Posté en tant qu’invité par baghirati:
je vous livre un petit texte pondu pour le def :
"Vous vous souvenez du Pelvoux pour le jour de l’an , il avait été précédé d’une tentative en novembre stoppée par la tempête . Ce que j’avais oublié c’est qu’à la suite de la 1ère tentative nous étions remontés dès le lendemain parvenant sans encombres au refuge . Montée sans histoires donc , mais la nuit au refuge …
Le vent souffle à nouveau très fort , pour éviter qu’il n’emporte la porte du refuge nous fermons le loquet de l’intérieur .
En pleine nuit des coups se font entendre à la porte , je défends qu’il doit s’agir du vent , bien emmitouflé dans mon duvet , mais au bout d’un moment les coups réguliers et insistants nous font douter et nous empêchent de dormir . Qui peut bien s’être perdu içi par ce temps ? Notre imagination nous prépare aux plus scabreuses possibilités …
Tigrane plus motivé ou mieux réveillé que moi décide d’en avoir le cœur net et d’aller vérifier , il zigzague dans le halo de sa frontale à travers le refuge désert en direction de la porte d’entrée .
Un cri de peur retentit me faisant craindre le pire !
Que peut-il nous arriver en pleine montagne , perdus au milieu des neiges en hiver pendant une tempête ? Quel sanglant destin nous attend ?
Tigrane revient impressionné : il y a un pendu dans l’entrée et les coups continuent à la porte !
Après vérification le pendu n’était que sa veste en train de sécher dans le couloir et les coups étaient bien provoqués par le vent …
La nuit , l’isolement, le vent , il en faut parfois peu pour se faire peur .
Le lendemain nous sommes redescendus devant cette météo adverse .
Ce jour là plusieurs personnes furent tuées en plaine par la tempête , et nous avons retrouvé la voiture à ailefroide entourée d’arbres tombés au sol , débités par les pompiers pour nous permettre de repartir ."