Bonjour Bribri34.
J’ai gardé quelques séquelles et en particulier un déficit en flexion dorsale de la cheville d’environ 6 à 7° qui peut me gêner lors de montées raides. Je l’ai bien senti cet été où pour la première fois depuis mon accident, j’ai marché pendant plusieurs heures en crampons (depuis mon accident, je ne les avais utilisés que pour de très courts trajets). Dans le raide, je mettais le pied sur le côté ou je montais en zigzag.
Et également, je ne peux plus vraiment courir depuis mon accident, pas plus de 15-20 minutes et pas trop souvent car sinon, j’ai des douleurs autour de la malléole externe qui persistent plusieurs jours (mais je n’ai pas réessayé de courir depuis plusieurs mois: je verrai à nouveau cet automne).
Mais attention, je n’ai pas eu la même fracture que Marion et toi, mais une fracture comminutive (avec fragments déplacés) du calcanéum, donc une fracture considérée comme plus grave qu’une fracture tri-malléolaire. Et dès le début, les médecins/chirurgiens m’ont dit que j’aurais des séquelles (j’ai d’ailleurs mis un an avant de pouvoir remarcher sans béquille et j’ai gardé le matériel dans le pied). En plus, je n’étais plus jeune du tout lorsque j’ai eu cette fracture
. Et la récupération est plus lente/plus difficile avec l’âge.
Pour le déroulé du pied avec douceur, les béquilles permettent de doser l’appui pour ne pas trop forcer (mais suffisamment pour progresser). J’ai une longue expérience de ce genre de marche (j’ai fait jusqu’à une dizaine de kilomètres avec les béquilles et un appui partiel).
Et sinon, j’ai fait beaucoup de balnéothérapie également, ce qui permet aussi de diminuer le poids sur le pied et de travailler la mobilité.
Bon courage à toutes les deux.
P’tit’ étoile.