Désaccord avec les licences collaboratives

Pour la majorité des publications en ligne (ce qui représente maintenant la majorité des publications) un JPEG suffit…

Dans les magazines imprimés genre Montagnes Magazine/les diverses revues du CAF etc. j’ai l’impression qu’il s’agit encore des photos pris par des pros.

Vivian Bruchez ou Paul Bonhomme qui utilisent une photo de C2C pour y tracer leur ouverture alors qu’ils auraient pu demander à un pro de prendre une photo ou mieux de les filmer au drone, alors qu’ils en retirent un bénéfice professionnel, je trouve ça … très bien.

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C’est quoi, cette discussion ? Comme j’ai compris, d’après les licences (que je n’ai pas lues, comme tout le monde) n’importe qui peut utiliser les photos publiées comme il le souhaite (corrigez moi si je me trompe).
Si je me souviens bien, on a eu la même discussion au sujet des itinéraires qu’on pouvait pomper sur c2c pour faire un topo papier destiné à être vendu.
Bon, honnêtement, ça me choque un peu mais puisque c’est autorisé…

Mes photos qui ont été publiées dans des magazines ou topo papier étaient en JPG, mon APN ne fournissant pas de RAW. Photos auparavant publiées sur c2c avec les bons mots-clé pour qu’elles ressortent dans les premiers résultats lors d’une recherche google par ceux qui recherchent le sujet de la photo :slight_smile:

En parlant de google, est-ce que lorsque ma photo de mauvaise qualité de la Barre des Ecrins était mise en avant en vignette à droite lors d’une recherche de « barre des écrins » sur google, c’était une utilisation commerciale par google ?
(Ca a duré qq mois, d’autres s’en sont aperçu et se sont arrangés pour que ce soit leurs photos qui apparaissent, il y a de la concurrence !)

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Je ne suis pas tout à fait certain que ça se passe comme ça
En fait il existe des banques d’image, accessibles via un abonnement minime, qui fournit légalement toutes les photos qu’on veut, de qualité professionnelle.
C’est ça qui a tué le photo journalisme
Pas les photographes amateurs

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Ton message me touche @Elie , merci.
J’ai cru qu’il fallait que je demande à ma fille qui développe le site web gracieusement pour son Papa d’arrêter immédiatement pour cause de vol des sociétés spécialisées dans le digital :sweat_smile:

Bonne journée à toutes et tous.

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Absolument, c’est la raison pour laquelle j’ai précisé que je montrerai l’usage avant publication. Il s’agit avec cette photo d’imager une pensée, « il ne paye pas de mine, il se démarque, et de là haut on voit loin ». Cette montagne me touche particulièrement au point d’avoir un jour écrit ceci, que l’on peut accéder aussi depuis la dernière ligne de mon profil.
Bonne journée.

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Ça ne serait pas plus simple de préciser le projet ? J’ai déjà prêté/donné des photos pour un but lucratif, mais j’aime savoir où elles vont aller avant d’entamer les démarches. « Un site web » c’est quand-même vachement vague

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je suis sur qu’Hervé sera ravi de t’en dire plus en privé. et que si il n’en a pas dit plus en public, il devait avoir ses raisons, bonnes ou mauvaises vues de l’extérieur, mais en tout cas personnelles :wink:

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Licences collaboratives mises à part, beaucoup de gens utilisent des photos libres de droits, affichant simplement « DR » comme crédit photo pour « droits réservés » quand le titulaire des droits est inconnu. Les médias le font régulièrement et pour une utilisation commerciale.

Rien ne s’oppose non plus à ce que le titulaire des droits accepte de céder gracieusement les droits d’utilisation d’une photo, même pour un usage commercial. Si le contexte de publication est précisé, effectivement, mais pourquoi diable cela ne serait-il pas précisé ?

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Pardonnez moi d’être hors sujet, je suis en accord avec les licences collaboratives.

Aucun contrat privé, même une licence CC ne permet de s’affranchir des lois. L’auteur ou les ayants droits d’une photo conservent les droits que leur donnent la loi. Une longue discussion sur ce sujet a déjà eu lieu sur ce forum. Pas question d’y revenir ici.


Les licences CC ont pour but de faciliter le partage d’informations, ce qui doit être poursuivi et défendu.
Pour une fois qu’on s’extrait du tout pognon…

Hormis pour les quelques personnes qui savent faire de bonnes photos et en tirent un revenu, quel est l’inconvénient de partager ses photos ? A quoi servent les photos d’un amateur si elles ne sont pas partagées ?

Avant on remplissait des boites de diapos ou des albums qui restaient au fond d’un tiroir, jusqu’au décès de l’auteur. Après, ça part à la benne, et dans le meilleur des cas chez Emaüs ou conservé dans de mauvaises conditions.
Depuis que les photos sont numériques, elles remplissent des mémoires et sont souvent perdues du vivant de l’auteur. Au décès de l’auteur, il y a peu de chance pour que les héritiers fouillent toutes les cartes mémoires, disques durs, sites internet, sauvegardes qu’on ne sait plus relire etc.


Autre point, je trouve décalé les attaques contre les entreprises et les usages professionnels. Si une photo peut servir au développement d’une entreprise, tant mieux. Le partage d’information peut aussi participer à la création de valeur.


Dernier point, il faut faire la promotion des photos chargées en licence collaborative: ça permet de corriger de gros défauts a posteriori, et de transformer une photo désagréable à regarder en photo correcte.
Les photos collaboratives sont aussi très utiles pour illustrer les lieux et itinéraires du topoguide.

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La licence CC s’inscrit dans un cadre légal. La cession de droits d’exploitation, même à titre gratuit, laisse subsister le droit moral de l’auteur. Mais je ne crois pas qu’il y ait un souci de ce point de vue concernant l’usage que veut en faire Hervé.

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Il n’y a aucun problème, d’autant qu’il contacte l’auteur directement pour l’accord qu’il souhaite.

Et le coût d’achat d’une photo est aussi ridiculement bas . Ça dépasse rarement 10euros .

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tous les cms sont globalement codés par des pros et disponibles gratos (wordpress, drupal, etc…)
et donc les utilisateurs utilisent gratuitement et sans aucune contrepartie du travail réalisé par un professionnel

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le cas du logiciel libre est un peu à part dans le sens où la très grande majorité des contributeurs aux logiciels libres sont rémunérés pour leur travail dans la communauté libre (soit directement soit en tant que salarié par exemple d’une boite qui peut alors avoir des « accès directs » au coeur du logiciel)

Bien sûr qu’il doit y avoir des contributeurs du logiciel libre qui ne tirent pas revenus d’une façon ou d’une autre de leur participation au produit mais ça reste ultra minoritaire

Donc la comparaison entre la photo avec un travail collaboratif et rémunéré (même indirectement) n’est pas valable je pense

La photo d’amateur n’est pas un travail.

Les droits d’auteur ne concernent pas le travail mais uniquement les oeuvres de création.

pas de comparaison mais workingclass parlait d’informaticien gratuit pour réaliser le site, ce qui est le cas quand tu télécharges n’importe quelle solution libre

La création, qu’on soit pro ou amateur, ça demande du boulot.

(Paraît même que certains sont ensuite si fatigués qu’ils se reposent le dimanche)

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Le logiciel permettant de développer ou faire tourner un site peut être libre, ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de développements (et donc des développeurs, des informaticiens) qui sont nécessaire pour faire le site

Parles-en à l’équipe qui maintient C2C s’il n’y a pas des heures de développement / maintenance !