Posté en tant qu’invité par Alex:
Bonjour Hugues,
Tu me surprends encore une fois par ce que tu dis, mais la discussion est là pour débattre ;o)
Jamais descendu le whymper sec ni jamais dit qu’on pouvait le
faire dans ces conditions, seulement qu’on pouvait envisager sa
descente tard en saison selon les conditions.
<<<
Finalement tu conseilles une descente que tu n’as jamais faite dans ces conditions ?
Je ne trouve pas ça très pédagogique…
En Août 2002, je suis descendu par le Moine (quelle galère…), avec mon
collègue de cordée, on s’était dit après coup qu’on aurait été
plus vite par les rappels du whymper (qui n’était plus très
joli mais pas non plus tout sec)
<<<
Si tu pouvais nous montrer les photos, ça serait encore mieux, à mon avis, on a toujours l’impression de passer par l’itinéraire le plus long, le plus chiant, le plus… alors que finalement, une fois sur le glacier on est « sauvés », même 2h plus tard… (l’orage est de toute façon dangereux, sur une arête ou une couloir…)
Perso, voilà ce que je pense : dès que les pierres affleurent en nombre, je pense que c’est dangereux, parce que l’après-midi ces pierres ne sont plus gelées dans la neige et peuvent tomber (coulées, vent, ramollissement, rappel de la corde…). Et je sais que le rocher sous-jacent est très très pourri !
où depuis l’arête du moine on a pas vu ni entendu la moindre chute de pierre dans le couloir
<<<
Quand le couloir Whymper est sec, on le descend en rappels ?
Quand on fait des rappels, on râcle avec la corde ?
Quand on rappelle la corde, celle-ci brasse de la neige, des cailloux ? (18 fois…)
Comment peux -tu donc utiliser l’argument « on n’a pas vu ni entendu la moindre chute de pierre dans le couloir » ?
Ton raisonnement n’est pas logique, désolé de te le faire remarquer, car tu exclus des risques les risques de chutes de pierre « non spontanées », qui sont les plus fréquentes dans ces cas-là
Bonne montagne et bonne grimpe à tous !
A+
Alex
[%sig%]