Descente "Aiguille Verte"!

Posté en tant qu’invité par Real Flo:

Je partage ta « déception »; je pensais que le temps pertubé et « frais » de ce dernier mois l’aurait gardé en meilleur condices!! Pour ceux qui ont de l’expérience la-bas, peut-on l’envisager en ce moment avec un bon regel ou le couloir de départ est-il déjà trop sec et va-t-il falloir attendre (encore) un an?
En tout cas merci pour la photo!

Posté en tant qu’invité par Marc Lassalle:

Il faut relativiser : on n’a pas couru dans le Couturier pour décoller !
On a fait 3 pas sur un petit micro vallon presque horizontal et à la cassure le parapente (qui était alors gonflé au-dessus de la tête) nous a pris en charge pour une glissade douce et tranquille dans l’air parfaitement calme du matin (le Couturier, on l’a simplement vu par au-dessus ;-))
J’ai continué le vol en allant faire un tour le long de la face Nord du Dru, puis de longs aller-retours le long de la face Ouest (à 50 m de la paroi environ).
Le vol n’était absolument pas difficile (air calme, pas de vent, pas de turbulences), mais tellement exceptionnel vu où il se déroulait ;-))
1/2 heure plus tard, nous étions posés à Chamonix (il devait être environ 8h30)…

Mais c’est vrai que cela laisse des souvenirs pour la vie…

Marc Lassalle

Posté en tant qu’invité par Alex:

génial ton déco !!

Marc Lassalle a écrit:

Il faut relativiser : on n’a pas couru dans le Couturier pour
décoller !

Posté en tant qu’invité par Francky:

bonjour,

bon courage pour descendre 25 rappels en TA dans du terrain plein de vires…

Il n’y a que 11 longeur dans cette voie et pas t’en de vire que ca, je me renseigne quand meme sur l’exactitude du trajet.

Est-il possible de faire un bivouac autour de l’aiguille verte ou meme apres en direction de l’aiguille du moine, sur la traverse ecclisiastique ?

merci,
bonne journee,

Posté en tant qu’invité par Michel:

Bonjour à tous,

ce qui est amusant dans ce post, c’est la diversité des pratiques en montagne : ce que d’aucuns jugent dangereux est qualifié de normal pour d’autres ! Dans un autre registre, certains trouveront simple la descente de la VN de la Meije ou de la Noire de Peuterey, d’autres y verront d’abominables bavantes. Chacun a une lecture différente du même terrain, sans compter les « erreurs » d’itinéraire que nous commettons tous.
C’est pourquoi il est si difficile de donner des conseils sur le net, et sans doute inutile d’en solliciter.

Mon approche consiste plutot à utiliser le topoguide où il est facile de connaitre l’auteur d’une description d’itinéraire ; à partir des courses et sorties faites par l’auteur, on se construit sa propre idée. J’ai ainsi pu éviter les plus grosses surprises.

bonnes courses,

Michel,

PS et la descente par l’eperon de la Gde Rocheuse ?

Posté en tant qu’invité par Hugues:

Je maintiens pour la descente du Whymper avec les rappels.
<<<
Qu’est-ce qui te fait dire ça ? L’as-tu déjà descendu lorsqu’il
est sec ? Des amis l’ont descendu en automne (très sec) => très
dangereux

Et voilà, on interprète mal mes propose et on s’énerve pour des futilités…
Jamais descendu le whymper sec ni jamais dit qu’on pouvait le faire dans ces conditions, seulement qu’on pouvait envisager sa descente tard en saison selon les conditions. En Août 2002, je suis descendu par le Moine (quelle galère…), avec mon collègue de cordée, on s’était dit après coup qu’on aurait été plus vite par les rappels du whymper (qui n’était plus très joli mais pas non plus tout sec) où depuis l’arête du moine on a pas vu ni entendu la moindre chute de pierre dans le couloir

Mais il est évident qu’il y a intérêt à avoir le casque et à
pas être nombreux dedans.
<<<
C’est complètement hallucinant de lire ça !
ça se voit que tu n’as jamais pris une chute de pierres… et
je te rappelle que le casque ne couvre que la tête : les
épaules, les bras, les jambes peuvent également être blessés…

Et bien hallucines donc mon fils, et je rigole bien parce que justement je me suis déjà pris une chute de pierres lors d’un rappel (bilan: une main abîmée)

C’est un choix à faire:
2h de descente avec des précautions et un peu plus de risques
par le whymper ou
<<<
2h pour 16 rappels ?!! tu as vu ça où ?
je l’ai descendu en 1h40 en faisant 3 rappels en haut, 350m à
pied face à la pente (vite vite) puis 3 rappels en bas…
avec les rappels c’est au moins 3h30/4h (les copains qui l’ont
fait l’an dernier c’était en 4h, alors que le couloir n’était
pas trop sec donc pas trop craignos)

Vas donc pour 3 ou 4h, comme tu voudras. C’est pas pour rien que les 2 fois que je l’ai descendu, je n’ai pas utilisé un seul rappel…

Posté en tant qu’invité par Marc Lassalle:

Je rejoins un peu Michel.

Le problème est que le niveau technique des uns et des autres n’est pas du tout le même et que l’appréciation des difficultés peut du coup être très différente.

Personnellement je ne suis ni à l’aise ni rapide en terrain varié raide avec éperons rocheux, pentes de neige un peu soutenues… (en 2 mots je ne suis vraiment pas bon à la descente !) et il m’est arrivé de me faire doubler dans certaines descentes par des alpinistes super à l’aise qui allaient en toute sécurité 2 fois plus vite que moi (au moins !).
Si on devait (eux et moi) décrire les difficultés de l’itinéraire, nous n’aurions sans doute pas la même façon de le faire !

Je vois que certains descendent une bonne partie du Whymper de face sans utiliser les rappels : je serais bien incapable de le faire, même s’il est en très bonnes conditions !

Marc Lassalle

Posté en tant qu’invité par Michel:

Marc Lassalle a écrit:

Je rejoins un peu Michel.
Un peu seulement, dommage pour moi.

Je t’envie de parvenir à descendre d’un coup d’aile de la Verte , Bravo. Je n’oserai pas faire ça, au fait quelle aile et sellette utilises tu ? facilité de décollage, poids ?.

Maintenant, tirer des rappels sous la possibilité (probabilité) de chutes de pierres, j’appelle ça jouer à la roulette russe. Alors chacun ses jeux, mais pour moi c’est pouce.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Marc Lassalle:

Petites précisions au sujet de mon matériel de vol :

  • Pendant très longtemps (c’était le cas pour l’Aiguille Verte), j’ai utilisé une voile tout à fait classique (pas du tout spécialisée montagne), une WindTech Ambre (6,5 kg) avec une sellette légère (Altiplume de Sup’Air de 1,1 kg).

  • J’ai fini par remplacer tout cela par du matériel allégé « montagne » : voile Yéti de GinGliders (4,1 kg) avec sellette spéciale montagne "Radicale " de Sup’Air (700 g), soit un gain total de poids de 2,8 kg (7,6 kg - 4,8 kg).
    C’est avec ce matériel que j’ai en particulier décollé du sommet des Grandes Jorasses et de la Tête des Corridors après avoir réalisé la traversée des Arêtes de la Meije.

  • Je viens d’avoir 60 ans et comme je veux économiser mon dos (j’ai quand même été opéré d’une hernie discale il y a quelques années), j’envisage de changer à nouveau.
    J’ai le projet d’acheter cette année une voile Ultralite d’Ozone (3,1 kg) + une sellette « expédition » de Nervures (350 g), soit 3,450 kg pour le tout !! (gain supplémentaire de 1,350 kg).
    Il s’agit là du matériel de vol spécialisé « montagne » le plus léger du marché actuellement.

Toutes ces voiles légères typées « montagne » sont très sûres, résistent très bien en conditions turbulentes et sont vraiment faciles à décoller.
Elles sont un peu moins performantes que des voiles destinées à des vols de distance par exemple, mais l’objectif n’est pas le même.
De toute façon les parapentes ont fait tellement de progrès ces dernières années…
Ces voiles montagne ont quand même une finesse comprise entre 7,5 et 8 : cela parlera à ceux qui s’intéressent un peu à l’activité.

Marc Lassalle

Posté en tant qu’invité par vissou:

autre possibilité : l’ éperon de la Grande rocheuse.

Au col de la Grande Rocheuse, monter au sommet de la Gde Rocheuse ( qqs minutes en mixte). Amorcer sur qqs mètres la descente de l’ arête qui mène au Col Armand Charlet, mais tout de suite s’ engager à droite dans l’ éperon sud . Un rappel (40 m) dans les cheminées sous le sommet, puis ça descend bien ; passer à droite d’ un premier gendarme , puis d’ un second et continuer jusqu’ à rejoindre le Whymper dans sa partie inferieure.

Bien que rarement parcouru, aussi bien à la montée qu’ à la descente, c’ est une bonne alternative, bien plus rapide que l’ arête du Moine, et sure, sauf sur la partie commune avec le Whymper, mais qui est courte et peu raide.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Alex:

Bonjour Hugues,

Tu me surprends encore une fois par ce que tu dis, mais la discussion est là pour débattre ;o)

Jamais descendu le whymper sec ni jamais dit qu’on pouvait le
faire dans ces conditions, seulement qu’on pouvait envisager sa
descente tard en saison selon les conditions.
<<<
Finalement tu conseilles une descente que tu n’as jamais faite dans ces conditions ?
Je ne trouve pas ça très pédagogique…

En Août 2002, je suis descendu par le Moine (quelle galère…), avec mon
collègue de cordée, on s’était dit après coup qu’on aurait été
plus vite par les rappels du whymper (qui n’était plus très
joli mais pas non plus tout sec)
<<<
Si tu pouvais nous montrer les photos, ça serait encore mieux, à mon avis, on a toujours l’impression de passer par l’itinéraire le plus long, le plus chiant, le plus… alors que finalement, une fois sur le glacier on est « sauvés », même 2h plus tard… (l’orage est de toute façon dangereux, sur une arête ou une couloir…)
Perso, voilà ce que je pense : dès que les pierres affleurent en nombre, je pense que c’est dangereux, parce que l’après-midi ces pierres ne sont plus gelées dans la neige et peuvent tomber (coulées, vent, ramollissement, rappel de la corde…). Et je sais que le rocher sous-jacent est très très pourri !

où depuis l’arête du moine on a pas vu ni entendu la moindre chute de pierre dans le couloir
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Quand le couloir Whymper est sec, on le descend en rappels ?
Quand on fait des rappels, on râcle avec la corde ?
Quand on rappelle la corde, celle-ci brasse de la neige, des cailloux ? (18 fois…)
Comment peux -tu donc utiliser l’argument « on n’a pas vu ni entendu la moindre chute de pierre dans le couloir » ?
Ton raisonnement n’est pas logique, désolé de te le faire remarquer, car tu exclus des risques les risques de chutes de pierre « non spontanées », qui sont les plus fréquentes dans ces cas-là

Bonne montagne et bonne grimpe à tous !
A+
Alex

[%sig%]