Absolument, c’est la raison pour laquelle j’ai précisé que je montrerai l’usage avant publication. Il s’agit avec cette photo d’imager une pensée, « il ne paye pas de mine, il se démarque, et de là haut on voit loin ». Cette montagne me touche particulièrement au point d’avoir un jour écrit ceci, que l’on peut accéder aussi depuis la dernière ligne de mon profil.
Bonne journée.
Désaccord avec les licences collaboratives
Ça ne serait pas plus simple de préciser le projet ? J’ai déjà prêté/donné des photos pour un but lucratif, mais j’aime savoir où elles vont aller avant d’entamer les démarches. « Un site web » c’est quand-même vachement vague
je suis sur qu’Hervé sera ravi de t’en dire plus en privé. et que si il n’en a pas dit plus en public, il devait avoir ses raisons, bonnes ou mauvaises vues de l’extérieur, mais en tout cas personnelles
Licences collaboratives mises à part, beaucoup de gens utilisent des photos libres de droits, affichant simplement « DR » comme crédit photo pour « droits réservés » quand le titulaire des droits est inconnu. Les médias le font régulièrement et pour une utilisation commerciale.
Rien ne s’oppose non plus à ce que le titulaire des droits accepte de céder gracieusement les droits d’utilisation d’une photo, même pour un usage commercial. Si le contexte de publication est précisé, effectivement, mais pourquoi diable cela ne serait-il pas précisé ?
Pardonnez moi d’être hors sujet, je suis en accord avec les licences collaboratives.
Aucun contrat privé, même une licence CC ne permet de s’affranchir des lois. L’auteur ou les ayants droits d’une photo conservent les droits que leur donnent la loi. Une longue discussion sur ce sujet a déjà eu lieu sur ce forum. Pas question d’y revenir ici.
Les licences CC ont pour but de faciliter le partage d’informations, ce qui doit être poursuivi et défendu.
Pour une fois qu’on s’extrait du tout pognon…
Hormis pour les quelques personnes qui savent faire de bonnes photos et en tirent un revenu, quel est l’inconvénient de partager ses photos ? A quoi servent les photos d’un amateur si elles ne sont pas partagées ?
Avant on remplissait des boites de diapos ou des albums qui restaient au fond d’un tiroir, jusqu’au décès de l’auteur. Après, ça part à la benne, et dans le meilleur des cas chez Emaüs ou conservé dans de mauvaises conditions.
Depuis que les photos sont numériques, elles remplissent des mémoires et sont souvent perdues du vivant de l’auteur. Au décès de l’auteur, il y a peu de chance pour que les héritiers fouillent toutes les cartes mémoires, disques durs, sites internet, sauvegardes qu’on ne sait plus relire etc.
Autre point, je trouve décalé les attaques contre les entreprises et les usages professionnels. Si une photo peut servir au développement d’une entreprise, tant mieux. Le partage d’information peut aussi participer à la création de valeur.
Dernier point, il faut faire la promotion des photos chargées en licence collaborative: ça permet de corriger de gros défauts a posteriori, et de transformer une photo désagréable à regarder en photo correcte.
Les photos collaboratives sont aussi très utiles pour illustrer les lieux et itinéraires du topoguide.
La licence CC s’inscrit dans un cadre légal. La cession de droits d’exploitation, même à titre gratuit, laisse subsister le droit moral de l’auteur. Mais je ne crois pas qu’il y ait un souci de ce point de vue concernant l’usage que veut en faire Hervé.
Il n’y a aucun problème, d’autant qu’il contacte l’auteur directement pour l’accord qu’il souhaite.
Et le coût d’achat d’une photo est aussi ridiculement bas . Ça dépasse rarement 10euros .
tous les cms sont globalement codés par des pros et disponibles gratos (wordpress, drupal, etc…)
et donc les utilisateurs utilisent gratuitement et sans aucune contrepartie du travail réalisé par un professionnel
le cas du logiciel libre est un peu à part dans le sens où la très grande majorité des contributeurs aux logiciels libres sont rémunérés pour leur travail dans la communauté libre (soit directement soit en tant que salarié par exemple d’une boite qui peut alors avoir des « accès directs » au coeur du logiciel)
Bien sûr qu’il doit y avoir des contributeurs du logiciel libre qui ne tirent pas revenus d’une façon ou d’une autre de leur participation au produit mais ça reste ultra minoritaire
Donc la comparaison entre la photo avec un travail collaboratif et rémunéré (même indirectement) n’est pas valable je pense
La photo d’amateur n’est pas un travail.
Les droits d’auteur ne concernent pas le travail mais uniquement les oeuvres de création.
pas de comparaison mais workingclass parlait d’informaticien gratuit pour réaliser le site, ce qui est le cas quand tu télécharges n’importe quelle solution libre
La création, qu’on soit pro ou amateur, ça demande du boulot.
(Paraît même que certains sont ensuite si fatigués qu’ils se reposent le dimanche)
Le logiciel permettant de développer ou faire tourner un site peut être libre, ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de développements (et donc des développeurs, des informaticiens) qui sont nécessaire pour faire le site
Parles-en à l’équipe qui maintient C2C s’il n’y a pas des heures de développement / maintenance !
c’est mon métier.
installer un cms avec un template simple ( ce qu’a l’air de nécessité le site ne question) et sans additif c’est 20mn de maintenance/mois
mais bref on s’eloigne du sujet
Source ?
J’en ai la perception complètement inverse (mais j’ai pas de source )
On peut aussi fermer les clubs caf et autres qui piquent le travail des guides.
Je pense que ça dépend complètement des logiciels. Plein de petits projets n’ont pas/peu de financements, les gros projets dont dépendent beaucoup de monde sont beaucoup plus financé. Par exemple, une très grosse majorité des développeur de linux sont payés par différentes entreprises.
Mais justement, ce sont des bénévoles, alors que d’autres sont rémunérés pour ce même travail. Personnellement je trouve ça très bien, je craindrais même que ce site n’existe pas sinon.
Bernard
Le cas de PostgreSQL que je connais bien : PostgreSQL: Contributor Profiles
EDB est une boite qui revend du support et des logiciels PostgreSQL
CrunchyData est une boite qui vend du service & autres autour de PostgreSQL
Microsoft & Amazon ont une offre PostgreSQL dans leurs clouds
Dalibo est la boite française spécialiste de PostgreSQL et qui vend des formations et des logiciels autours de PostgreSQL
Mais est-ce que C2C est une organisation commerciale à but lucratif ? c’est là toute la différence !