Oui, justement le froid sec me laissait présagé que le duvet était résolument une bonne solution.
Pour les Absolute zero, on est rendu au même prix que les autres grandes marques…
et sur le marché de l’occasion, les petites tailles ne courent pas les rues! 
Quelle marque de vêtements de montagne ne fait pas fabriquer sa production en Asie ? Bien peu je pense… c’est une réalité du marché et des salaires. Qui a les moyens d’acheter que des vêtements techniques de montagne fabriqués en Europe (de l’ouest…) ou en Amérique du Nord ? Pas grand monde je pense. En revanche, quelle marque de matériels techniques de montagne (crampons, piolets, baudriers, quincaillerie, … ) fait fabriquer cette production en Asie ? Presque personne… car c’est du matériel qui a un lien avec la sécurité, et là dessus, personne n’est prêt à fermer les yeux, que ce soit des EPI ou pas. En j’en sais quelque chose pour avoir plusieurs amis qui font de la R&D pour ces dites marques. A méditer…
Pour du duvet abordable il me semble qu’il y a la marque Sirjoseph.
Sinon tu peux tourner la question autrement : combien coûtent les doigts de ta chérie ?
Il va falloir réviser tes certitudes là aussi ! Presque toutes les marques de quincaillerie délocalisent également, pour les mêmes raisons. Les récents rappels d’équipements pour défauts n’ont pas manqué de nous inquiéter.
Je n’ai pas le temps immédiatement d’être exhaustif et de tout vérifier, mais il y a beaucoup de matos fabriqué en Chine (Black Diamond et Petzl), dans les pays de l’Est ou à Madagascar (Béal).
Par ailleurs, faire de la R&D en France pour une marque française n’est pas incompatible avec une production low-cost à l’autre bout du monde.
C’est juste qu’il n’y a rien qui prouve sur le papier (c’est donc le sujet de mon post) que les moufles simond sont moins chaude que par exemple de Mercury mitt.
Avoir le matos le plus cher ne signifie pas forcément avoir le matos le plus adapté. (j’en sais quelque chose, j’ai bossé en shop pendant 7 ans!)
Par contre si tu as eu l’occasion de comparer tes absolute zero avec les simond (ou même d’autres modèles) sur le terrain, là ça m’intéresse.
Ah, les discussions à rallonge sur Simond et D4 … On dirait que les avis sont tranchés, là plus qu’ailleurs … Pour ma part, je mange à tous les râteliers et ne crache pas dans la soupe. J’ai largement pu essayer les vêtements Simond, et j’en suis plutôt très satisfait. Ils (ceux que je possède) sont durables, bien pensés, bien coupés. On ne peut pas en dire forcément autant de certains vêtements de grandes marques, payés le double ou le triple.
Question duvet, j’ai la veste Simond Makalu 2, et j’en suis très content. Rapport qualité prix imbattable, chaude, confortable, solide. Par contre, ce n’est sans doute pas une veste destinée aux expés hivernales et régions les plus froides. Là-dessus, les choses ne sont peut-être pas très claires… A coté de cette veste, j’ai une Béring de Valandré et un gilet Triple zéro. J’ai donc des arguments comparatifs… Si la Béring est nettement plus chaude que la Simond, elle n’a aucune polyvalence. Il faut savoir à quoi elle se destine, exactement comme la Makalu. Question sacs de couchage, j’ai choisi le duvet polonais (cumulus et Kolba), excellents produits fabriqués en UE.
Bref, il faut de tout pour faire un monde.
Pour les baudards, quasi tous. A part climbing technology, singing rock et edelrid (pour les baudards en vente au VC).
Pour la quincaillerie, black diamond entre autres.
Les gants… voilà un sujet qu’il est bon ! J’en ai utilisés et usés pas mal (je suis plus tout jeune). Pour protéger mes petits doigts, je n’ai jamais vraiment trouvé chaussure à mon pied (si je puis dire). Ca reste un endroit problématique. J’ai eu une paire de moufles en duvet triple zéro, que j’ai perdue. Elle était très bien pour le statique et les longs relais en cascade. Aujourd’hui, je suis retourné à mes anciennes amours : le multicouche avec une paire de gants en laine, des sous-gants en soie et éventuellement des surgants imper. Comme je fais beaucoup,de vélo y compris en hiver, je me suis fabriqué des manchons qui restent sur le guidon. Imparable. Je n’ai pas testé les moufles Simond.
Je te rejoins complètement .
Pour un usage ponctuel en plus pas la peine de se ruiner.
Moi je me suis fabriqué un système 3 couches.
D’abord une paire de gants polaires basiques. D4 très bien.
Puis une paire de moufles en polaire qui ne serrent pas découpées dans une vieille polaire de gamin.
Et pour la dernière j’ai fait deux trucs selon le froid attendu.
Une autre paire de moufles en tissu léger coupe vent et à peu près étanche ( je crois que c’était un vieux sac housse de tente).
Pour les grands froids une paire de moufles taillées dans un vieux duvet synthétique.
Ce mix 3 couches utilisé plusieurs fois selon les besoins. Dans les Alpes, dans les Andes et jusqu’‹ à jusqu ›'à 7000 ailleurs.
Un peu de couture, ça te prend 2 heures à tout faire.
Pour tout avouer le combo avec la deuxième moufle taillée dans le duvet n’a pas servi même à 7000.
Le combo plus léger est déjà très efficace !
Et celui uniquement double ( gants+moufle polaire) déjà pas mal.
C’est sûrement plus lourd qu’une super moufle de marque en duvet de pingouin mais l’aspect modulable et gratuit compense largement selon moi.
Sur le papier peu de différence, mais si tu as eu les 2 en main (et que tu as effectivement bossé en shop pendant 7 ans) c’est quand même pas dur de se rendre compte que les moufles simond sont cheap…
Sinon, j’ai fait le mont blanc un 17 octobre avec des Mercury. J’ai eu froid aux pieds dans mes batura mais pas aux mains. Température -15/-20 je pense…
Je pense que la solution de Sambuis (du fait maison) vaut mieux qu’une mauvaise paire de moufles en plume…
Max que j’ai utilisé c’est lors d’une sortie ski de rando plein nord avec des température de -15° -22°C max. A la descente pas de froid ressenti
Sinon il y a technique extreme 
les mecs quand ils sont allés dans l’espace, ils ont pas plumé de scanards pour faire les scaphandres, et pourtant ça pelait (ou ça cramait, suivant l’exposition) s"vère… L’isolation, c’est essentiellement une histoire d’épaisseur… Si tu te mets suffisamment de pulls en cotons sur le dos, tu devrais pouvoir te balader sur le lac baikal. Ou rouler, parceque ça ressemblera à un bibendum.
le wiki sur le sujet
un tableau comparatif des pouvoir isolants de differents matériaux
Ducoup là on voit qu’un bon synthétique arrive au même niveau que de la plume 650, avec des capacités que la plume n’aura jamais, au niveau de la résistance à l’humidité, à l’écrasement et au lavage.
Donc des gants en synthétique, vu les contraintes, ça ne me choque pas.
En fait, et pour résumer mon avis, je dirai qu’il est assez facile de se protéger du froid. Il suffit d’avoir du matériel de qualité. Les problèmes arrivent lorsqu’il faut sortir les mains pour les manips.
Perso, j’essaie de tout faire avec des gants de soie mais ce n’est pas toujours possible.
Un bon synthétique (Primaloft) perd énormément de gonflant au bout de 5 ans, au contraire de la plume de qualité (oie, 800cuin).
note que j’ai parlé d’un 650 cuin . Je ne presumerai pas de la résistance de ce type de produit avec humidité, compression etc.
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@roufff, je suis bien capable de me rendre compte que la finition est cheap chez Simond, mais encore une fois la finition joue d’avantage sur la durée de vie que sur la chaleur intrinsèque.
En revanche quand on voit le volume (finalement plutôt faible) des Mercury, on peut s’imaginer que les Simond puissent être plus chaudes. (même si moins robustes et moins résistantes à l’humidité)
Vos témoignages avec @ulyssebe semblent indiquer que par -20° les deux font le job.
Je serai curieux d’avoir des retours au delà, puisque nous risquons de dépasser les -25°C.
@ulyssebe, toi qui as eu les deux: même si la finition des Simond était pourrie, laquelle était la plus chaude?
on peut aussi se poser les questions suivantes :
quel est le ratio entre le coût du voyage et le surcoût entre des trucs topissimes et des trucs moyens ?
combien de fois vais-je m’en servir à l’avenir et donc quel sera le surcoût ramené à la sortie ?
Si je pense ne jamais m’en servir à l’avenir, quel sera le modèle que je vais revendre le plus facilement ? (réputation, état après un voyage en laponie)