Des fantômes dans les cabanes et refuges?

Posté en tant qu’invité par YANNICK:

Dans un livre de Desmaison, j’avais été frappé par un fait peu commun. Cela parlait de l’ancien refuge d’Argentière si mes souvenirs sont exacts. Le grand Charlet y aurait été témoin et acteur d’un fait divers lors d’une nuit passée dans ce refuge.
La cabane était soi-disant hantée …par un ancien gardien …?
Et lors d’une conversation avec Desmaison, il lui aurait signifié que jamais plus il n’aurait passé une nuit dans cette cabane. Et Armand Charlet n’était pas du genre farceur. A priori il avait passé une nuit assez agitée !!!
avez vous déjà eu vent de ce genre de fait ailleurs ?
je ne crois pas specialement aux fantômes mais je trouve ces faits étonnants.
à vos temoignages !!!

Posté en tant qu’invité par Francois:

Un copain a eu la même aventure il y a quelques années, à l’ancien refuge Albert 1er. Mais lui, il a carrément vu les fantômes: ils avaient la forme d’éléphants roses. L’explication est venue le lendemain, quand ils ont découvert des cadavres sous la table.

Posté en tant qu’invité par baghirati:

je vous livre un petit texte pondu pour le def :

"Vous vous souvenez du Pelvoux pour le jour de l’an , il avait été précédé d’une tentative en novembre stoppée par la tempête . Ce que j’avais oublié c’est qu’à la suite de la 1ère tentative nous étions remontés dès le lendemain parvenant sans encombres au refuge . Montée sans histoires donc , mais la nuit au refuge …

Le vent souffle à nouveau très fort , pour éviter qu’il n’emporte la porte du refuge nous fermons le loquet de l’intérieur .
En pleine nuit des coups se font entendre à la porte , je défends qu’il doit s’agir du vent , bien emmitouflé dans mon duvet , mais au bout d’un moment les coups réguliers et insistants nous font douter et nous empêchent de dormir . Qui peut bien s’être perdu içi par ce temps ? Notre imagination nous prépare aux plus scabreuses possibilités …

Tigrane plus motivé ou mieux réveillé que moi décide d’en avoir le cœur net et d’aller vérifier , il zigzague dans le halo de sa frontale à travers le refuge désert en direction de la porte d’entrée .

Un cri de peur retentit me faisant craindre le pire !

Que peut-il nous arriver en pleine montagne , perdus au milieu des neiges en hiver pendant une tempête ? Quel sanglant destin nous attend ?
Tigrane revient impressionné : il y a un pendu dans l’entrée et les coups continuent à la porte !

Après vérification le pendu n’était que sa veste en train de sécher dans le couloir et les coups étaient bien provoqués par le vent …
La nuit , l’isolement, le vent , il en faut parfois peu pour se faire peur .

Le lendemain nous sommes redescendus devant cette météo adverse .
Ce jour là plusieurs personnes furent tuées en plaine par la tempête , et nous avons retrouvé la voiture à ailefroide entourée d’arbres tombés au sol , débités par les pompiers pour nous permettre de repartir ."

Posté en tant qu’invité par Bern:

Dougal Haston relate dans son livre « En Hauts Lieux » une histoire vécue par lui en Chris Bonington au refuge d’Argentière en plein hiver (probablement l’hiver 74/75).

De mémoire :
Etant seuls dans le refuge, Ils dormaient en bas lorsque au beau milieu de la nuit ils entendirent des pas dans le couloir (entièrement boisé) et le bruit de la poignée de la porte actionnée donnant accés à la partie supérieure du refuge (vide évidemment). La première nuit ils ne bougèrent pas, la seconde (il faisait toujours mauvais) ils se levèrent coururent, ouvrirent la porte, ne virent rien, allèrent au fond du couloir jusqu’à l’escalier qui monte vers les chambrées à l’étage mais n’osèrent pas y monter (« pour rienn au monde nous ne l’aurions fait »).
Le lendemain un groupe de skieur était arrivé . Il n’y eu plus de bruits de pas.

Bernard

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

les seventies, grande époque pour la consommation de substances illicites…

Posté en tant qu’invité par YANNICK:

c’est vrai je l’ai lu récemment en plus, la façon dont il le raconte fait un peu froid dans le dos …

Posté en tant qu’invité par averon:

ceux qui ont crapahuté en oisans dans les années 70 doivent se souvenir du fantôme de l’ ancien refuge Adèle Planchard .
lorsqu’ on montait en refuge, ceux qui descendaient nous demandaient avec un sourire en coin : " vous comptez dormir cette nuit ? "
c’ était un refuge tout en bois ; dès qu’ on éteignait un bruit permanent de déplacement, comme des pas, démarrait, impossible à localiser : au sol, au plafond, sur les murs; quand on allumait les frontales, rien : panique chez certains et surtout chez certaines qui voulaient passer la nuit bougies allumées ( refuge tout bois ! ) ou qui carrément décidaient de bivouaquer .
je n’ ai jamais vu le « fantôme » mais celui-ci était tellement vorace qu’il bouffait tout en rentrant dans les sacs, ce qui obligeait à tout suspendre au plafond !
alors s’ agissait-il d’ un furet qui vivait entre les doubles murs en bois du refuge ou d’ un autre rongeur plus lourd compte tenu de l’ importance du bruit de ses déplacements ?
si quelqu’ un a la clef du « mystère » , il est le bienvenu

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Jeff:

Le loir fait un bruit qui n’a aucune commune mesure avec son extrême petitesse : on prétend souvent qu’on peut aisément le confondre avec les pas d’un humain.
Dans un refuge tout en bois, sa présence n’aurait rien d’étonnant…!

Posté en tant qu’invité par jean:

moi avoir vu des taces bizarres dans la neige hier …

Posté en tant qu’invité par Dani:

Cette fois-ci elle ne l’avait pas suivi en montagne.
Il avait decidé de faire une grand face en solo. D’un coté parce que le niveau technique et surtout
fisique etait trop dur pour elle. D’autre coté, pour quoi pas le dire, parce qu’il avait besoin d’etre seul.
De se trouver lui-meme en face avec la montagne. De s’ecouter, de s’observer…
En fin… de toutes façons ce n’etait pas la premiere fois qu’il partait en solo.
Mais ça ne la rassurais pas completement. Ainsi elle decidit de l’accompagner jusqu’au refuge et lui fit prometre
de faire attention et de retourner sain et sauve.
Elle lui donnà son bonnet comme signe d’amour
« Il va te donner bonne chance, tu verras. Promet-moi que tu me le rameneras en retour ».
Il lui sourit, il le fit un bisou et partà.
Elle ne le vit jamais apres.
Une chute, une longue glissade, une crevasse probablement… les services de sauvatage ils n’ont jamais retrouvé
le corps.
De ça fait dejà un an.
Elle a continué son parcours en montagne. Avec des copains differents, des nouveaux rencontres, des nouveaux sommets…
Mais il le manque… enormement.
Aujour-d’hui elle a decidé de monter au meme refuge ou elle le fit la bise la derniere fois.
Elle est seule. Et elle ne sait pas exactemente qu’est-ce que elle fout ici.
Elle pense monter le meme sommet demain, en solo, par la normale, comme une sorte d’hommage a son amour.
Mais la meteo n’est pas tres bonne.
Un fort vent se leve pendant qu’elle prend son repas du soir. Personne dans le refuge.
Elle se couche et elle ne peu s’empecher de laisser tomber quelque larme en s’en souvenant de son dernier repas ensemble,
de ses rires, de ses blagues… de comme il etait content d’attaquer cette voie en solo. Maudite voie qui l’avait tué.
Elle a du mal a s’endormir mais finalment la fatigue est plus forte que la nostalgie.

un bruille la reveille. C’est le vent qui fait taper la porte contre le cadre.
On dirait que c’est quelqu’un qui tape. Mais ce n’est pas possible. Qui allait monter au refuge a cette heure-ci ?
De toutes façons la porte s’ouvre depuis l’exterieur. Nul besoin de taper. Elle essai de s’endormir a nouveau.
Mais la porte s’ouvre… avec un son metallique qui la transperce jusqu’a les os.
Quelqu’un monte les escaliers vers le dortoir… quelqu’un qui semble tres… tres… fatigué. Il traine ses pieds sur
le sol en bois. Il arrive a la porte du dortoir.
Elle a peur. Elle ne veut voir personne. Elle se cache avec les couvertures sur la tete.
Tout ecoutant comme la porte du dortoir s’ouvre.
La personne est entrée. Et elle s’est arreté. Elle l’observe ?
Pas de lumiere de frontal… uniquement une pale lumiere de lune se filtre par la fenetre.
Mais elle n’ose pas sortir la tete de sa couverture.
Finalement la personne sort du dortoir et redescend les escalieres.
On entends la porte du refuge qui tape. Encore le vent… tres fort… qui tape avec toute sa violence.
Elle est meurte de peur.
Elle pleure… et elle s’endorme a nouveau.

Le matin la lumiere du jour la reveille. Et elle sourit en pensant a ses couchemares de la nuit.
Elle adore le matin et le soleil qui entre par la fenetre la rend de bon humeur.
Elle se redreçe sur son lit. Et quand ses yeux s’ouvrent a peine habitués a la lumiere,
elle voit sur le poutre son bonnet, dechiré, taché de sang…
temoin d’une promese accomplie.

(desolé pour l’ortographe…)

Posté en tant qu’invité par yann:

Super gai…

Posté en tant qu’invité par tilt:

bo, c’est le manque d’oxygène dans le cerveau tout ça !!

Je me souviens petit, un soir en montagne alors que le soleil se couchait, mon oncle nous a fait croire que des ovnis arrivaient sur nous. L’effet était saisissant : le jeu du soleil couchant avec des percées dans les nuages avait vraiment donné l’impression que 4 ou 5 soucoupes très lumineuses fonçaient sur nous. 30 ans après, j’m’en souviens très nettement, c’est pour dire :wink:

Posté en tant qu’invité par Fantomas:

moi aussi j’ai bien vu ces soucoupes… tu n’as pas rèvé …

Posté en tant qu’invité par LE Prof:

Lisez ou relisez Tintin au Tibet…ça fait rêver, planer sauf l’ avion!

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Emouvante ton histoire, Dani. Merci !

Posté en tant qu’invité par nemo:

super ton histoire trés trés émouvante!!!

Posté en tant qu’invité par tétras:

L’alpiniste Anglais Joe Simpson raconte quelques histoires qu’il a vecu et qui font froid. Le livre s’appelle les éclat du silence . Il raconte avoir entendu des bruit de pas autour de la tente par temps très calme ou encore des bruits de foule durant une ascention dans les Andes (au dessus d’une ville anciennement dévastée…). Ca ce lit très bien et c’est plein de philosophie.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Ca donne un peu trop dans le morbide, les bouquins de Simpson: la mort, les accidents, les copains qui disparaissent…

Posté en tant qu’invité par Francois:

J’aime bien ton histoire, Dani. Evidemment, ça parle aussi de mort, mais il y a une présence féminine, et une présence féminine est toujours une espérance de vie.

Posté en tant qu’invité par jean:

présence féminine est toujours une espérance de vie…

pourquoi ? les hommes comtent pour du beurre ?