater dans les massifs autours … « 4 jours après son arrivée à Santiago » comme le dit Thierry Harzallah, c’est bien, mais je pense que mener une expé dans la précipitation et l’empressement comme celle de notre vie occidentale, c’est un peu nul, mais à chacun son truc.

Alexis

Posté en tant qu’invité par Diego:

A propos de l’usage de l’Acétazolamide (Diamox®®)

"La prophylaxie du mal aigu des montagnes par l’administration orale d’acétazolamide a été démontrée dans plusieurs études 8,9,17,23,30,31,36. Ce médicament, en inhibant l’anhydrase carbonique, ralentit la réaction CO2 + H2OH+ + HCO3-. Au niveau du néphron, la sécrétion tubulaire des ions hydrogènes, de même que la réabsorption de bicarbonates et de sodium, sont alors diminuées. Il y aussi une augmentation de l’excrétion de potassium et l’élimination de tous ces ions favorise la diurèse aqueuse. L’augmentation de l’élimination des bicarbonates accélère donc la compensation rénale de l’alcalose respiratoire, facilitant ainsi le processus d’acclimatation. L’acétazolamide exerce aussi son action en stimulant les centres respiratoires 36. En effet, l’acidose métabolique qu’il entraîne provoque une augmentation du CO2 dans le liquide céphalo-rachidien. Une étude en double aveugle (acétazolamide/placebo) effectuée par Larson sur soixante-quatre grimpeurs ayant escaladé rapidement le Mont Rainier (4’394m) a montré que non seulement ceux qui étaient sous acétazolamide présentaient moins de symptômes dus au MAM, mais aussi que leur capacité vitale forcée et leur fréquence respiratoire augmentaient davantage en altitude (par diminution de l’oedème interstitiel ?) 30.

Ce médicament n’est néanmoins pas systématiquement recommandé comme moyen préventif, d’une part parce que le marcheur qui a pris le temps de s’acclimater ne sera pas forcément malade et d’autre part parce que, comme tout médicament, il comporte des effets secondaires : certains sont peu importants, telles les paresthésies des extrémités et une légère perte d’appétit. Par contre, la polyurie qu’il entraîne, oblige le marcheur à être d’autant plus attentif à boire abondamment pour éviter la déshydratation. D’autre part, l’acétazolamide, appartenant à la familles des sulfamidés, ne peut être administré aux personnes allergiques à ce type de médicament. De même, les patients asthmatiques, allergiques aux salicylés ou souffrant d’urticaire chronique peuvent présenter des réactions d’hypersensibilité cutanées et respiratoires dues au colorant contenu dans les capsules retard à 500mg."

L’utilisation du Diamox ne doit donc pas être faite en prévention (sauf cas particulier et sur recommandation d’un médecin spécialisé en médecine d’altitude) mais uniquement pour permettre une évacuation. L’utilisation du Diamox en préventif est d’ailleurs déconseillée par la Wilderness Medecine Society

A lire l’excellente Thèse de Pascale DELLA SANTA sur le MAM :

D’autres infos (en anglais) sur :La prophylaxie du mal aigu des montagnes par l’administration orale d’acétazolamide a été démontrée dans plusieurs études 8,9,17,23,30,31,36. Ce médicament, en inhibant l’anhydrase carbonique, ralentit la réaction CO2 + H2OH+ + HCO3-. Au niveau du néphron, la sécrétion tubulaire des ions hydrogènes, de même que la réabsorption de bicarbonates et de sodium, sont alors diminuées. Il y aussi une augmentation de l’excrétion de potassium et l’élimination de tous ces ions favorise la diurèse aqueuse. L’augmentation de l’élimination des bicarbonates accélère donc la compensation rénale de l’alcalose respiratoire, facilitant ainsi le processus d’acclimatation. L’acétazolamide exerce aussi son action en stimulant les centres respiratoires 36. En effet, l’acidose métabolique qu’il entraîne provoque une augmentation du CO2 dans le liquide céphalo-rachidien. Une étude en double aveugle (acétazolamide/placebo) effectuée par Larson sur soixante-quatre grimpeurs ayant escaladé rapidement le Mont Rainier (4’394m) a montré que non seulement ceux qui étaient sous acétazolamide présentaient moins de symptômes dus au MAM, mais aussi que leur capacité vitale forcée et leur fréquence respiratoire augmentaient davantage en altitude (par diminution de l’oedème interstitiel ?) 30.

Ce médicament n’est néanmoins pas systématiquement recommandé comme moyen préventif, d’une part parce que le marcheur qui a pris le temps de s’acclimater ne sera pas forcément malade et d’autre part parce que, comme tout médicament, il comporte des effets secondaires : certains sont peu importants, telles les paresthésies des extrémités et une légère perte d’appétit. Par contre, la polyurie qu’il entraîne, oblige le marcheur à être d’autant plus attentif à boire abondamment pour éviter la déshydratation. D’autre part, l’acétazolamide, appartenant à la familles des sulfamidés, ne peut être administré aux personnes allergiques à ce type de médicament. De même, les patients asthmatiques, allergiques aux salicylés ou souffrant d’urticaire chronique peuvent présenter des réactions d’hypersensibilité cutanées et respiratoires dues au colorant contenu dans les capsules retard à 500mg.

L’utilisation du Diamox ne doit donc être faite que pour permettre une évacuation et en aucun cas en préventif. L’utilisation du Diamox en préventuf est d’ailleurs déconseillée par la Wilderness Medecine Society

Source : http://www.kairn.com/news.html?ident=30924