Posté en tant qu’invité par catherine:
en lisant les derniers compte-rendus de courses à l’Aiguille du Chardonnet, je découvre que la descente nécessite un ou plusieurs rappels.
est-ce dû à l’évolution des pratiques (on considère qu’une fois arrivé en haut, c’est terminé, et on cherche à descendre au plus vite, sans vouloir « faire joli ») ?
ou bien à l’évolution des conditions ? (grosses fontes de parties anciennement en neige/et ou glace, éboulements rocheux) ?
ou bien à ma mémoire défaillante ?
bon, en y regardant de plus près (si on peut dire), ça doit faire dans les … 25 ans… que j’avais fait l’ Arête Forbes et l’Eperon Migot (à un an d’intervalle), et je ne me souviens pas du tout avoir utilisé un rappel ! Je me souviens d’un passage en glace bien lisse, pas trop raide mais bien expo, où les crampons mordaient à peine en faisant ding ding ! sinon, c’était de la désescalade.
euh… je me souviens aussi d’une crevasse énorme (en profondeur, largeur et longueur) qu’il nous a fallu sauter au retour de l’éperon Migot !
bon, rassurez-moi, j’ai pas la mémoire qui flanche ?