Des idées au Kirghizstan pour les aventureux

Une bande de gars sympathiques se font un trip dans une des régions les plus reculées de la Kirghizie, le Jangart. Au passage le plus sommet du Jangart n’a jamais été gravi, si mes souvenirs sont bons.

Depuis Gottfried Merzbacher et son expédition de 1902-1903, y a pas grand monde qui monte là-haut, mais ca va se populariser pour sur …

Les liens (dans le désordre) si ca peut vous donner des idées et de l’inspiration :

Autre nouvelle : le guide de l’alpinisme au Kirghizstan devrait bientôt être publié (versions anglaise et française) sous forme de ebook sur Amazon, Barn’s and Noble et/ou iStore.

Henri

Je vous tiens au courant dès que j’en sais plus.

Dans Vertical 40, Mars-Avril un article sur le ski de rando en Kirghizie

Quelques photos pour vos futures ascensions

ou encore

ou encore

bonsoir,
je recherche des idées de parcours en version trek ou alpi léger au kirghizstan en aout…sur une période de 10 jours, facile d’accès depuis le lac Issik kol.
Merci… :wink:

Ils ont l’air chouettes ces sommets. Ils sont situés dans quel secteur ? Celle du milieu, vu l’altitude j’imagine que c’est le Pic Lénine, mais les 2 autres ?

Tous les sommets des photos sont situés dans le secteur du camp de base du Pic Lénine. L’un est effectivement le Pic Lénine à 7134 m sans autre difficulté que le vent (extrêmement fort et l’altitude), l’autre est à l’Ouest dans la continuation de la ligne de crête. C’est le Djerzinskiy, donc l’accès se fait soit par la vallée juste à l’ouest depuis la vallée à l’Ouest, soit par un col facile à 4500 qui permet de rejoindre le camp de base avancé sous la face. La face nord est assez facile, faiblement pentue (25°-30°) avec un camp possible à 5700 sur le replat du col Djerzinskiy. (la phioto avec l’itinéraire en rouge). Le lendemain sommet à 6700 m.

Je pense qu’il est possible d’organiser un portable à chevaux depuis le camp de base du Lénine, pour rejoindre le camp de base avancé dans l’autre vallée à l’ouest. Il suffit de contourner les flancs du Pic Petrovski (4800) puis un dizaine de kilomètres de remontée.

Le Djersinskiy peut également s’atteindre depuis la crête tadjiko-kirghize, depuis le razdelnaya (6200) descente au col à 5800, puis remontée. Cet été je vais peut-être le tenter après le lénine, quoique je n’arrive pas à trouver la cotation russe de la traversée.

Pour la randonnée légère proche du lac Issyk Kul, on peut se rendre dans les vallées du versant nord du Terskey Ala-Too

Toutes les info sur le Terskey Ala-Too


A.2. La chaîne du Terskey Ala-Too

C’est l’un des massifs montagneux les plus étendues de tout le système du Tian-Shan. Il court tout du long de la rive sud du lac Issyk-Kul sur près de 400 km en latitude depuis son bord ouest jusqu’à la frontière du Kazakhstan à l’Est. Les vallées de Karakol, Jety-Oguz et Chon-Kyzylsuu sont des destinations très populaires parmi les alpinistes. D’autres vallées sont plus rarement visitées par les alpinistes, voire non encore visitées à ce jour. Presque toutes ces vallées sont raisonnablement accessibles par la route depuis le versant nord du massif et la plupart des pentes méridionales également. La route principale longe les pentes septentrionales. Le territoire de ce massif n’est pas dans une zone frontalière et aucun permis spéciaux n’est nécessaire pour y accéder.

A.2.1) Les vallées de Karakol et de Jety-Oguz (annexe 1, figure 3)

Traits caractéristiques du massif. Quelques-unes des vallées les plus fréquentées par les montagnards sont celles de Karakol et de Jety-Oguz. Les plus hauts sommets, les itinéraires les plus intéressants et les plus hautes falaise du Terskey Ala-Too s’y trouvent. Les plus hauts sommets sont les pics Jigit (5.170 m), Karakolskyi (5.256 m) et Oguz-Bashi (5.120 m). Plus de 150 itinéraires ont été développés dans cette partie du massif variant des plus faciles aux plus engagés. La plupart du temps, les routes sont rocheuses ou en terrain mixte de haute-montagne, mais les itinéraires purement glaciaires ou en neige sont moins fréquents. En moyenne les courses font un dénivelé de 1500 m. Dans la partie supérieure des vallées les ascensions sont la plupart du temps en terrain mixte roche-glace et plus en aval les itinéraires sont la plupart du temps rocheux.

Localisation. la vallée de Karakol dépend du district administratif de l’ Aksui et du Jety-Oguz, tous deux situés dans la région de l’Issyk-Kul. Les deux vallées sont situées au sud du lac Issyk-Kul à sa lisière orientale, sur le versant nord de massif du Terskey Ala-Too.

Le climat. Le climat de la région est considérablement plus doux que celui du Tian-Shan central. Il dépend beaucoup de l’altitude où l’on se trouve et de la proximité du lac Issyk-Kul. Les précipitations annuelles sont importantes - jusqu’à 2000 millimètres par an. Elles tombent surtout au début de l’été, et la neige et les orages sont fréquentes en Juillet ainsi qu’en Août. Le temps est plus stable en Septembre mais l’automne est beaucoup plus froid dans ces montagnes que durant la saison estivale. Le meilleur moment pour l’escalade se situe donc entre Juillet et Septembre.

Histoire de l’alpinisme dans le massif. Les premières ascensions remontent à 1927 et ont été réalisées par un groupe sous la direction de Grechishkin, dentiste de la ville de Karakol. Après la guerre 39-45, la région est devenue beaucoup plus populaire parmi les grimpeurs venus de toute l’Union soviétique, notamment à cause de la facilité d’accès et des nombreuses et différentes possibilités d’ascension pour les expéditions. Beaucoup de routes ont été développés au cours de différents championnats organisés à cette époque. Dès les années 1970, des camps d’alpinisme dans le Terskey Ala-Too était en fonctionnement et très bien connus. Ils ont perduré jusque dans les années 80. De nos jours, toujours en raison de la facilité d’accès et de la variété des itinéraires de difficultés diverses, de nombreuses équipes d’escalade russes viennent là pour de l’acclimatation, de la formation, de l’entraînement et l’amélioration de leurs compétences.

Accès. L’accès par la route est commode depuis la ville de Karakol. La distance entre Karakol et la fin de la route dans la vallée de Jety-Oguz est de 80 km. Pour arriver au départ des ascensions, il faut d’abord longer par la route la rive sud du lac, puis prendre la direction sud des montagnes au village Pokrovka, ce qui nous mène jusqu’à la rivière Telety Zapadnaya (Ouest), un affluent droit de la rivière Jety-Oguz. Des chevaux ou des porteurs peuvent être utilisés afin de transporter les charges de la fin de la route carrossable jusqu’au camp de base. Les porteurs peuvent être loués à Karakol et les chevaux directement dans la vallée auprès de la population et des éleveurs locaux.

La distance de la ville Karakol jusqu’à la fin de la route dans la vallée de Karakol sur la rivière Telety Vostochnyi (Est) est de 18 km. Dès la fin de la route jusqu’à la base des ascensions, il faut entre une à deux heures et parfois jusqu’à 5-8 heures de marche. Chevaux ou porteurs peuvent être loués dans les mêmes conditions que pour la vallée de Jety-Oguz.

Logistique. Le territoire de la vallée de Karakol est situé dans un parc national et un prix d’entrée est en vigueur. Les conditions routières sont en général très mauvaises et les véhicules tout terrain sont plutôt recommandés. Il n’y a pas de frais d’admission pour la vallée de Jety-Oguz.

A.2.2) Les vallées de Turgen, Aksu et Altyn-Arashan (annexe 1, figure 4).

Ces vallées sont situées sur les pentes septentrionales du Terskey Ala-Too, à l’est de la vallée de Karakol. Elles sont administrées par le district de l’Aksui, région de l’Issyk-Kul. Comme dans toute la partie nord du massif, les ascensions sont mixtes le plus souvent avec une variation entre des parcours rocheux, de glace et de neige. Le dénivelé peut atteindre 1.100 m, et la plus haute paroi mesure 600 mètres. Cette conformation et des sommets moins hauts auraient put être les principales raisons de la désaffection de cette région et de son manque d’intérêt parmi les grimpeurs avant et pendant la période de la perestroïka. Le sommet le plus difficile est le pic Tashtanbektorbashi (4.716 m) situé au fond de la vallée de Turgen, parfaitement visible depuis la route du col de Chon-Ashuu qui passe pratiquement à son pied. Il comporte notamment un itinéraire coté 5B, selon le système de classification russe. De nombreux autres sommets sont encore vierges. Dans cette partie du massif, il existe quelques routes menant aux parties supérieures des vallées. Par exemple la route principale menant à la station thermale de la vallée d’Altyn-Arashan est longue de 12 km. Mais ce ne sont que les véhicules tout-terrain qui peuvent emprunter cette route. Il faut alors environ 5 à 7 heures de marche de la dernière station jusqu’à la partie supérieure de la vallée et le campement. Dans la vallée d’Aksu, les 8 km de route sont corrects, il faut ensuite 4 à 6 heures de marche jusqu’au campement principal. Dans la vallée de Turgen c’est une assez bonne route qui monte vers le secteur du col de Chon-Ashu, de la rivière Sarydjaz et la vallée de l’Engilchek. En partant de Karakol, la route suit le cours de la rivière Turgen et rejoint la bourgade de Kok-Kiya ensuite la route tourne vers l’est en direction du col de Chon-Ashu. On laisse la route principale pour continuer sur plus de 4 km d’une route en gravier. Après la route se termine, il reste 3 à 4 km de randonnée environ pour atteindre le Pic Tashtanbektorbashi (4.716m).

A.2.3) La vallée de Juuku

Cette vallée est située entre les vallées de Barskaun et de Kichi-Kyzylsuu (à l’ouest de la vallée de Chon-Kyzylsuu) . Elle est administrée par le district de Ton, région de l’Issyk-Kul. Une bonne route en gravier en facilite grandement l’accès vers son cours supérieur. Il faut environ entre une et 3 heures de marche pour atteindre les camps de base possibles, point de départ des ascensions. Il y a plus de 40 sommets de plus de 4000 m jamais gravis et un grand nombre d’itinéraires possibles de tous niveaux de difficultés (des plus simples aux plus difficiles). Les courses sont la plupart du temps rocheuses ou mixtes, elles sont rarement purement glaciaires. Il y a une voie d’ascension coté 5B (selon le système de classification russe) sur la crête nord du Pic Ittish (4.808 m), le point culminant de la région.

A.2.4) Partie occidentale du massif du Terskey Ala-Too

Cette partie s’étend sur 180 km d’Est en Ouest depuis la vallée de Barskaun jusqu’au village de Kochkor. Il y a plus de 100 sommets au dessus de 4.000 mètres jamais gravis. C’est dire les nombreuses possibilités de la région, notamment pour de très faciles ascensions. La zone est facilement accessible en véhicule tout-terrain en toute destination, et en général le temps de marche est court jusqu’au point de départ des ascensions, souvent de 1-3 heures de marche, plus rarement 4-5 heures. C’est un terrain idéal pour les amateurs de randonnée de haute altitude.

Posté en tant qu’invité par Mick_Heul:

Toi qui connais absolument bien la région, pense tu qu’il soit possible pour un blaireau de base de français (moi) ne parlant que l’anglais de pouvoir se dépatouiller dans ce coin, voir monter un petit voyage marche/alpi, sans passer par autre chose qu’une agence ? J’ai l’impression que la barrière de la langue doit quand même être un énorme obstacle par là bas, non ?

Penses-tu que quand j’étais minot je connaissais :

  • le grecque
  • le bulgare
  • le chinois
  • le serbo-croate,
  • le woloff,
  • le suédois
  • le haut dialecte du haut-gard
  • le nivkh
  • la variante japonaise Aïnou
  • l’un des 1000 idiomes de la Papouasie Nouvelle-Guinée
  • le Pidgin accessoirement
  • le créole
  • le haut-batave
  • le bas-breizh (là je peux vraiment pas …)
  • non là je déconne !!!
    que nenni ! et en plus je suis pas doué pour les langues
    et pourtant je suis pas mort de faim. Ou alors … c’est mon avatar qui cause sur le Net !!

Bref, c’est tout bon, pars tranquille, les billets d’avion sont pas chers par l’Aeroflot (même standing que Air France), même évite le Tilapia, c’est un poisson qui pullulent dans les estuaires à manger tous les égouts de la ville.

Prend le Lonely Planet ou même le Petit Futé, soit un peu méfiant quand même avec tes poches , les gitanes de Bishkek sont super efficaces ! (du vécu).

Tu trouveras toujours quelqu’un pour baragouiner un peu l’English du coté de Bishkek, ou même vers Karakol. Si tu veux de l’alpi style nos alpes, direction l’Alplager (camp de l’alpeen russe), « Ala-Archa Narodny Park », c’est la Marchrutka Kaska-suu depuis le Bazar d’Osh à Bishkek (tu prend un taxi dans biskek pour 100 soms, et tu dis Osh Bazar), au Bazar d’Osh tu choisis un gars qui présente bien et tu lui demandes « Marchrutka Kaska-Suu », il t’indiqueras le numéro de la marchrutka, ca dois faire 20-30 soms, arrivé à Kashka-Suu, puis tu fais du stop jusqu’à l’Alplager, c’est plus passant le week-end. A l’entrée du Parc tu payes 60 soms de taxe. Commentaires : un « marchrutka » c’est tout simplement un mini-van collectif qui parcours la ville et ses alentours. C’est un peu plus cher que les véritables bus mais pour nous c’est une somme dérisoire. Attention le chauffeur peut te faire payer le double si tu as un gros sac, normal.

Si tu veux te rendre à Karakol, c’est forcément plus loin, un journée de bus ou de marchroutka (étudie le lonely-planet ou le petit futé). La gare routière des marchroutka pour Karakol est éloigné du centre ville. Franchement comme je la prend pas tous les jours, regarde sur le lonely planet sa localisation (vaguement en direction de l’aéroport Manas). Pour les prix pratiqués, c’est indiqué dans le lonely planet ou le petit futé. Sinon la règle pour connaître le prix c’est une association d’idée avec les doigts. Un doigt représente une unité dans la catégorie de prix. Je m’explique, ca peut-être 10 soms, ou biens 100 soms, ou même 1000 soms, tout dépend du context. Si tu veux négocier tu coupes le doigt en deux, ca fait 5, 50 ou 500, toujours selon le context. Ou alors tu comptes les doigts selon l’unité et la somme désirée. Je t’assure ca marche. T’es pas con alors il faut pas s’imaginer que l’autre il est plus con que toi, il comprend aussi vite que toi les termes de la transaction. Là-encore pas besoin forcément de connaître super-bien la langue kirghize ou russe (les deux langues officielles du pays). Toutefois ce n’est pas un plaidoyer pour l’absence d’effort concernant les langues, dans l’absolu il est indéniable que cela améliorera la compréhension mutuelle !!

Bref, tu arriveras bien à Karakol, puis direction le CBT « Community Based Tourism » pour une nuit en chambre d’hôtes, après tu fais tes courses dans les quelques bazars de Karakol (soupes chinoises, etc…), tu garnis ton sac à dos, et tu pars dans la montagne en choisissant la marchroutkka qui va bien ! N’oublie pas que pour le gaz tu n’en trouverais qu’à Bishkek. Là encore recherche la boutique Red-Fox, où l’on peut en trouver. Je te déconseille le réchaud à essence, le gazoil de Gazprom est dégueulasse (du vécu, et de la galère et des doigts noirs).

Pour l’eau tu n’auras pas de problème si tu choisis des zones proches des glaciers, et qui sont tant soit peu éloignées des zones d’estives (Jailoo en kirghize), histoire de ne pas boire le caca des chevaux ou des moutons, quand c’est pas pire. Sinon fais quand même gaffe à tes affaires, le kirghize est chapardeur ! Même dans la montagne quand tu n’es pas trop éloigné des habitations ou des Jailoos. Le mieux est de confier tes affaires à une famille. L’hospitalité est une tradition sacrée, pense juste à t’adapter, mais ces choses là viennent du cœur, il n’y a pas besoin d’un guide pour cela.

Il n’y a pas d’agressivité dans les campagnes ou les montagnes, les seuls problèmes sont juste à Bishkek du coté du Bazar d’Osh (le quartier populaire) où il y a des boxeurs amateurs, (la vodka aidant), qui se proposent gratuitement de te refaire la devanture, alors prudence la nuit dans la capitale !

Ben faut qu’en même conclure, go climb Kyrghyzstan !

Henri

Posté en tant qu’invité par Mick_Heul:

La vache t’étais balèze en langues minot :smiley:

Eh bien… Merci pour cette réponse plus que plus que plus que complète ! J’avoue être un peu aventureux (enfin pas avec Madame, là j’ose pas, mais c’est un autre scénario) mais des seuls sons de cloches que j’ai entendu jusqu’alors c’est que question langue, le système D était assez complexe là bas, un peu comme au Japon pour faire un parallèle avec des Monolinguistes.

Tu me rassure un peu dans ta réponse, c’est même rare d’être aussi précis dans le modus operandi à mettre en oeuvre pour attaquer son trip !

Alors je vais continuer à étudier ça, et même plus sérieusement, et puis une fois cette saison d’alpi estivale passée, on commencera à monter un tout petit séjour pour tester peut être :wink:

Encore un grand merci pour ta réponse (et plus généralement tes réponses et tes textes sur cette région du globe !) ! :smiley:

Michael.

Vieux motard que jamais

j’ai enfin mis à jour le récit de l’ascension du Pic Lénine, après deux ans, ce que je peux être flemmard

/outings/291352/fr/pic-lenine-voie-normale-arete-nw

Henri

Pour les langues pratique, pas cher et pas lourd: les méthodes Assimil.
De toute façon par expérience on dit surtout, en voyage nature: ‹ bonjour, au revoir, merci, combien ca coute › et surtout ‹ je veux aller à › ‹ où est hotel, gare routiere, de train, supermarché ›, ‹ quand ›, excusez-moi, voir ‹ je ne mange pas ceci ou cela ›
Bref avec 50 mots on se débrouille assez et ce n’est pas ultra violent d’apprendre 50 mots, je pense.

Henri y’a un petit supplément au voyage peut-être? Une petite exploration en plus! Un petit défrichage de terrain en quelque sorte.
Remarque au retour du Lénine on est master globule.

Que te dire ??? on verra sur le bassin de l’Engilchek

  • un petit sommet sur la crête du Sary-Djaz, vers 5000 au delà c’est la chaine de l’Adyrtor, déjà pas mal exploré
  • ou alors le dernier sommet de crête du Tengri-Tag, les pointes Bronesosez vers 4200 exactement au dessus de la jonction branche nord, branche sud, pas trop dur à priori et pas souvent grimpé.

sur la crête séparant le Kaindy et l’Engilchek, un peu à l’Est du Pic Nansen (très dur, mais magnifique sommet glaciaire, topo sur summit post), il y a des cols et sommets au nom révolutionnaire de Che Gevara, et également de Fidel Castro (véridique !)

On peut étudier tout cela tranquillement

Posté en tant qu’invité par LUCIOLE17:

Dans tes explications, tu parles d’« annexes » et de « figures » mais où sont ils ?

Ca c’est quand tu auras acheté le guide de l’alpinisme au Kirghizstan, quand il sera publié

C’est comme çà qu’on appâte le chaland

donc pas de photo et par de carte orogaphique !!!

Henri

Le Djersinskiy, tu parlais de le rejoindre depuis le camp II du Lénine non?

En tous cas si tu me trouves un panorama sur la branche nord du glacier de l’Engylchek je prends!

P’tain la toponymie là-bas, un navigue entre nom imprononcable ou tyran!

Non loin du Jangart qui contient encore son plus haut sommet vierge. Le massif d’à coté plus vaste concentre l’attention des alpinistes actuellement pur des enjeux majeurs : le Kokshaal-Too, soit coté kirghize, soit coté chinois avec la « Great Wall of China » versant sud du Pic KyzylAsker.

je cite l’article en question :« In this region there are situated any summits of about 6000 meters high. The most interesting among them are Peaks Kizil-Asker ( 5842 m), Krilia Sovetov (Wings of Soviets) ( 5800 m), Peak of Shmidt ( 5954 m, has not been conquered yet), Peak Dankova ( 5982 m)m Peak Chon-Turasu or Dzholdash ( 5729 m), Peak Alpinist ( 5641 m), Peak of Sergey Korolev ( 5816 m). Combination of typical alpine forms (there are many vertical rocky walls with elevation changes of about 1.5- 2 km) with giant glaciation, yielding to the glaciation only in the region of the Peak Pobeda in the Tien-Shan, is typical for this region. All the region, including lowlands, is zone of permafrost. Water-logged grounds are often up to altitude »

en plus clair : The Central Tien-Shan, Mountain Range Western Kokshaal-Too, region of the Peak Kizil-Asker (5842 m) / English. Climbing / Mountain.RU

le Pic Kyzyl Asker (5842)

le Pic Minsk gravi notamment par une équipe franco suisse qui a fait paraître un post sur camptocamp

Henri

Posté en tant qu’invité par JEF:

Bonjour,
je suis moi aussi à la recherche de quelques infos pour un séjour cet été. Après un trek au sud du lac issyk Kul, je veux passer queqlues jours au col Djety Oguz et faire quelques sommets faciles (type rando. glaciaire) depuis ce camp de base, type pic karakol…
J’aimerais savoir, combien de temps il faut à pied, du bout de la piste au col - si les sommets sont faisables à la journée depuis le col - quel type de terrain c’est…si les chevaux montent au col ?
merci pour votre aide