Des questions de novice

Bonjour, je vais débuter le ski de rando cet hiver, et je n’y connais rien.
Pourquoi y a-t-il plein de dénominations de style de ski et quelles sont leurs différences fondamentales ? (Ski-alpinisme, ski de rando, freerando, blablabla)
Les fixations, j’en ai vu de 2 sortes: un système avec une platine qui se lève en même tmps que la chaussure, et un autre où la butée arrière reste fixxée. Est-ce pour la même utilisation ?
J’ai bien compris les tailles, le cotes etc, et même le système de pointure étrange.
Qu’appelle-t-on « low-tech » ?
Les chaussures de ski de randonnée permettent-elle de faire de l’alpinisme mixte ? Sinon les chaussures d’alpinisme (genre nepal top) peuvent-elles s’utiliser avec les fixations de ski de randonnée ? Pour avoir à éviter de porter 2 paires de grosses chaussures.

Il me semblait avoir d’autres questions mais ça ne me vient pas

certaines oui. Mais c’est évidemment moins confortet précis que des népal top.

non.

Il y a plein de dénominations de ski de rando par souci marketing essentiellement. :wink: De même qu’il y a plein de types de ski de piste (geant, slalom, freeride, freestyle) avec des lignes de cotes différentes correspondant aux différentes pratiques, il y a la même chose pour le ski de rando : de hyper légers mais nuls à la descente (pour les compets de ski-alpinisme) à hyper tops pour la descente en poudreuse pour les free-riders mais lourds comme un cheval mort.

Ensuite, « low tech », c’est une norme de fix de ski de rando, originellement diffusée par Dynafit, mais quand les brevets sont tombés dans le domaine public, plein de fabricants s’y sont mis.
Le modèle original, toujours vendu plus de 30 ans après :

Comme tu le vois, il y a à l’avant 2 espèces de petits crochets qui vont s’enclencher dans des « trous » présents dans la semelle de la chaussure (il faut donc des chaussures de ski de rando spécifiques, toutes ont les insert maintenant, mais des chaussurres de piste ne passeront pas).

Pour monter on tourne la talonnière, d’1/4 de tour, les petits tenons que tu vois à l’arrière ne s’enclenchent plus dans la pompe et le talon est libre.
Pour descendre, on la met comme ça, les tenons s’enclenchet et le talon est fixe. On a donc une fixation équivalente à une fix de piste.

Sur la chaussure tu as aussi une position montée, ou la cheville est mobile en flexion avant/arrière, et une position « descente » ou la cheville est maintenue au bon angle.

Ce sont ce type de fixs qui ont envahi le marché tellement elles sont confortables. (et pareil, il y a plein de modèles, plus ou moins légers, plus ou moins performants à la descente et plus ou moins chers).

Certains free-riders néanmoins utilisent des fix « a plaque » car ils cherchent une fixation tres performante à la descente. Et ils s’enfoutent de porter 1 kilos deplus par pied, vu qu’ilsmontent en hélicoptère :stuck_out_tongue:

Intéressant. Est-ce précisé dans le descriptif des chaussure ? Sinon quels sont ls modèles reconnus pour ça ?

Je me doutais un peu d’un truc comme ça.
Ma pratique serait surtout d’aspect pratique plutôt que plaisir: approche, descente plus facile qu’à pieds ou en raquettes pour abréger les journées hivernales déjà courtes. Donc un modèle plutôt passe-partout et pas trop lourd. J’avais repéré le K2 wayback.

Trous qui se remplissent de neige et glace à l’usage quand on a les skis sur le dos j’imagine ?

Merci pour les explications

Oui c’est précisé bien sûr…
Les modèles changent régulièrement, je ne saurais te conseiller.

par contre, je ne suis pas si sur que pour l’approche, le ski de rando soit toujours la meilleure solution. C’est lourd quand tu les as sur le dos ces trucs… Et les chaussures aussi. Et elles sont moins confort que des pompes d’alpi…

non, pas trop. mais des fois, c’est un peu galère de bien aligner les « trous » et les « picots » pour chausser.

Pas toujours, c’est certain. Mais l’hiver dernier j’ai eu 2 bonnes galères, pas pour l’approche mais pour la descente, j’avais fait l’impasse sur les raquettes mais les journées ont été tellement chaudes que j’ai dû brasser soit dans la neige lourde soit sur une croûte qui casse uniquement quand tout le poids du corps est en appui sur la jambe… durant des heures. Outre le danger que représente la situation (enfoncé parfois jusqu’à la taille dans la neige lourde qui ruisselle, obligé à des detours quand je « sentais » que la neig etait dangereuse) ça m’a fait quand même des journées crevantes de 13 et 15h… dont 2/3 consacrés à la descente.

Ça peut être encombrant, mais je choisirai mes itinéraires en prenant en compte cet aspect, car en plus du manque de partenaires, l’impossibilité de faire une course loin en 1 jour et en sécurité me limite.

Sinon, je ne saurais trop te conseiller de commencer avec des potes qui pourront te montrer 2-3 trucs. Mine de rien, c’est technique. Je me suis épuisé pendant 10 ans a faire des conversions n’importe comment avant qu’on me montre comment faire :

Et une autre video qui montre le chaussage, la flexion des pompes en position montée, les cales de montée…

Sinon, tu as pensé aux raquettes ultra lègères comme les snowplak (la page disparu du site de l’Anena, mais ca va ptet se trouver ailleurs)

ou les minusetplus utilisée entres autres par manu Ibarra : http://www.montagneshop.com/raquette-minusestplus-levitation.html

Merci pour l’astuce de la conversion.
Je n’investirai pas avant longtemps dans d’autres raquettes, j’ai deja les symbioz elite de tsl qui me comblent, et à voir la taille des snowplak je ne les pense pas si polyvalentes que ce que je possède.